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Nicolas

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Messages posté(e)s par Nicolas

  1. Moins de 4 euros chez Noz, sous la jaquette "Rats" , avec d'autres titres comme "Short Circuit", "Hardware", "The Last Starfighter"...

    On n'a jamais vu le film comme ça en France. Dès l'ouverture sur le logo Paramount, on se dit wow ça va être une vraie redécouverte... et puis patatra, j'ai pas trouvé que ce gain de définition profitait beaucoup à l'appréciation du film.

  2. Je l'avais jamais vu avant d'acquérir le bluray ( de PRISM !! AH AH - 2,50 la tonne chez Noz)

    J'avais tenté un visionnage VHS dans une autre vie, et découragé par l'impression de regarder le film à travers un vieil anus de vache, j'avais laché prise.

    Et c'est vraiment pas folichon quand même... intrigue molassone, personnages peu intéressants, casting terne, et puis cette créature en question ne ressemble pas à grand chose, le trouillomètre qui s'excite pas... pas la joie en somme!

  3. Sam Neill en impose quand même, il a une aura qui s’accommode bien du rôle... après le film, c'est sur, ça n'a plus la dimension juvénile des deux premiers et pour cause mais la composition pastorale dans le genre fin du monde de Goldsmith donne une dimension et une cohérence à l'ensemble qui font mouche pour ma part.

  4. L'un des films que j'aime le plus au monde.

    Une espèce de trip sentimentalo-paranormalo-macabre qui correspond en tous points à l'idée que je me fais du fantastique et en même temps, une pure leçon de captivité cinématographique. La magie opère sans jamais s'altérer sur moi. Une fois par an minimum celui là.

     

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  5. Moi à l'époque j'avais ça trouvé ça un tantinet pouragave au début parce que bon, pour nous faire comprendre qu'on était dans une famille de cons, ils étaient pas d'accord sur le choix des pizzas. C'était horrible à regarder ces gens qui choisissaient des pizzas au cinéma.

    Après c'est mieux quand même, j'avoue... quand toute cette famille de cons se casse. Ca m'avait libéré, je me sentais Kevin, c'est un peu la force du film de se sentir Kevin une fois dans sa vie.

    Tu mets John Williams sur "je me sens Kevin", ça marche.

    On ne peut qu'être déçus de voir ces cons revenir à la fin, m'enfin y avait une retenue bienvenue sur l'effet de joie. On sent l'enthousiasme mou du Kevin à la fin, on peut imaginer être dans la posture et la crédibilité, les contingences de l'âge. C'est un peu ouvert, reconnaissons-le.

    Depuis Chris Columbus a tenté, je me sens Percy Jackson sur Lady Gaga, hé bé nan.

  6. A l'époque t'allais dans ton video-club tu louais Halloween 3, deux solutions possibles.

    A / Tu comprenais pas pourquoi ça s'appelait Halloween 3, t'avais pas forcêment tort, mais t'étais pas content et tu le faisais savoir en rendant la cassette, et tu disais à tous tes copains que c'était pouragave.

    B / Tu étais extrêmement réjoui de voir que sous un titre pareil pouvait se cacher un perle qui subsisterait dans le temps dans son pouvoir d'évocation.

    J'étais B, mais j'étais très malin étant gamin aussi, faut dire.

  7. Tiens je l'ai revu y a pas longtemps... c'est vrai que ca verse dans le nunuche en overdose, mais il y a côté vraiment attachant dans cette oeuvre. Sans doute ses maladresses, je ne sais pas...

    Bon par contre, il est grand temps que Fox se bouge le cul et sorte la chose au minimum en 16/9 parce que vla le dvd prisunic.

  8.  

    Ron Douglas pèse 150 kgs et a bien des problèmes pour trouver femme. Quel n'est pas son étonnement lorsque la pulpeuse Cynthia accepte de se fiancer à lui et l'emmène dans sa famille au comportement plutôt curieux. Le sympathique bonhomme s'apercevra vite que la maisonnée souhaite fêter Noël dignement et manger à sa faim...

     

    Qui se souvient de cette comédie un brin horrifique (mais bon gentil hein) ?

    Cela fait partie des mystères du cinéma de voir Anthony Perkins à la tête de cette comédie grasse et noire formatée pour la conso des video clubs de l'époque (sortie quand même en salles en France avec une superbe affiche qui ne survends pas la chose, perso je l'avais vu sur canal)

    J'avoue qu'à l'époque j'avais trouvé ça plaisant, l'humour noir colmatait les défauts inhérents à ce genre de produits... mais bon j'avais quoi ? 12 ans? Beuaaah... un exhumage revisitage s'impose t'il? Pas sur, mais ça serait marrant. De l'indispensable non nécéssaire.

  9. Boudé par le public?

    Je pensais au contraire que le film avait plutôt bien marché à l'époque. Pas un hit mais un succès honorable.

    Sinon j'aime bien aussi ce film, génial je ne sais pas... mais il y a de très très belles choses dedans. Esthétique clipesque, c'est vrai mais quand même plus prétentieux que les premiers essais de Besson, ne serait-ce que par le ton. Beinex ne s'est jamais pris pour une queue de cerise.

    Je préfère quand même "La Lune dans le Caniveau", qui lui était un vrai bide public et critique et reste toujours aussi fascinant dans sa démesure, moi j'adore.

  10. Anamaria Vartolomei, qui est fantastique dans le film.

    Pour les autres films de Ionesco, je ne sais pas ... peut-être cela sera l'objet des deux autres films? Celui ci couvre une période qui va jusqu'à 1979. C'est une trilogie à priori, et le prochain devrait être ses années de sortie au "palace"...

  11. Bon moi je l'ai vu ce soir et j'ai plutôt bien aimé.

    Cela ne se hisse pas vraiment au-dessus de l'essai dans la forme (quoique la mise en scène est plutôt très correcte), mais c'est quand même un très beau portrait de mère ni à charge, ni à décharge avec la bonne distance.

    Le choix d'Huppert est plutôt bien vu étant donné qu'on la souvent vu dans des rôles de grande perverse froide, on la même déjà vu pervertir sa progéniture à l'écran (en lui collant un doigt dans l'anus et en humant son doigt, tout de même)... içi c'est pas ça, il y a beaucoup de compassion et de compréhension à rebours dans ce film, pour le personnage de cette mère.

    Par contre, déclinez si vous chercher un film à "sensation", c'est vraiment pas le propos, ni l'angle.

    Sinon c'est sur que si Eva a 10 ans, avait les affiches de "Suspiria" et "La Baie Sanglante" dans sa chambre, ça incline forcêment à l'indulgence pour le mode d'éducation qu'elle a reçu.

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