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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Non seulement le "trailer" ne donne pas envie d'aller voir le film, mais je me demande bien ce qu'on va bien pouvoir voir d'autre qui n'a pas déjà été montré (si ce n'est des scènes d'expositions et de "drame" téléfilmiques).

    Ca sent vraiment le Julie Lescaut horrifique...

  2. C’est après avoir visionné sur le Net les nombreuses vidéos du rappeur que les services de cybersurveillance ont déclenché la procédure d’intervention.

     

    Eh bien, il était temps, ces vidéos sont en ligne depuis combien de temps ?

    1 an ?

     

    Et dire que ce sinistre pitre se vantait dans le pathétique "documentaire" (plutôt devrais-je dire un reportage sans point de vue) de Romain Gavras d'être inattaquable, de faire peur à la police de Montréal...

     

    "Tu riras moins avec un Glock dans ta bouche"

    (Booba)

  3. J'ai pas trouvé que c'étais le pire en terme d'irresponsabilité, plus la série avance et plus c'est n'imp !

    (et plus c'est moche, vu qu'on se rapproche des années 80).

     

    Du même réalisateur, y'a la version "western" : CHATO'S LAND / LES COLLINES DE LA TERREUR (1972)

    où Bronson joue le rôle d'un indien qui a été forcé à tuer un blanc et qui est poursuivi par une bande de vilains rednecks qui veulent le tuer, violer sa femme et manger son gamin avec des apéricubes. Le message est tout autre, comme quoi on va un peu vite en disant que Winner a été le chantre de l'auto-défense. Je pense juste qu'au fil de ses films il analyse le rapport que son pays entretient avec les armes à feu.

     

    ps : Dans LE JUSTICIER, très belle apparition de Jeff Goldblum à 20 ans dans un rôle de "Punk"

  4. De toute façon, avoir fait une adaptation du roman de JT LeRoy, LE soi-disant génie à la mode du moment, adulé par toute cette intellegentsia américaine me fait doucement rire. Notamment avec toutes les révélations récentes : JT serait un imposteur, un pur produit marketing. Sa pseudo autobiographie Sarah dont est tiré le film est purement bidon.

    En VF ici :

    http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=8869

     

    Vraiment pitoyable cette affaire... Imposture et recherche de célébrité par tous les moyens... Ça en dit long sur l'époque qu'on traverse.

  5. Bon sang, j'ai eu l'impression de voir la version "téléfilm" du film de Depalma (un peu comme le "Shining" version tv)... Quel ennui !

    Ceci dit, les acteurs s'en sortent très bien, Stephen Rea est excellent et Lou Doillon.... Je ne comprend pas ces flots de haine déversés à son égard, elle est pas très bonne actrice mais bon sang qu'elle est belle !

  6. Et toujours pas l'ombre d'un bout de sein à l'horizon.

     

    Par contre, il y a des pieds.

     

    oh oui la scène ou jungle julia fume dehors les pieds sur la balustrade, la pluie qui coure sur ses chevilles...huummm

    Claro, DEATH PROOF est une des expérience érotique les plus stimulantes qu'il m'ait été donné de voir sur grand écran ces 5 dernières années !

  7. Quand on a envi d'être méchant (Comme Superfly les 3/4 du temps) on peut en effet dire qu le cinéma de Mann est parfois poseur.

     

    Mais perso, je préfère dire qu'il est racé et stylisé !

    Je me suis peut-être mal exprimé : Malgré mes réserves, Mann reste et restera dans le top 5 de mes réalisateurs contemporains préférés.

  8. John Hillcoat serait apparement en train de travailler à l'adaptation cinématographique du généralissime et boulversant livre de Cormac Mccarthy (NO COUNTRY FOR OLD MEN), LA ROUTE. (un des meilleurs livre contemporain que j'ai lu ces 5 dernières années)... avec Guy Pearce (yes !!) et peut-être Viggo Mortensen (Bof) !

     

     

    Le film serait produit par les studios 2929 Productions (La nuit nous appartient).

  9. La quatrième saison de Battlestar Galactica étant prévue pour le début du mois d'avril prochain, Sci-Fi Channel US a décidé de faire patienter ses téléspectateurs en vous proposant deux programmes consacrés à la série de Ronald D. Moore.

     

    C'est ainsi que Sci-Fi compte diffuser le vendredi 28 mars à partir de 22h :

    - Battlestar Galactica : Revisited, un épisode permettant de se remémorer les principaux évènements qui se sont déroulés de la mini-série à la dernière scène de la troisième saison, à l'instar de Battlestar Galactica : The Story So Far (qui retraçait l'histoire du pilote jusqu'à la fin de la seconde saison) ;

     

    - Et Battlestar Galactica : The Phenomenon, un documentaire expliquant le succès de la série dans une suite d'entretiens avec les fans et les journalistes de la presse spécialisée.

     

    Restez connectés sur BSG-O pour de plus amples informations !

    http://www.battlestargalactica-online.com/news/158/programmations-inedites-pour-galactica.html

     

    Les 10 premiers épisodes de la quatrième - et dernière - saison de BSG (diffusés en 2x10 épisodes, l'été viendra couper la poire en deux) seront diffusés à partir du 4 avril prochain.

  10. Un film quand même un peu chiant et trop poseur...

    Je suis d'accord, on sent que Mann sacrifie la lisibilité de son histoire à la pose, on se demande parfois franchement où il veux en venir, mais c'est aussi sur ce principe précis que le charme agit.

    Alors... Laissez le charme agir !

     

    En regardant les 5/6 premiers films de Michael Mann, j'ai souvent la sensation qu'il a frappé super fort avec THIEF, qu'il avait mis le doigt sur quelque chose et qu'il a mis du temps à remettre la main dessus (peut-être à partir de Heat - je n'ai pas vu Le Dernier des Mohicans).

  11. Il me semblait qu'il existait un thread sur ce film, mais je ne l'ai pas trouvé.

    Je me permet donc de créer celui-là et de poster la petite review que j'ai écris sur mon blog

    (http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2008/03/la-nuit-des-horloges-jean-rollin-2007.html)

     

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    "Michel Jean m'a alors dit :

    Dans la séquence du film d'ouverture du film de William Wellman "La ville abandonnée",

    sept cavaliers arrivent dans une petite ville de l'ouest. Ils entrent dans un saloon, couverts

    de poussière, épuisés, et accoudés au comptoir ils regardent un tableau en face d'eux sur un mur.

    C'est une peinture naïve, une jeune femme nue sur un cheval noir qui se cabre. C'est comme un

    envol du rêve, une ouverture vers une poésie de l'ailleurs. Un des hommes parle, c'est Gregory Peck.

    Il dit "J'aimerais bien savoir ou galope ce cheval".

    Michel Jean a alors ajouté "C'est pour savoir où galope ce cheval que je pars. Et quand je l'aurais

    trouvé, tu viendras me rejoindre petite fille".

    Depuis, je ne l'ai plus jamais revue. Peut-être qu'il a trouvé"

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    Anachronique. Le dernier film de Jean Rollin est une expérience sauvagement anachronique. Un "entre monde" totalement coupé du temps. Ou alors figé dans une toute autre époque (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitreuuuh). Bon, vous allez me dire, ce n'est pas nouveau, à la fin des années 60 Jean Rollin était déjà un personnage totalement anachronique, originellement en rupture avec son époque. Son univers, sa poésie désuète, son inspiration, lui, il la tient plutôt de la littérature fantastique du XIXe siècle. Et ce n'est pas parce que (selon Philippe Muray) "le XIXe siècle est le prototype de ce qui advient au XXe siècle", que le XXe siècle a été tendre avec les artistes qui voyaient en cette période le dernier "âge d'or", pressé qu'il était à mettre les 18 siècles d'histoire qui l'ont précédé à la poubelle.

     

    En voyant ce film, rempli de livres, de peintures, de sculptures, d'objets, peuplé de références et d'auto-références, je me demandais ce que pourrait bien en penser un adolescent du XXIe siècle. Sûrement rien. Nulle doute que ce film évoque un monde aujourd'hui quasiment mort et enterré.

     

     

     

    Jean Rollin sent qu'il s'engage dans la dernière étape de sa vie. Sachant pertinemment qu'à sa mort, peu de gens se battront pour défendre sa mémoire et son œuvre, il a décidé de nous livrer son "film-testament" afin de nous expliquer de quelle manière il aimerait qu'on se souvienne de lui.

    LA NUIT DES HORLOGES est le film d'un homme qui vît déjà au milieu des fantômes. Une traversée de l'univers mental et diégétique de son auteur. Au début du film, le personnage interprété par Ovidie rencontre un spectre qui l'invite à partir sur les traces de Michel Jean, son oncle cinéaste et écrivain récemment décédé. Sur son chemin, elle va visiter une série de lieux et faire un tas de rencontres avec des fantômes, des êtres de fiction errants depuis la mort de leur créateur, et même de vrais êtres vivants. Ce qui permet à Jean Rollin de convoquer une dernière fois tous les membres de son panthéon personnel, ses acteurs fétiches (seul manque Brigitte Lahaie, ce qui reste quand même très problématique) et ses plus belles créations fictionnelles.

     

     

     

    Jean Rollin, de son vrai nom "Jean Michel Rollin Le Gentil" parle donc de lui au passé. LA NUIT DES HORLOGES est un discours de Jean Rollin vivant sur le Jean Rollin mort. Un hommage qu'il se rend à lui-même, mais sans pour autant verser dans un narcissisme vain. Bien au contraire, Jean Rollin tente d'expliquer à travers ce film pourquoi un auteur n'est jamais que la somme de toutes ses fictions. Qu'il est à la fois le créateur et ses créations.

    Au fond, c'est un vieux principe théologique que Jean Rollin ré-importe dans son propre univers diégétique. Ce genre de réflexions et ce type de mise en abime, qu'on retrouve volontier dans la littérature, se fait plutôt rare au cinéma. D'où cette impression tout au long du film d'être, non seulement dans un environnement esthétique singulier, mais également au cœur d'un discours-dispositif quasi inusité.

     

     

     

    Le résultat est pour le moins déconcertant, impalpable et franchement intemporel. Tour à tour émouvant, insolite, philosophique, funeste, énigmatique, codifié, LA NUIT DES HORLOGES est un objet qui ne se laisse pas facilement saisir ("toutes les vraies énigmes sont insolubles" nous dit la veuve), même pour les fans les plus ardus du maestro. Autant dire que le newbie qui n'a jamais vu un seul film de Jean Rollin ferait mieux de retourner étudier la filmographie du bonhomme avant de s'attaquer à cette montagne Russe.

    D'ailleurs, le film ne fait aucun effort pour les séduire, même si le point de vue sur le film est celui d'Ovidie, le seul personnage étranger à l'univers de Rollin, esprit vierge cherchant constamment quelque chose auquel se raccrocher dans ce grenier poussiéreux rempli de souvenirs et de spectres.

     

     

     

    Paradoxalement, LA NUIT DES HORLOGES est un "pur Rollin" en même temps qu'il démontre une étonnante capacité à se renouveler. Jusque dans son approche de l'image numérique, souvent belle et soignée. Ce dernier "baroud d'honneur" semble l'avoir stimulé. En effet, si le syle Rollin est toujours là (et bien là : cadres fixes, diction assez particulière des acteurs, montage image et son parfois approximatif), LA NUIT DES HORLOGES ne ressemble qu'à lui-même tant sa volonté d'être un "film somme", touchant et respectueux de son public lui donne un cachet quasiment inédit. Malgré ses défauts (certaines scènes vraiment too-much, vraiment mal fichues et franchement ridicules), le dernier Rollin est probablement le meilleur film de sa période "contemporaine". Maintenant, sans doutes faut-il le découvrir seul, loin des rires nerveux que son style déclenche systématiquement dans les salles obscures. Car pour peu qu'on aime le ton si solennel, si sérieux des films de Rollin, pour peu qu'on apprécie la poésie désuète de ses images et de ses mots, pour peu qu'on aime se laisser prendre au jeu, mieux vaut ne pas se mêler aux petits rigolos venus rire de ce cinéma d'un autre monde.

     

     

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