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Melvin X

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Tout ce qui a été posté par Melvin X

  1. Sublime cette affiche ! Le site vaut vraiment le coup (avec filmographie, topo sur le mouvement blax'...) => http://www.blackdynamite.com/
  2. Le trio "Jack Hill / Sid Haig / Pam Grier" fait ses classes, puisque les récidives sont plus concluantes tout de même : Foxy Brown et Coffy On retrouve dans ce film les mêmes ingrédients que dans son prédécesseur, The Big Doll House (lui aussi édité à tout petit prix par BachFilms), et dans Black Mama, White Mama (dans le coffret français "Soulcinema"). Mention spéciale qui fait que ce film n'est pas d'un profond ennui va à Sid Haig, somptueux comme à son habitude, dans un rôle de révolutionnaire blasé (avec une composition surjouée d'un homosexuel : savoureux).
  3. Michael Corleone est un déssinateur solitaire, il vit encore chez ses parents ; sa mère juive le couve tandis que son père italo (mafiaso et casseur de grève notoire) s'étripent souvent. Lui fait des cartoon et fume quelques mèches sur les toits . Mais son père et ses amis se font du soucis quant à ses relations proches de 0 avec les filles... Quand tout à coup débarque dans sa vie la belle Carole, une serveuse de bar glauque... Mi-film, mi-dessin animé, c'est vraiment un petit bijou d'esthétique. Bakshi explore les possibilités techinques de son art, varie les dessins selon les ambiances (la scène sur les docs, alors que le père Corleone vient casser la grève, est vraiment géniale ; pareil pour les cartoons du perso principal qui jalonnent le film). Mix de live et cartoonq, Bakshi nous offre toujours ses femmes plantureuses, ses persos glauques et ses délires psychés... Le film sera d'ailluers grattifié de la mention "X" (mais Bakshi est un habitué ), et sortira aussi en version coupée, "rated R"... Des producteurs habitués des ambiances urbaines et soul, Samuel Z. Arkoff et Steve Krantz (producteur de Fritz the Cat et sa séquelle, mais aussi de Cooley High). La BO est on ne peut plus hétéroclite avec des sons funks ou jazz bien sûr, du Chuck Berry (avec un cartoon surréaliste) et même du Vivaldi. Les nombreux personnages afros, la manière dont les montre Bakshi, l'ambiance urbaine ultra-présente avec des scènes sur les toits, des plongée sur les rues ou des plans larges d'immeubles, les voitures, la BOF... tout ici rappelle un bon blaxploitation.
  4. Ah, ben la preuve que non Moi avec mes yeux ébahis, je l'avais pas encore vu lors de mes visionnages précédents... Mais là, sur la copie qu'a passé M6, on voyait que ça
  5. Euh... C'est kif kif, moi je dirais. Je le trouve même 100 fois plus cheap (surtout niveau combat)... Mais, les deux restent incontournables quand on aime la blax'. Dans la série "on attend toujours", il est question d'un remake de Dolemite avec le ghotta du hip hop US...
  6. Revu lundi, génial bien sûr. Pareil Quand Indy tombe face à face au cobra, on voit le reflet du serpent !! Enorme
  7. Dolemite et ses potes folâtrent dans une party, quelque part dans un coin de bouseux. Dolemite en profite pour vendre ses charmes à une Blanche du coin... Mais dans ce bled, une fête avec des Noirs, c'est un peu comme un meeting des Black Panthers , et le shériff et ses hommes débarquent. Les choses se corsent encore plus quand celui-ci se rend compte que sa femme fraye avec un gros Noir Coté West Coast, à L.A., pendant ce temps, Queen Bee continue de faire tourner les affaires au club, quand un mafieu vient enlever deux filles... Dolemite se retrouve donc aux prises avec le mafieu qui vient marcher sur ses plate-bandes et torturer ses filles, et le sheriff redneck revenchard. C'est sans compter ses potes, ses Dolemite Girls et son kunfu inimitable. Suite du premier opus éponyme, ce human tornado n'en est que plus Z encore !! Mélange total des genres, on y retrouve l'espèce de slam de Rudy, pas mal de kunfu bisseux, des filles et des scènes de mauvais W.I.P., des rednecks, des moments complètement chelous (comme les fantasmes de la femme du mafieu, moment sublime) et des effets bien cheap... Coté casting, on retrouve Jerry Jones qui incarne le lieutenant Blakeley et la tonitruante Lady Reed en Queen Bee. On a droit aussi au cascadeur/karateka Howard Jackson dans son propre rôle (pas forcément très convaincant ). Bref, tous les ingrédients pour lui vouer un culte Entre fantasme et réalité : une scène très psyché et totalement déjantée . .
  8. Cooley High Michael Shultz - 1975 Glynn Turman - Lawrence Hilton-Jacobs - Cynthia Davis - Garrett Morris - Corin Rogers - Maurice Leon Havis Rythmé par un gros soundtrack, ce film nous montre la vie de Preach (Glynn Turman ), Cochise et leur bande de pote dans leur vie quotidienne où leur principale occupation sont les filles, la tise et les boums (Cooley High est un peu un film de lycéens, version blax' -->donc c'est vachement mieux qu'un film de lycéens ). Habitués à sécher les cours malgrès les remontrances de leur prof d'histoire, Cochise et Preach se retrouve un soir dans une voiture volée et croisent les flics : la course poursuite commence... Et les emmerdes aussi... Ce film aux abords un peu léger est pourtant une véritable chronique sociale qui dépeint le quotidien de la jeunesse des ghettos dans les années 60, un bon film urbain, des bons cotés comme les premiers tripotages dans les cages d'escalier ou les boums qui finissent en baston, aux problèmes de violence et de manque de thunes... A voir absolument
  9. Melvin X

    Roots (Racines)

    Oula Pourquoi il est devnu si gros mon avatar ? J'ai pourtant rien changer ???
  10. Voilà, une nouvelle édition (pour le 30ème anniversaire) de cette série incontournable qui a vu presque tous les grands actrices et acteurs afro-américains des 70s/80s jouer dedans. Rien de très nouveau me direz-vous ? Certes, puisque ce n'est qu'une réédition supplémentaire (la troisième à ce jour, je crois). Mais voilà elle s'accompagne de la suite (on dirait "saison 2", maintenant), inédite en DVD juse là !! Voilà, pour ceux que ça intéresse, c'est toujours un bon cadeau
  11. J'avais oublié de mettre le nom de la VF, effectivement Pour Polar, je crois que c'est eux qui avait diffusé la série TV Shaft, 7 épisodes indédit en DVD et qui cirulent peu (même en bootleg) !!! Alors, chapeau bas
  12. La première saison, en fait...
  13. => « Le seul cours où Martin Luther King ne marchait pas, c’était en math. "– Chris, quelle est la racine carrée de 144 ? – 1963 ? L’année où le Docteur Martin Luther King a mené la marche sur Washington ?" »
  14. Excellent !! La deuxième saison n'est malheureusement pas encore arrivé en DVD... Dans la saison1, sans doute que mon préféré est Everybody Hates Christmas. Le casting est vraiment impeccable... avec quelques guests comme Antonio "Huggy" Fargas qui tient le drugstore.
  15. Sans doute un de mes films préférés !! C'est moins chiant ? Non, sérieusement, VanPeebles essaie justement de placer son film dans la lignée du MalcolmX de Spike Lee, puisque Angela Basset retrouve le rôle de Betty Chabbaz, la veuve de Malcolm (qu'elle incarne aussi dans le film de Lee). Autrement, on a aussi une apparition de Chris Rock, le pater Melvin, et Mario himself dans le rôle de Stocley Carmichael... A signaler pour ceux qui voudrait le voir qu'il est disponible en DVD sur les sites connus à partir de....... 150€ Eh oui, plus de réédition et seulement quelques exemplaires dans la nature... Allez, pour faire saliver ceux qui l'ont pas vu => Et voilà Melvin Van Peebles en guest :
  16. Et quelques captures d'écran : => De gauche à droite : Jim Brown, Ron O'Neal, Richard Roundtree, Pam Grier et Fred Williamson
  17. Puisqu'on parlait hier des deux films blax de Larry Cohen (Black Caesar et Hell Up In harlem), voilà le grand revival du Larry et des 5 stars de la Blaxploitation !!! Un beau gros nanar de gangs et de ghettos, assortis de plein de bons sentiments et de morale Original Gangstas Larry Cohen - 1996 Fred Williamson - Pam Grier - Jim Brown - Richard Roundtree - Ron O'Neal - Paul Winfield - Isabel Sanford - Christopher B. Duncan - Robert Forster -... Synopsis Le gang des Rebels sème la terreur. Ils assassinent d'abord un jeune basketeur (qui les avait légèrement arnaqué) puis tentent de supprimer le vieux Bookman, témoin de la fusillade et prêt à parler aux flics... Son fils, John Bookman -un ancien footballeur qui a quitté le ghetto (Fred Williamson)- revient pour venger son père et veut détruire les Rebels, par tous les moyens nécessaires . Laurie Thompson (Pam Grier), la mère du jeune assassiné, s'allie avec lui. Le père de son fils, Jake Trevor (Jim Brown), qu'elle avait quitté avant de le mettre au monde, revient lui aussi sur dans le quartier de son enfance pour assouvir sa vengeance... John, Laurie et Jack, créateurs des Rebels 20 ans plus tôt, vont tout mettre en oeuvre pour empêcher le gang de sévir à nouveau et de pourrir la vie des habitants du quartier. Tout y passe : de la tentative de médiation par le pasteur (Paul Winfield), à des cours d'autodéfense pour tout le quartier, en passant passant par une infrutueuse collaboration ave la police (Robert Forster dans le rôle du flic). Mais c'est en retrouvant leurs vieux camarades de gang (Richard Roundtree et Ron O'Neal) que les choses vont s'accélérer... Je m'attendais à une daube infâme, alors forcément mais j'ai été agréablement surpris... Si les scènes de gang sont largement convenu (le chef sans âme, le fou de la gachette au look pimp, la guerre avec les autres gangs...), les scènes avec les stars veillissantes de la blax sont bien menées. Comment ne pas adorer la scène où la dream team de la blaxploitation (Fred Williamson (Black Caesar, Bucktown, That Man Bolt, Hammer...), Pam Grier, Jim Brown (Dirty Dozen, 100 Rifles, Slaughter,...), Ron "Priest" O'Neal ( Superfly ,...), Richard "Shaft" Roundtree) charge en ligne sur les loubards Bien sûr, on peut comprarer les kilos en plus des uns et des autres, mais les scènes d'action sont rondement menées. La scène du cours de self défense organisé par Pam Grier est vraiment géniale ( Sachez qu'avec une batte de base-ball, il faut viser "ce qui se casse" ) Bref, à matter quand on a un peu mal à la tête le dimanche midi A part ça, bien sûr, le film peut ressembler à un mea cullpa (les ex-Rebels ont créés un monstre qu'il faut empêcher de nuire) et peut éventuellement être interprété comme un espèce d'enterrement de la blax' et de ses gangsters sympathiques... La scène de Williamson à la télé locale appelant à se soulever contre les gangs fait un peu "nettoyage au karcher", et le fond "social" des films blax' est complètement mis de coté, mais bon
  18. J'ai bien une ou deux scènes en plus en tête (celle ou elle rencontre sa copine), mais bon, ça m'a pas laissé un souvenir impérissable non plus. Pas un blax' que tu regardes plusieurs fois...
  19. Oui, assez d'accord...Autant je défens le premier volet, autant cette séquelle et complètement en deça. Bon la dernière scène de baston générale, qui dure 20 minutes, m'a quand même ravi, mais c'est un peu longuet pour arriver jusque là
  20. Cleopatra Jones and the Casino of Gold Charles Bail - 1975 =>Cleo est de retour. Elle arrive à hong Kong pour sauver les frères Johson, ses camarades pratiquant le kung-fu afro . Elle se retrouve aux prises avec les sbires de la machiévélique et lesbienne patronne du casino d'or : Bianca "Dragon" Javin, qui retient prisonniers les frères Johnson. Notre Cleo est aidé, à son insue, par son alter-ego asiatique, la belle Mi Ling Fong et ses poignards brodés de rouge. Bastons et casacades au rendez-vous ! Pour ce deuxième opus, coproduit par Warner et la ShawBrother, on quitte les décors urbains du premier volet pour s'enfoncer dans Hong-Kong et ses marchés, ses places bondées, ses ruelles étroites et ses ninjas par milliers L'abandon d'un décor urbain est assez sympthomatique du film : le casting et le soundtrack sont beaucoup moins blax' que pour le film précédent. Mais, à part ça, on passe un bon moment avec ce film qui alterne action, humour bon enfant et tout de même un certain esprit "black and proud". Coté casting, on retrouve Albert Popwell et Caro Kenyatta, seuls rescapés du film original, à qui le scénar donne une plus grande importance. Il y a aussi à signaler Stella Stevens (que l'on voit aussi dans Slaughter de Jack Starett) qui incarne la sempiternelle méchante lesbienne
  21. Hell Up in Harlem (1973) On peut dire que ça fait plaisir de revoir Tommy "Black Caesar" Gibbs Le rôle de son père (Julius Harris) est beaucoup plus développé que dans le premier opus. Le Reverend Rufus (increvable D'Urville Martin, acteur et -mauvais- réalisateur de Dolemite) et la belle Helen (Gloria Hendry) sont encore là ! Et les méchants "ritals" aussi ! Et, sans trop trahir le suspense, on peut dire que Tommy leur en met plein la gueule !!! Deux scènes géniales : Lors de l'attaque de l'île des "méchants" : deux mammies (lookées à la Hattie Mac Danields) font de gentils sourires... et tout d'un coup elles sortent des flingues, et elles défouraillent ! Trop fort ! (par exemple Esther Sutherland, qu'on voit sur mon avatar) Un des bras droit de DiAngelo bronze sur la plage, allongé sur une serviette représentant un drapeau sudiste. Tommy lui plante un parasol dans le bide...
  22. Et tu vas pas le croire, y a une suite Hell Up In Harlem, moins sublime que le premier, mais dix fois plus jubilatoire !!
  23. Et quelle suite !!! Une coproduction avec la Shaw !! Par contre, "médiocre", c'est carrément abusé. On a là un blaxploitation typique (si celui-ci-ci est "médiocre", que penser de la plupart des Pam Grier ). On a de l'action, du kungfu à deux balles, une vieille perserse méchante (Shelley Winters, grandiose), une scène finale originale... Que demander de plus ? En tout cas, pour la petite histoire, Max Julien (dont le rôle majeur est Goldie The Mack) a écrit le scénario en pensant que c'est à Vonetta McGee, sa femme (égérie de la blax qui joue dans Blacula, Shaft in Africa, Hammer...), qu'il reviendrait d'incarner Cleo... Et Antion "Huggy" Fargas, comme toujours sublissime :
  24. Ben non bien sûr !Ses meilleurs films, c'est Slaughter avec Jim Brown et le cultissime Cleopatra Jones
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