Médusa Man

Loué il y a quelques semaines... L'affiche est bien plus belle que le film, qui, tout en restant sympathique, ne parvient jamais vraiment à accrocher ! Une mini déception donc pour moi ! Je préfère (même s'il n'a rien à voir) The Undead de Roger Corman - 1957 -

pour Grauzone, je crois bien que ce n'est pas Stephan Eicher qui chante mais son frangin !

Vu ce matin ! Les fois où je ressors enchanté d'une séance de cinoche se font de plus en plus rare, autant dire que je suis foutrement heureux de Sin City... J'ai vu exactement ce que je voulais voir ! ou que j'espérais voir ! Très très bon film... Pour l'instant, le meilleur (et de très loin!) de cette année pitoyable année 2005 !

Effectivement Allan, tentons d'établir une sorte d'arbre généalogique du Bis en partant de quinze grandes "branches" que nous pourrons ensuite démultiplier en d'infinies brindilles composant autant de sous et de sous sous genres !

Difficile de répertorier tous les genres et encore moins tous le sous genres. Il ya en à foison vu que chaque succès en Italie à donner lieu à une exploitation du filon: sous-Indiana Jones, sous- Rambo, sous- Lagon bleu, sous-exorciste.. Il ya énormément de sous genres dans le western, dans le polar (polar napolitain, sous serpico, sous dirty harry, polar prohibition). Y a du boulot !

Quelques sous-genres, et sous sous genres : decamerotico porno blaxploitation sous Fièvre du samedi soir (Feversploitation) aventures indiennes Eurociné (plus qu'un genre, un label !) corsaires et pirates drame (et oui ! Luigi Cozzi, Deodato en ont fait)... et en western : western paella, western choucroute, western soja... et sûrement des dizaines d'autres

Pareil... hormis une ou deux scènes choc, ce giallo m'avait plutôt laissé de marbre et vite lassé... contrairement à ce que sa réputation claironnait, il ne s'agissait pas du premier giallo hard-gore ! Moyen, moyen !

regarde bien el hombre je l'avais mis Scalp ! j'ai même mis : Scalp (avril 90... mais bon, Jean-Marc Baurit)

Années 2000 signalons également Nos années sauvages où Roberto Tobias glisse de temps en autre un billet sur le cinéma Bis. Au moins deux (trois?) numéros, c'est gratuit.

Ca se trouvait en VHS (sortie chez MPM) ... j'ignore s'il y a eu une édition DVD...

L'indonésie demeure une nation à la cinématographie étonnante. Témoin cet Intruder (1987?) de Jopi Burnama, un sous- Rambo avec un quasi sosie de Stallone : Peter O'Brien ! Le héros du film est donc Rambu (sic!), un solitaire combattant l'injustice et la criminalité. Charlie, parrain de la pègre locale n'apprécie guère que Rambu se mêle de ses affaires louches alors il se venge en assassinant sa petite amie. Inutile de vous dire que notre homme ne goute guère à la plaisanterie et des envies de vengeance le démangent plus que des piqures d'orties sur les mollets d'un écolier en culotte courte. En moins de temps qu'il ne faut à un cul de jatte pour se choisir une nouvelle paire de bottes, il entame une vengeance implacable. Le dernier quart d'heure est un déluge non stop de coups de feu et d'explosions où notre homme, torse nu, les muscles pectoraux saillants, un bandeau rouge dans les tifs élimine l'organistation responsable de tout ce bigntz. Cette dernière bobine très spectaculaire n'est pourtant celle que je préfère du film, un fort gout de déjà vu gachant un peu le plaisir des yeux.. Non la scène d'anthologie de ce mètrage (il y en a tojours dans les films indonésiens) demeure celle où il combat dans une carrière lugubre avec des amis les hommes d ela mafia, les premiers au guidon de pétrolettes à trois roues comme il en pullule des trillions en Asie, les autres au guidon de motos n'excèdant pas les 80cm3 ! Une séquence surréaliste digne du théâtre de Brecht, sorte de scène à la James Bond mais dans sa vision tiersmondiste ! A noter également, que les producteurs ont injecté une dose de sexe soft parfois légèrement malsain comme le viol puis le meurtre de la petie amie de Rambu (Dana Christina de toutes les productions déjantées) , la pauvre femme s'échappant plusieurs fois pour être toujours reprise (dans les deux sens du terme). The intruder se présente comme un des ultimes fleurons du cinoche populaire indonésien tentant vainement de rempiler sur les succés occidentaux. Heureusement qu'une dose de folie pimente le tout : la scène d'ouverture où deux gars renversent une vieille avant de la racketter, l'arme-jokari du héros ... Pas la peine de chercher de profondeur psychologique aux personnages autant vouloir mesurer l'intelligence d'un gendarme avec un double mètre, ici c'est de l'exploitation pure, du mal copié / vite collé... Du Bis finalement agréable deux décénnies plus tard Un bon petit moment !

Ahhh Christophe Bourseiller... inénarrable acteur dans P.R.O.F.S de Schulmann et qui fut un des premeirs à critiquer Médusa (le 3) en 1989 dans le magazine qui a disparu depuis 7 à Paris !!!

Pour moi, le gros handicap du cinéma français fantastique est qu'il n'embrasse pas complètement le genre et reste toujours (à de rares exceptions près) trop "français". Le cinéma fantastique, tout comme le polar, l'aventures nécessite un traitement sincère et décomplexé vis à vis du genre et des dogmes franchouillards (la nouvelle vague ets es mentors, le diktat des critiques branchés) . On a parfois l'impression que les réalisateurs se disent "oh la la, le fantastique c'est mal vu alors je vais mettre une tartine de politique démago, saupoudré le tout de psycho-sociologie franco-française" et là le film se plante ou ne réussit pas totalement. Qu'il y est un renouveau du genre en France tant mieux, on ne peut que s'en féliciter ! et comme dit Burallo cela ne nous empêche pas de ne pas applaudir à tout. Quand au fait que l'on soit plus dur avec le cinoche français, c'est une réaction humaine. On est toujours plus dur avec ses proches et qui aime bien châtie bien.

j'aime bien aussi je comptais en causer dans l'ultime Médusa !

LES CIVILS - La crise économique... vieux tube ska-variété du début des 80's que j'ai récupéré il y a peu. Une belle plongée dans ma pré-adolescence où l'on pogotait maladroitement sur Madness ! LA crise économique c'est fantastique, la décadence c'est la folle ambiance ! chantaient Les civils

je veux le voir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon ben voilà je l'ai lu de bout en bout et mes premières impressions étaient les bonnes... ce numéro est tout bonnement fantastiquement excellent. Entretiens dynamiques, riches et enthousiasmants chroniques et critiques bien écrites, informatives et distrayantes Du grand, très grand Fanzine ! Un indice prouve la qualité de l'ensemble, j'ai eu envie de revoir la trilogie des Ilsa que j'ai déjà vue maintes fois. Donner l'envie n'est pas chose aisée... et bien Trash Times y arrive tout naturellement. Vivement le prochain Trash Times !

Dark Water, m'avait également été conseillé par un éminent bissophile alors je me le suis loué et j'ai trouvé cela d'un chiant absolu ! Je ne confonds pas la peur et l'ennui, et pour qu'un film me fasse flipper il n' a pas à me plonger dans une léthargie quasi végétative... Les problèmes de couple, je m'en tamponne le coquillard comme de mes premières pampers, étant donné que je ne me sens pas dut tout impliqué pour ce qu'il arrive aux personnages. Moi aussi j'aurais divorcer d'une femme aussi chiante ! et puis le scénario... enfin le prétexte fantomatique ne me parle pas tout simplement. Je respecte ceux qui ont aimé le film, chacun ses gouts, mais franchement je ne comprends pas ceux qui ont eu peur !

de toute façon cela ne peut pas être pire que l'original !

J'adore le "aussi pourris que le Mad", c'était le but ! et qui dois tu me présenter DPG ? je me meurs d'impatience de le savoir....

Ca se passe là http://medusafanzine.free.fr dans la rubrique critik moi aussi je peux faire des avis chiffrés complètement subjectifs ! j'attends vos commentaires.. (J'y vais par tranche de deux mois, bientôt la suite)

et Peter, fais peter la jaquette VIP, c'est autre chose que ce que tu as posté !

j'en ai vu des dizaines... comme pour la drague, le plus dur c'est le premier pas après c'est du pur bonheur !

Bruce Lee crêve l'écran. Jet Li le salit de sa présence.... Je préfère encore Wang Yu ou Bruce Le, tiens !

pareil , les combats m'ont fait chier comme un vieux Vandamme genre Bloodsport et rien n'est comparable à Bruce Lee, rien... c'est une icone, un roi du Bis, physiquement pour le Kung Fu il n'y a jamais eu mieux. Jet Li ??? je ne suis pas client non plus... sauf bourré et hilare à Gérardmer, il y a quelques années, pendant Black Mask !