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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Je me suis fais mon premier HARRY POTTER cet après midi pour faire plaisir à ma femme que j'accompagnais. Bon, j'en attendais rien, je ne connaissais que 30 minutes du Cuaron, et n'ai jamais ouvert les bouquins (pour lequel j'entretiens un certain mépris, je dois bien l'avouer).

     

    Bon, y'a un truc que je n'ai pas compris... Pourquoi il ne se passe rien ?

    Franchement, l'histoire va d'un point A à un point A. En terme de scénar', c'est catastrophique. Il y a des gentils qu'on connait, des méchants qu'on connait, les gentils font des trucs de gentils sans se poser de questions, les méchants font ce qu'on attends d'eux, mais personne ne semble vraiment convaincu ni savoir vraiment ce qu'il fout là. Il n'y a aucun nouveau personnage d'introduit, aucune véritable menace qui pèse sur l'histoire. Y'a un vague mystère qui plane dont on se fout très vite (mais qui est le prince mord-moi-le-noeud?), ça commence sans enjeux et ça se termine sans enjeux. On dirait que rien n'a d'incidence sur rien, comme si il s'agissait d'exploiter des personnages mais de ne jamais créer aucune situation qui pourrait les faire changer ou évoluer.

     

    Putain, moi qui venait l'esprit ouvert, bien décidé à éventuellement réviser mon jugement sur le fond et la pertinence de cette "œuvre", j'ai été soufflé. Un scénario vide et sans intérêt qui se boucle exactement comme on avait pu se l'imaginer (de la scène du "vœux" découle une autoroute sans surprises qui mène à un pseudo dénouement sans aucune gageure), avec quelques petites scènes qui tentent de raconter des trucs entre plusieurs "scènes-vignettes" love-love / humour / suspens qui n'apportent rien de substantiel à l'avancée du récit.

    Un post-apo Italien des 80's possède plus d'épaisseur.

     

    J'ai été quand même épaté les SFX, Yates a quand même du talent, je trouve (même si c'est vrai qu'il semble courir après la touche Cuaron), mais ses idées semblent vraiment gâchées par une histoire qui aurait pu être torchée en 45 minutes.

     

    Bref, je pensais que HARRY POTTER (livres et films) c'était de la merde, et je ressors de la salle en sachant que c'est de la merde. Je m'attendais pas à un matériau révolutionnaire, profond, ou super philosophique, mais pas à un trou noir pareil.

  2. NIKITA est au cinéma Anglo-Saxon ce que ETIENNE DAHO est à MORRISEY, un truc qui a son charme en le remettant dans le contexte famélique de son époque, quelques bons trucs par ci par là, mais tu peux pas t'empêcher que le Rock c'est quand même mieux quand c'est chanté en anglais.

  3. ¡ Hijole ! Effectivement j'avais pas vu !

    C'est cool, Escalante donne quelques infos intéressantes qu'il n'avait pas forcément donné dans d'autres entretiens (notamment la double interprétation du titre)

     

    Moi je m'aperçois que je n'ai jusque là posté aucun lien vers l'interview que j'ai réalisé avec Escalante pour le magazine de Wok'n'woll "NOISE":

     

    http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2009/03/interview-amat-escalante-part-i.html

    http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2009/03/interview-amat-escalante-part-ii.html

  4. Ce qui est bien dans les comédies musicales, c'est que quand elles sont bien faites, on attends avec impatience le moment où ça va se mettre à chanter (Phantom Of The Paradise). Là c'est tout le contraire, on attends le moment où ça va enfin arrêter de chanter, où les acteurs vont se mettre à parler comme des êtres humains normaux. Mais c'est peine perdue, JAMAIS ça n'arrête de chanter.

     

    Le pire dans cette histoire c'est que tout l'aspect musical est très mal mixé. La bande musicale est d'une hallucinante platitude, et le chant semble comme "posé" par dessus la musique, mixé bien au dessus de la musique, si bien qu'il ne s'incorpore jamais au reste. Au final, l'aspect "comédie musicale· révèle tout ses artifices : une comédie musicale c'est des acteurs qui chantent par dessus des bandes. Même de ce point de vue, le film n'arrive même pas à recréer l'illusion que "ça se passe vraiment".

    Si les décors sonnent faux, on pourrait penser que c'est fait exprès, mais l'aspect musical doit donner au spectateur l'impression qu'on chante en live devant lui et que l'orchestre (ou le groupe) est hors-champs. Puisque même l'aspect musical est foiré, force est de constater que le film n'est pas foiré par caprice et amour du mauvais goût, il est juste foiré par absence totale de talent.

  5. C'est marrant cette volonté de toujours vouloir séparer les films de genre et les films "intellos". Entre les deux on croirait qu'il y a le mur de Berlin (ça tombe bien, il est dans Possession le mur de Berlin, non ? Vaut peut-être mieux pas trop parler de sa symbolique, je risque de théoriser et on va me traiter de Nicole Brenez )

     

    Je vois pas trop l'incompatibilité entre un film de genre et un "pensum". De toutes façons, malgré ce que peux en dire Zulawski, son film est bien plus horrifique et terrifiant que les 3/4 des 50 films d'horreur que je me tape par an.

     

    Finalement, si je fais une liste, les films de genre qui m'ont vraiment marqué au fer rouge sont souvent les films de réalisateurs "classiques" ayant parfois œuvrés dans des "films de genre" (1), plutôt que les films de purs "cinéastes de genre". A croire que ceux qui ont une formation "classique" savent mieux que les autres sur quels boutons appuyer, là où les réals' "de genre" semblent passer leur vie à appuyer sur tout les boutons en espérant qu'il y en ait un qui marche.

     

    (1) En gros, je pense à nicholas roeg, de palma, polanski, friedkin, von trier, philip kauffman...

  6.  

    Que peux t-on attendre d'un film réalisé par un spécialiste des effets spéciaux ?

    Un film aux SFX gore et parfaits mais vraiment écrit et réalisé avec les pieds ?

    Gagné.

     

    Dans le genre, ce film se pose en référence.

    Les scènes de meurtres sont d'une violence inouïe, vraiment hyper crédibles, sauf que... Putain que c'est mal écris (le film est bourré de "scènes prétextes", le scénar' tourne violemment en ronds, les personnages sont tous plus creux les uns que les autres), les acteurs sont globalement assez mauvais (la palme à ce "Steve Buscemi à l'argus), et les personnages passent leur temps à réagir comme des putains de golmons

    > Je sais, c'est comme ça dans les films d'horreur, sinon il n'y a plus d'histoire, sauf que dans ce film les personnages sont stupides PARCE QUE les scénaristes n'ont rien réussis à pondre d'autre qu'un scénar' bourré d'incohérences

    Comment Steve Buscemi à l'argus comprends t-il que dans le coffre de la voiture il y a la femme de Ben Kingsley à l'argus puisqu'il ne l'a jamais vu avant ?

     

     

    En plus, Richard Hall tenait un tueur au look terrible et une actrice super bonne, et il ne réussit ni à la rendre sexy (après tout, pourquoi pas, je ne suis pas contre une non-exploitation du sex-appeal des actrices, il n'est écrit nulle part qu'on doive forcément avoir la gaule en regardant un film d'horreur) ni à rendre charismatique sont assassin

    dont on ne saura RIEN, sans pour autant réussir à nous intéresser à l'éventuel mystère de ses origines

     

     

    Bref, un beau rendez-vous manqué.

    Par contre, Richard, garde avec toi l'équipe qui s'est occupé du marketing de ton film, nulle doute qu'ils arriveront à rendre excitant ton prochain projet (sans ta femme dans le rôle principal, s'il te plait : ELLE JOUE MAL ! Merci).

     

  7. C'est vraiment pas tip top quand même. Heureusement que la mise en scène de Scott a toujours la classe parce que pour le reste... Simpliste dans le mauvais sens du terme (limite insultant)

    Et le film insulte qui selon toi ?

    Je ne vois guère que les services secrets américain qui s'en prennent dans les dents dans ce film

    puisqu'ils croient mener la barque alors qu'il s'aperçoivent à la fin qu'ils ont étés le dindon de la farce

     

     

    Simpliste ? Ma 6-T Va Cracker-er est simpliste, les films de Michael Moore sont simplistes, ces films ne nous proposent qu'un seul et même point de vue : celui des prétendues victimes, sans nous restituer la "vue d'ensemble". Body Of Lies est au contraire très complexe, jamais condescendant ou moraliste. Le film ne se contente pas de raconter l'histoire depuis un seul point de vue en occultant le regard de l'adversaire, mais restitue toute la complexité de mener une guerre dans un pays qui n'est pas le sien, dans un contexte hostile, au cœur d'une civilisation qui nous est toujours un peu étrangère (le personnage de Di Caprio a beau parler la langue et être attaché au moyen orient, il reste toujours en marge de ce monde qui ne sera jamais le sien).

     

    Moi j'ai trouvé ce fil vraiment très bon, un scénario adulte, complexe, brutal (à base de trahisons, d'indics sacrifiés, d'assassinats, de torture... bref, la guerre) qui met la lumière sur l'aspect totalement déterritorialisé des guerres du XXIème siècle, où l'ennemi n'est plus un pays ou une armée mais un mouvement tentaculaire divisé en cellules. Le film en dit donc beaucoup sur ces nouvelles méthodes d'espionnage, sur les technologies que l'armée US utilise désormais, et sur l'obsolescence de ce même matériel lorsque les terroristes se passent de la technologie pour communiquer et commettre leurs forfaits. Le film fait probablement référence à la traque difficile de Ben Laden. Un sujet en or qui ne pâtit pas d'un misérable travail de mise en scène, le boulot de Ridley Scott est à ce titre épatante.

     

    Le scénario est terriblement contemporain et extrêmement bien renseigné. Ça ne m'étonnerait pas que le livre dont a été tiré ce scénario ait été écrit avec l'aide d'une grosse ponte des services de renseignements américains.

    J'ai pensé au début que tout allait se passer de manière assez linéaire, mais non, les petites sous-intrigues finissent toujours pas compliquer l'intrigue principale afin de l'emmener plus loin, on croit certains bouts abandonnés mais non, ils reviennent toujours nourrir le flux du récit pour aboutir à des situations vraiment surprenantes.

     

    Le film se permet même de se développer sur la découverte de personnages méprisables, voir franchement détestables

    Crowe est une ordure calculatrice qui veux des résultats, no matter how, Di caprio assassine froidement quelques personnes pour le bien de l'enquête

    . Bref, on ne cherche pas à nous vendre de bons héros américains qui vont sauver ces imbéciles du moyen orient avec leur belle démocratie, chaque camps croit en ses valeurs (et le film ne fait jamais l'amalgame entre musulmans et terroristes, les bas guy sont toujours ceux qui se sont trompés de chemin), chacun fait au mieux vu le merdier, le scénario n'est ni simpliste pas plus qu'il ne résout le nœud de problèmes. Le monde est complexe et le cinéma, pour une fois, ne cherche pas à nous l'aplatir pour nous rassurer.

     

    Des films comme ça j'aimerais en voir plus souvent.

  8. Je ne comprends rien au débat non plus, je crois qu'on ne se comprends pas.

     

    Je ne dis pas que je veux que qu'on fasse des films qui se foutent de la gueule des arabes, je dis juste que j'aimerais voir moins de comédies inoffensives. Sur n'importe quel sujet. Et avant tout sur les sujets sensibles. Je veux que TOUT LE MONDE S'EN PRENNE PLEIN LA GUEULE, y compris les arabes !

     

    Oui, les Farrelly n'ont pas fait que des chefs d'oeuvres, mais au moins les Ricains ont le choix, eux, entre les comédies pour blaireaux et les comédies audacieuses ! Nous on a le choix de rien, entre nos comédies françaises molles du genoux et nos comédies françaises molles du genoux qui copient les recettes américaines, y'a rien. Y'a guère que les Belges pour pondre des trucs un peu corsés. Et encore...

     

    Je prenais ce film comme exemple, il sent la merde, le sujet pris avec des pincettes, les bons sentiments, l'histoire d'amour entre le petit de cité et la petite pute de bourgeoise qui va aboutir parce que nos différences-sont-un-atout-blah-blah-blah (bref, le truc qui se passe jamais dans la vie réelle). J'ai pas besoin d'aller le voir, la bande annonce raconte déjà tout, et ce qu'on n'a pas vu dans les extraits, on l'a déjà vu 100 fois ailleurs dans une même médiocre production.

     

    Et merde, par ma faute on a déjà fait deux pages pour cette bouse.

  9. Un beau gâchis.

     

    L'histoire n'est pas inintéressante, les personnages plutôt sympathiques et bien campés, les relations entre eux relativement captivante pour un film de ce genre, sauf que ce "The Thing dans une station service" est filmé avec les pieds quand on arrive dans l'action. Pas dans un genre illisible "caméra à l'épaule /pris sur le vif", mais plus dans un genre plus conceptuel, genre "montage d'images saccadées", comme si le réal n'avait gardé qu'une image sur deux au montage (dur d'expliquer l'effet d'un point de vue technique) dès lors qu'apparait le "monstre".

    Au final, on ne comprends rien de ce qu'on voit à l'écran (quand je dis "rien", c'est RIEN DE RIEN DE CHEZ RIEN, c'est à se demander comment il est possible de faire plus illisible), on ne peux jamais apprécier la monstruosité de la créature, du coup toutes les scènes intéressantes sont foirées.

     

    Fais chier, car le reste est bien troussé, et y'a même quelques bonnes idées dans le scénar

    (Le type qui doit faire descendre la température de son corps pour devenir invisible aux "yeux" de la créature)

     

    A peine un bon petit film du samedi soir.

  10. Maintenant il arrivera un jour où des réals arabes feront des comédies sur les arabes comme il y a un cinéma pour les noirs aux usa

    Mais je ne veux pas d'un cinéma fait par des arabes qui parle des arabes, pas plus qu'il est dramatique qu'il n'y ait que les réalisateurs afro-américains pour faire des films sur les noirs !

     

    Aujourd'hui c'est chacun sa niche, on a l'impression qu'il y a des sujets interdits si tu es un réalisateur blanc. Pourquoi aucun français n'aurait le droit de réaliser une vraie comédie sur les arabes (une VRAIE comédie, je ne te parle de ce Neuilly Ta Mère - franchement, ce titre, même Bigard oserait pas -qui sent le téléfilm du dimanche soir diffusé en salles), un truc couillu, un peu barré, un peu sec. Un peu Vrai, quoi !

     

    Je te citais TRAVAIL D'ARABE de Philibert, c'est tout à fait ça, mais c'est le seul exemple que j'ai à te donner. Moi j'en veux plus ! Je veux du Farrelly ou De La Iglesia première période à la Française, de l'humour vache qui se foute de la gueule des noirs, des arabes, des français, des juifs. Pas un truc qui s'adresse aux beaufs raciste non plus façon "sketchs de Michel Leeb des 80's", mais un truc vache qui ait quand même un fond "correct" (mais pas politiquement correct). Mais une vraie comédie, pas un truc guimauve où tu retrouves toutes ces tronches de cul de Polyades, Balasko et tout le comité de soutien à Ségolène Royale pour un monde équitable.

     

    Ce "film" est juste un symptôme de cette dictature du politiquement correct qui empêche les scénaristes et metteurs en scène de s'exprimer pleinement, c'est ça qui me rends malade. J'aimerais que ces mecs puissent écrire, bosser, faire des films sans avoir peur de se faire traiter de fâââââââââââââscite au moment de la sortie du film.

    C'est pas que ce Neuilly Ta Mère soit mauvais qui me fait peur, c'est que je sais qu'on aura probablement que ce genre de trucs à se mettre sous la dent pour les 5 ou 10 prochaines années !

  11. Ahhhh la Grande Famille du Cinéma Français ! Ils sont tous bien propres, tous ouverts d'esprits, tous adeptes du multiculturalisme et ils ont décidés de nous le faire savoir !

    Après la bouse de Etienne Chatillez avec Lemercier qui devient noire, voici un nouveau film pour compléter le programme de rééducation antiraciste destiné aux derniers récalcitrants. Un film plein de bonne conscience qui contient probablement autant de clichés sur les jeunes de banlieue qu'une page du journal Minutes.

    Je te trouve bien sévère vu le sujet. Autant le Chatillez possède un postulat de départ assez lourd. J'en ai vu quelques minutes et j'ai cru que j'allais me crever les yeux. Surtout parce que c'est filmé pour les bons bourgeois ... le public de Chatillez donc. Mais là j'ai l'impression que c'est une petite comédie comme on a déjà vu avant et comme on en voit plein dans le cinéma ricain. Placer un mec dans un endroit où il n'a rien à y faire.

    Oui, sauf que les films Ricains dans le genre, ils sont universels, on les regarde aux quatre coins du monde et tout le monde rigole de la même manière (je suis sûr que même en Iran des mecs téléchargent en loucedé les films d'Apatow ou de Ben Stiller et sont pliés en quatre aux mêmes gags qui font hurler de rire les occidentaux). Ici on a droit à une "comédie franchouille", une comédie qui a des chances de te faire rire uniquement si tu es français (les gags UMP feront-ils hurler de rire les chinois ? j'en doute).

     

    Le problème c'est que des français ne peuvent pas réaliser une comédie un peu couillue ou un peu mordante tournant autour des arabes. La seule que j'ai vu qui était vraiment drôle car elle ne prenait pas de gants, c'était TRAVAIL D'ARABE de Christian Philibert.

  12. Seul moment intéressant de ce nanar cosmique, ce plan sur cet émouvant don du ciel :

     

     

     

    Pour le reste, c'est à se demander comment peux t-on foirer à ce point un film... Et comment peux t-on attirer autant d'acteurs connus dans un film sentant aussi fort l'amateurisme.

  13. Ahhhh la Grande Famille du Cinéma Français ! Ils sont tous bien propres, tous ouverts d'esprits, tous adeptes du multiculturalisme et ils ont décidés de nous le faire savoir !

    Après la bouse de Etienne Chatillez avec Lemercier qui devient noire, voici un nouveau film pour compléter le programme de rééducation antiraciste destiné aux derniers récalcitrants. Un film plein de bonne conscience qui contient probablement autant de clichés sur les jeunes de banlieue qu'une page du journal Minutes.

  14. Dans l'enthousiasme, j'ai oublié de signaler le gros point noir du film qui est pour moi la BO : une grosse et vilaine repompe du deux/trois morceaux du score de Donnie Darko, à la note près, avec les mêmes effets et le même genre de mixage aérien...

    Certains ont parlés d'un BO "à la Donnie Darko", mais c'est pire que ça, C'EST le score de Donnie Darko.

    A la rigueur, c'est tellement une copie exacte de ces titres qu'on se demande pourquoi ils les ont ré-enregistrés.

  15. PS : J'ai adore cette scène où les deux ados

    en voiture tentent de kidnapper une meuf pour en faire leur esclave et se font marrave comme pas permis par la meuf en tongs... Je ne m'attendais vraiment pas à ce que la scène parte dans cette direction... La fin non plus, remarquez... Bref, vous l'avez compris, ce film m'a surpris aussi dans son déroulement.

  16. J'ai souvent l'impression qu'il suffit qu'un acteur se lance dans un biopic pour qu'on trouve sa "performance" bonne, que rien que le fait qu'il ait eu le courage de le faire lui donne aux yeux des médias une caution positive, presque incritiquable.

     

    Ceci dit, je viens de regarder le second volet, et force est de constater que ça s'améliore considérablement ! Je crois que l'unité de temps et de lieux jouent en sa faveur. Cassel est un poil meilleur (où disons qu'il était globalement moyen dans la première partie, et qu'il est parfois très bon, parfois très mauvais dans la seconde), même si on a un peu parfois trop l'impression de voir un "jeu de déguisement" à la Patrick Sébastien.

    L'ENNEMI PUBLIC NUMERO UN est mieux monté, mieux rythmé, on y trouve plus d'idées de mise en scène, plus de tensions, plus d'humour aussi (la scène de négociation de la rançon avec le milliardaire est vraiment hilarante). Olivier Gourmet est vraiment méconnaissable, Lanvin est limite un peu ridicule quand même, cependant certaines scènes fonctionnent du tonnerre (la scène avec le journaliste de Minutes dans la grotte).

     

    Bref, au final, je suis moins déçu que je ne le croyais de prime abord.

  17. Perso, je préfère voir le film en l'état que de voir le même film avec plus de plans sur les mecs qui tabassent la meuf, qui la viole à cinq pendant 10 minutes lors de plans insoutenables. Avec l'absence de ce genre de scène, je trouve que le film évite de tomber dans la facilité et les plans "torture porn".

     

    J'ai remplacé les plans qu'on ne voit pas avec mon imagination, en ça je trouve que le film fonctionne très bien, avec ses propres ellipses. Je ne pas resté sur ma faim parce que je n'avais pas faim de "ça". Le film fonctionne plus pour moi comme un drame horrifique que comme un pur film d'horreur. Je l'ai regardé dans le but de voir un film d'horreur, et j'ai vu bien plus que ça. Ça m'a surpris en bien. J'ai été repu.

     

    Après, dans le cadre de Gerardmer, peut-être que vous étiez dans un autre état d'esprit, avec d'autres attentes.

    Plus j'y pense plus j'ai aimé ce film.

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