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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Le mec est aussi d'une grande gentillesse et d'une grande simplicité.

    C'est assez marrant de regarder les interviews vidéos de lui qui trainent sur Dailymotion tournées sur la plage pendant le festival de Cannes. Si tout les réalisateurs de film pouvaient avoir cette simplicité...

  2. GROSSE CLAQUE POUR MA PART !

    Une très très belle surprise. Deuxième film Finlandais cette année à me trouer le cul.

     

    Imaginez un mix entre STALKER de Tarkovki (pour pleins de petits éléments esthétiques finalement pas très importants) et VORACE d'Antonia Bird (pour le trip "forestier et inquiétant") pour un film traitant de... Rhaaaa non, je ne vais pas vous le dire !

     

    FONCEZ ! Sérieux, foncez !

    Le film est court, mais d'une très grande puissance, fusionne le film d'époque, le cinéma d'auteur et le fantastique dans une marmite vraiment singulière. Les acteurs sont hantés, l'histoire et le contexte historique (la guerre entre la Finlande et la Russie, la chasse aux paganisme dans les campagnes reculées) tiennent debout sans rien forcer, chaque scène fonctionne à merveille. Il y a peu de scènes de trouille, mais elles fonctionnent à plein rendement. Des tonnes de plans sont faits pour vous rester longtemps en mémoire. Bref, tout ce qui fait un très bon film d'horreur... Tout en étant beaucoup plus ! Comme Let The Right One In.

     

    Encore une bombe qu'on ne verra jamais en salle.

  3. Sur la base d'une matière débile, personne n'est pas obligés de faire un film débile.

    Verhoeven est parvenu avec STARSHIP TROOPER à tirer un film intelligent d'un roman 1er degré / bas du front.

    Après, ok, entre Verhoeven et les Washo, y'a quand même une grosse fissure. Pour ne pas dire un gouffre.

  4. Les derniers PIXAR m'avaient vraiment zoné de chez zoné (CARS : pitié / WALL-E : zzzzzzz), j'avais pas envie d'aller voir ce film mais j'ai été forcé d'accompagner ma nièce. Sans regrets ! Très beau film d'aventure, palpitant, émouvant, techniquement époustouflant, ça part dans des directions assez inattendues (bon, faut pas avoir vu le trailer non plus... mort aux trailers !), bourré d'idées géniales

    Les chiens qui parlent, putain !

    .

    De plus, la morale du film est loin d'être cul-cul la praline, ce qui ne gâche rien.

  5. Petite question d'un mec qui ne lit jamais de comix de super héros :

    Est-ce que Wolverine dans les BD possède ses "griffes en os" dès la naissance ?

    Je ne sais pas, l'idée m'a parue bizarre... Bon, je ne connais pas trop le personnage, mais dans ma tête les griffes lui avaient été implantées lors de "l'expérience".

  6. Yep, vraiment pas dégueux ce petit DEAD MAN'S SHOES, une sorte de mix entre RAMBO FIRST BLOOD et THEY CALL HER ONE EYE version rosbif et loin du produit d'exploitation qu'on aurait pu attendre d'un tel sujet.

     

    Pas vu THIS IS ENGLAND, donc c'est mon premier Shane Meadows. J'ai été assez épaté par la mise en bouche, un peu lassé parfois par quelques maladresses d'écriture (cette volonté de rompre à tout prix tout suspens à la base était voulu, j'imagine, c'est un choix couillu mais qui est parfois fait au détriment de la tension du film), mais au final hyper emballé par l'ensemble.

    Bizarrement, ça m'a rappelé les derniers films de Stuart Gordon, ses films dramatiques qui semblent presque se chercher une respectabilité, mais qui gardent tout de même un pieds dans le cinéma de genre, quoiqu'ils fassent, tout en s'en cherchant à s'en éloigner constamment. Du coup, la réussite et les faiblesses du film se reposent sur cette ligne de tension.

     

    Détail pas négligeable, le soundtrack est excellent, Calexico, Gravenhurst, Cul DE Sac, et pas mal d'autres artistes que je ne connaissais pas. Une bonne petite surprise.

  7. Ce film c'est juste incompréhensible que ça soit sortis de façon si confidentielle en France.

    Pas étonnant, vu comment ce film a fait l'objet d'une très belle chasse aux sorcière de la part de nos grands quotidiens français "résistants" au moment de sa sortie. Vous savez, ces journaux écrits par de courageux chasseurs de la "bête immonde" (ces mêmes journalistes qui se refusent d'affronter Dieudonné, Soral ou Yahia Gouasmi en débat publique, juste au moment où LA VRAIE BÊTE IMMONDE se pointe et se evrait d'être affrontée sur le terrain même des idées /1/) et du cinéma politiquement incorrect (ces mêmes trous du cul qui ont traités Eastwood de tout les noms dans les 70's et qui l'érigent aujourd'hui sur le trône de la respectabilité, ces trous du cul qui ont crus que Gran Torino était un film où "Eastwood s'excusait" de je ne sais quelle fascisterie).

     

     

    /1/ Seule la courageuse Elizabeth Levy s'y est collée et mériterait de conserver sa carte de presse.

  8. Une poignée, oui : Houellebecq (qui nous a prouvé recemment qu'on ne pouvait pas etre écrivain ET réalisateur "dilletante"), Alain Damasio, Dantec, Philippe Forest... Des gars qui ont un point de vue surplombant sur leur époque, et qui ne se contentent pas de faire des "chroniques de leur quotidien" ou de parler de leur microcosme. Des gens qui se questionnent sur leur temps, sur la littérature, des gens qui expérimentent, tentent des théories, qui essayent d'ordonner le monde a travers sa "mise en fiction", trouver un sens a ce qui n'en a pas toujours. Des gens qui revendiquent écrire des livres qui pourront encore etre lus dans 50 ou 100 ans. On peux trouver ca prétentieux, mais je crois que la bonne littérature doit transcender le temps et qu'un bon écrivain se doit d'écrire pour un lectorat futur. C'est ca le job d'un écrivain. C'est ca qu'on devrait avoir en tete au moment ou on se met a écrire. Avoir cette pression sur les épaules. Malgré le culte de "l'égalité devant l'art", ces théories fausses comme quoi "on est tous artistes", je crois que la littérature est quelque chose de radicalement anti-égalitaire, de violement réactionnaire, que ce n'est pas un médium a la portée de tout le monde (malgré mon amour pour le cinéma, et le fait que je vois plus de films que je ne lis de livres, je reste persuadé que la littérature est la plus haute forme de fiction).

     

    J'ai vraiment l'impression que c'est dans la littérature de genre en france qu'on trouve les derniers écrivains ambitieux. Etrangement, ils sont aussi détestés pour cette meme raison. "Trop ambitieux", "illisible", sont des critiques que j'entends souvent a propos de ces auteurs. Franchement, je prefere 100 fois un "Villa Vortex" de Dantec, partiellement raté parceque tentative d'etre un "roman total", un "roman-monde", ou un Damasio, plutot difficile d'acces parceque construit sur une refonte des méthodes narratives traditionnelles, qu'un livre de Mazarine Pingeot ou d'Amélie Nothomb qui ne sont que des autobiographies masquées. Des livres de pigistes.

     

    Je viens de finir 2666 de Roberto Bolaño y'a quelques semaines, j'en ai été bouleversé physiquement. J'ai été pris d'une fievre a la lecture de ce livre, impossible de penser á autre chose, impossible de le refermer, impossible d'en arriver á bout. Et une fois refermé, c'est un abyme qui s'ouvre sous tes pieds, le vertige devant ce mystérieux complot qu'est l'existence. C'est l'oeuvre d'une vie, l'aboutiossement d'une pensée. On peux sans rougir comparer a Crimes Et Chatiments. On pourra relire ce livre trois ou quatre fois, je pense qu'on y découvrira encore des tas de choses et des sens cachés. Je ne dis pas que la littérature ca ne doit etre que ca, que des chefs d'oeuvres utimes et définitifs, mais je ne vois pas qui en France a pu écrire un livre aussi puissant et abouti depuis Céline. Je n'interdit pas á la mauvaise littérature, aux petits livres d'exister, mais qu'on nous donne au moins quelque chose a macher entre deux merdes. Ca devient pénible de plus chercher les bons livres que dans les rayons "Littérature Etrangere".

     

    J'aime le cinéma Bis en regard du cinéma classique ou mainstream, une sorte de réaction a la norme, lmais pour moi il n'y a pas de littérature "bis", il n'y a que des mauvais livres. Un mauvais film peux avoir des qualités, ses défauts peuvent meme etre des raisons de l'aimer. Mais cette théorie n'est pas applicable pour la littérature. L'écriture nous vient du fonds des ages, c'est quelque chose de mystérieux, d'incontrolable, d'insondable. Ce n'est pas un "outil de communication", c'est un outil pour deterrer ces choses cachées depuis la fondation du monde.

     

    Oui, ce topic est définitivement parti en couilles

  9. Une sorte de James Bond sans action (mais toujours plus intéressant que le dernier James Bond avec action), un thriller politique dénoncant le role des banques dans les ventes d'armes. Bref, ca enfonce un peu des portes ouvertes, je trouve, c'est legerement palpitant au debut mais on a quand meme l'impression d'avoir deja vu ce film ailleurs. Et en mieux.

    L'impression aussi que le film n'est pas super bien écris... Le personnage de Naomi Watts ne sert pas a grand chose par exemple.

    Pas tres bon, pas vraiment mauvais non plus... Un peu l'impression que rien ne se passe tout de meme...

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