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Chéri-Bibis

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Tout ce qui a été posté par Chéri-Bibis

  1. Là pour ma gueule c'est... Pis après je crois que je vais enchaîner sur [/img]
  2. Un pur chef d'oeuvre! Oi! Oi!
  3. Salut la compagnie! Ayant subi une attaque extraterrestre d'amplitude 7 sur l'échelle de Jacob, j'ai dû renoncer aux joies de la toile aussi sûrement que Grace de Monaco après avoir vu la grosse araignée... Pour autant, n'ai-je point chômé et vous trouverez ci-après l'annonce de la sortie du retour de la vengeance du ChériBibi n°2: Donc, même si on cause pas que cinoche, vous trouverez dans ce n°2 un dossier sur le western Zapata, d'El Chuncho à Il était une fois la révolution, ainsi que not' rubrique Bobines Chéries sur Kovilpatti Veeralakshmi, un pur film tamoul qui démoule! Pour ce qui est du n°1, il comporte un dossier sur le ciné jamaïcain (de The Harder They Come à No Place Like Home en passant par Third World Cop), sur La souris qui rugissait (de Jack Arnold) et des chroniques DVD et avant-première (This is England). Voili voilou, maintenant que j'suis de retour dispo et tout, n'hésitez pas!
  4. Mouais, j'ai bien aimé ce film (Russel y est fascinant) mais merde, ils auraient pu prendre la même histoire sans l'élément raciste (avec des vrais skins quoi, pas des crétins néo-nazebroques) et ça n'en aurait été que meilleur. De plus, ça aurait évité à pas mal de "skins" d'extrème-droite de se palucher dessus. C'est quand même un super film, très bien filmé donc, avec des acteurs poignants, un Russel Crowe énorme mais... Un peu comme dans Orange Mécanique en pire: on sait pas de quel côté notre coeur balance. Quand ils se prennent une peignée par les asiats, y'a un côté qui s'dit "Ouah bien fait sales nazis de merde!" et l'autre "Putain les enflés, allez les neuskis, défoncez-leur la chetron!" Pareil pour la jeune hippie bourgeoise, c'est quand même -en plus d'être une hippie, en plus d'être une bourge- une balance qui les poucave aux flics. résultat le p'tit skin se fait plomber la tronche. Nan, un putain de bon film (à des lieux des merdes de "skinploitation") mais un film ambigüe jusqu'à la moelle. Comme Orange Mécanique quoi (ou "Made in Britain" dans une moindre mesure). Quand on sait que Daniel Pollock, qui joue Davey (le skin à la main bandée) s'est suicidé en sautant au devant d'un train peu de temps avant la sortie du film probablement des suites de son intox à l'héro et de sa rupture avec Jacqueline McKenzie qui joue la jeune hippie, et que Russel Crowe lui a dédié une chanson qui reprend le nom de son personnage (""The Night That Davey Hit the Train"); quand on sait également que ce film sensé blamer le néonazisme est devenu culte chez les boneheads, on se demande où commence la fiction, on s'arrête la réalité. je sais que c'est bateau de sortir ça mais merde, on a beau être un putain de skin antiraciste, comment ne pas frémir devant les tribulations de cette bande de fils de prolos australiens aux prises avec une société qu'ils ne comprennent pas plus qu'elle ne les comprend? A preuve, on pourrait transposer très facilement l'histoire sans y ajouter l'ingrédient du racisme... M'enfin, un peu d'espoir cinématographique avec la sortie probable en France et en mars de OI! THIS IS ENGLAND qui causera (enfin!) du vrai mouv' skinhead: http://london69.free.fr/this_is_england.php
  5. Ah? Toi aussi t'as connu cette époque?
  6. Putaing souvenirs souvenirs... J'avais vu "L'homme puma" dans une nuit des super-héros au Trocadéro y'a au moins 12-13 piges. Idem pour le "(Wang Yu against the) Master of the Flying guillotine" vu quand la cinémathèque était encore à côté du Gibus rue du faubourg du temple. Ah les nuits de la cinémathèque au Trocadero, toute une époque! Y'en avait eu avec des concerts (genre le groupe garage The Gorgons) et des thématiques superbes: - La nuit des maniaques qui m'avait fait découvrir 2000 Maniacs et un des pires films de tous les temps: Les insatisfaites poupées érotiques du Dr Hitchcock (avec Klaus "Qu'est-ce que j'fout ici?" Kinski) - La nuit des morts vivants avec Le retour des morts vivants en exclu et Evil Dead III avec la fin alternative, pis une floppée de films de templiers morts vivants si ma mémoire est bonne. - La nuit des super-héros avec l'Homme Puma, Batman (avec Adam West)... Pis d'autres, m'en rappel plus, sinon qu'on y allait en bande, qu'on grugeait la queue de chevelus estudiantins pour griller les meilleurs places, qu'on foutait les Doc Martens sur les fauteuils, qu'on fumaient le pétard dehors entre deux films en admirant les scooters rutilants des psychos et le look vampirellaesque de nos copines (y'aurait une dissertation à faire sur l'intérêt de la mini-jupe et des bas-résilles lors d'une nuit de la cinémathèque mais on est pas encore assez intimes...), pis surtout qu'on se tapaient des barres de rire quand un gus lançait une vanne au héros moustachu. Le probloc c'est qu'au bout de la nuit, de plus en plus de types lançaient des vannes de moins en moins drôles et à la fin t'avais juste envie de distribuer les baffes pour mater le film peinard
  7. Ah, j'ai jamais vu The Spook Who Sat by The Door mais j'aimerais bien... Tu sais s'il a eu une sortie (et un titre) français(e)? A l'écran ou en vidéo? Parce qu'en ce qui concerne la blaxploitation mainstream, les jaquettes et titres des VHS René Chateau et autres sont quand même assez souvent des adaptations très folklos...
  8. N'empêche, c'était tendance à l'époque... un peu comme le passage avec Jim Kelly ("Ask Jim Kelly for the way to the belly" dixit Dillinger) qui s'fait contrôler par les flics dans Enter The Dragon. Mais bon, j'pense que tu conviendras sans peine que tout ça ne vaut pas la leçon de praxis assenée par Melvin Van Pebbles dans le film que tu sais, ou "Comment utiliser la seconde menotte pour faire sauter quelques quenottes?".
  9. Si c'est volontaire, l'humour est réussi... Sinon, ben tu les vois tout du long les cordes de sa gratte. J'vous met l'article que j'avais écrit pour le n°14 d'mon zine: J’aime les films de chez Tati, j’aime les films de chez Troma, j’aime les films où on en voit de belles, j’aime les films qui distraient à la chaîne, j’aime les films qui m’font marrer, j’aime les films de cinéma... Si v’z’êtes comme moi, j’vous cause de çui-là. Si v’z’êtes comme bibi, j’vous cause de çui-ci. Six-String Samurai, le samouraï à 6 cordes (et non-pas l’samouraï à 6 strings avec Britney Spear dans l’rôle d’un kamikaze islamiste), n’est ni un film de Jacques Tati, ni produit par la Troma Films (célèbrissime producteur des Toxic Avenger et autres Surf Nazis Must Die), mais c’est un film. Et c’était pas évident quand j’l’ai découvert. Car en fait, chez un cheum au Québec, j’ai d’abord trouvé un CD déjanté (Palm Pictures/Island) alignant dialogues et ‘spèce de surf-a-billy boogie cosaque avec la photo de ce drôle de Buddy Holly à gratte & katana k’vous apercevez ci-contre. L’pote a trouvé par hazard ce qui semble être une BO d’film donc. Or nulle trace de ce truc croquignolesque chez les marchands d’vidéo... Quelques temps plus tard, de retour en France, j’accompagne une amie dans un vidéo-club montreuillois, prélude à une soirée sexe, songes & vidéo. Et là soudain, ô destin miraculeux, mon regard errant mornement de Van Damme en Steven Seagle accroche ce putain d’Buddy katanisé ! Foutre, sorti en VF chez Club TF1 video ! Réservé aux vidéo-clubs donc hors-commerce... J’embarque la K7 & la copine jusqu’au ‘scope le plus proche (de son lit) et l’on mate la toile : 1997, 40 ans après l’invasion des States par les soviétiques, meurt Elvis, king du dernier bastion, Lost Vegas. À l’appel d’une rock’n’roll radio, les prétendants au trône traversent un désert mad-ma®xien, la Mort (et ses acolytes en cuir moule-bite) aux trousses. Parmi ces rockers plein d’poussières, le “6 string samuraï” capable, d’après la légende, de tuer 100 gus tout en jouant “Misirlou”... Secondé d’un enfant niais à souhait, il rencontrera un nain gangsta, une famille de cannibales, affrontera des joueurs de bowling, des zombie-cosmonautes, des hommes des cavernes modernes (lors d’une poursuite dans des caisses si poussives que ça fini à pied !), l’Armée Rouge, le Monstre-épinard et la Mort elle-même lors d’un duel sabres & guitares, surf rock versus death metal (évidemment)! Malgré quelques longueurs (mais tuez ce gosse!), c’est que du bonheur, un p’tit film ricain mais souterrain, loin d’la soupe tout-terrain servie par Hollywood, avec des effets spéciaux bricolos et des chorégraphies martiales approximatives portées par une musique d’enfer dûe aux Red Elvises, groupe de “kick ass R’n’R from Siberia” avec balalaïka à cordes de contrebasse sur le site desquels (http://www.redelvises.com) on peut découvrir Lunatics & poets (sur leur label Shoobadoobah Rcd) qu’est pas moins k’leur 11ème album (ils se sont formés en 95 à LA ; influences revendiquées : “Elvis & Priscilla Presley, Chuck Berry, les Spice Girls et les discours du camarade Fidel Castro”). Inspiré par les westerns spaghetti, les films de Hong-Kong et par Carlos Gallardo (acteur et prod’ du p’tit chef d’oeuvre qu’est “El Mariachi”), l’étudiant Lance Mungia va tourner ce délire (qui sera son film de thèse et gagnera 2 prix au Slamdance Film Festival de 98 ) avec des pelloches périmées de 35 mm dans l’enfer de la Vallée de la Mort, au milieu des scorpions. Avec Jeffrey Falcon, acteur principal, co-auteur, chorégraphe et costumier (qui vendit son bizness de jouets à Hong-Kong pour financer le film...), ils vont pondre le genre de film qui traverse les genres, qui rock et qui roll, qui se regarde comme il s’écoute, avec délectation et trépignation, le nez dans l’guidon d’une mob’ pas bidon et putentrailles, nom d’un p’tit rockeur, c’est ça l’cinéma ! ChériBibi n°14, 2004
  10. Mouais, j'trouve perso la suite bien classe, avec des barres de rire quand le type qui a reveillé Blacula et a été vampirisé par lui veut se mater dans la glace après s'être sapé pour sortir en boïte... Evidemment y'a pas de reflet et le pseudo mac pique sa crise Et puis des films où les flics s'en prennent plein la tronche tout du long ça fait toujours plaisir!
  11. Chéri-Bibis

    Vos concerts bis

    Steph de Reims... ben y'aurais quand même des connaissances par ici! Passe le bonjour à Arno, Juliette et Val Riot de la part à mézigue
  12. Chéri-Bibis

    Bonsoir

    Ah, je croyais que c'était Robin...
  13. Ouah eh, c'est un film totalement "kitsch" à présent peut-être, mais une bonne satire politique pour l'époqu, avec un sacré palmarès de seconds rôles (Noiret hilarant et Gainsbourg cabotin). A noter qu'un livre en images du film était encore trouvable jusqu'à récemment chez les bouquinistes.
  14. Cool que ça sorte en France! J'ai le DVD anglais et c'est vrai que sans atteindre Colorado/The big gundown/La resa dei conti qui voit apparaître pour la première fois le personnage de Cuchillo (aux côtés d'un excellent Lee Van Cleef), c'est un très bon western comme Sollima sait les faire (et il en a hélas fait si peu). Dans le DVD anglais y'a en extras un docu des 60's sur le western italien où on voit à l'oeuvre Enzo G. Castellari, Sergio Corbucci et Sergio Sollima ainsi que quelques images du tournage d'Il était une fois la révolution de leone + un interview croisé très interessant de Sollima et Milian. Pour revenir à Run Man Run/Corri uomo corri/Corre Cuchillo corre!, il est à noter la présence fracassante de la reine des péplums, j'ai nommé... Chela Alonso! Y'a aussi l'acteur de westerns US John Ireland (La rivière rouge,...) et le méconnu/oublié, Donal O'Brien. En outre, la chanson générique (en espagnol) est interprétée par Milian himself qui s'en sort très bien. Définitivement à voir, notamment pour la superbe poursuite dans la neige (en effet, à part dans "Le grand silence", la neige a peu été utilisée dans l'western italien, pourtant graphiquement ça le fait). Pour la sortie de Faccia a faccia par Seven sept, effectivement le bouquin qui l'accompagne est assez sommaire, mais l'initiative est originale.
  15. Etant dan de Tomas Milian et d'Sollima, si tu peux m'mettre un retirage du n°1 d'côté, j'te prendrais l'2 avec! Comme ça j'aurais aut' chose que des zines de punk et d'reggae à chroniquer dans mon prochain numéro... Merci!
  16. Chéri-Bibis

    Bonsoir

    'Tain, accueilli par Batman himself... la classe!
  17. Chéri-Bibis

    Bonsoir

    Merci les aminches, désolé j'suis un noctambule mézigue...
  18. Chéri-Bibis

    Bonsoir

    Et, euh, en fait j'peux poster nulle part???? Faut faire quoi pour être un "utilisateur avec un accès spécial" juste pour donner son avis sur un film? Décidement le web j'ai du mal...
  19. Chéri-Bibis

    Bonsoir

    Ah, deux questions: - Comment on fait pour s'coller une zolie image là sur l'côté? - Pourquoi j'peux pas poster dans l'forum sur les zines ("Des mots pour le bis")? C'est justement çui qui m'intéresse le plus!!!
  20. Salut la compagnie, Lecteur épisodique du forum, j'ai décidé de franchir le portail et donc, selon l'usage, j'me présente: Daniel dit Chéri-Bibi, 32 piges et toutes mes dents. Je fait depuis 1991 un zine -Chéribibi (d'où le surnom hé!)- consacré tout d'abord au punk-rock, au reggae et à divers billets d'humeur, mais qui a souvent fait de la place au ciné, que ce soit pour causer de Mélies, Fantômas, Faster Pussycat Kill Kill, Herschell Gordon Lewis, Six String Samurai, le ciné "préhistorique" (surtout quand y'a Raquel Welch dedans!) et je sais plus quoi, en 15 piges il s'en passe des trucs... Récemment on s'est mis à plusieurs et on a monté une asso afin d'éditer le nouveau ChériBibi, une revue consacrée à la culture populaire en général: musique, cinoche, théâtre, littérature, BD, etc. Le premier n° devrait sortir en février 2007, j'vous tiendrais au parfum. En outre, on prévoit de sortir 3 n° par an. Pour ce qui est du cinoche, à l'heure d'aujourd'hui se préparent des dossiers sur le ciné jamaïcain (dans l'n°1), le western italien (n°2), le porno gore (n°3). Chaque n° exhumera en outre un film "oublié" ou "méconnu" voire inconnu. Bref, des sommaires complets seront postés en temps et en heure dans un topic approprié. Qu'on se le dise! Merci de votre accueil.
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