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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Tu as sans doute raison sur le fait que PTA fait un état des lieux du début du XXième siècle au USA mais ceci renforce le contraste avec aujourd'hui d'où mon impression d'un discours (critique ?) vis à vis d'une société qui c'est perdu, mais dont les racines des femmes et des hommes qui la constituent sont des immigrés, des "évadés" du vieux continent fuyant la famine (Irlande), la pauvreté (Italie) et plus récemment le Nazisme avec les Juifs ou cherchant une terre, un paradis, un eden.

    Tu oublies la fuite des persécutions des protestants en Europe, qui est fondateur dans l'édification des Etats-Unis (et qui explique sûrement cette tolérance qu'ils peuvent avoir pour les mouvements religieux déviants, voire sectaires, choses qui ne serait jamais arrivé si les premiers colons avaient étés principalement des catholiques... Remarque, il n'y a qu'à observer l'Amérique Latine pour en avoir une idée).

     

    Les origines de la population induit fortement aux réactions qu'auront les Etats Unis dans les conflits militaires entre intérêts économique et volonté de prêcher la démocratie si ardemment défendue sur leur sol mais également dans leur rapport au territoire (un patriotisme qui ressemble à du fanatisme) à la politique, à la démocratie (ou plutôt à une certaine idée de la démocratie) bref un comportement ambiguë je trouve vis-à-vis des institutions (politique et religieuses)

    On dit souvent que les Québécois parlent aujourd'hui mieux le Français que nous, Français.

    Dans le même ordre d'idée, il me semble qu'aux Etats-Unis survit mieux qu'en Europe la "vieille mentalité Européenne", que nous avons tout simplement jeté aux oubliettes depuis la période des Lumières, alors qu'elle subsiste très fortement là-bas à l'état de traces : cet ardeur religieuse, ce fondement religieux du politique (on continue de jurer sur la Bible dans les tribunaux, le Président rentre en exercice en jurant devant Dieu qu'il va mener à bien son mandat), le rapport très intense qu'ils entretiennent avec leur terre (même 500 ans après, chaque Américain continue de considérer sa terre comme une terre d'exception, où tout est possible, une terre de la nouvelle chance pour ceux qui montreront assez de pugnacité).

     

    C'est un peu "l'expérience Européenne" qui continue son chemin sur un autre continent, ce qui explique probablement la haine que "nous" pouvons avoir à leur égard, car elle agit sur nous comme un miroir uchronique qui nous montre ce que nous serions peut-être devenus si nous n'avions pas rejetés 17 siècle d'Histoire et de théologie au cours du XVIIIe, lorsque nous sommes rentrés dans cette période nommée "modernité" (il y aurait d'ailleurs à ce titre un film très intéressant à faire là-dessus, sur l'héritage culturel et religieux perdu et/ou rejeté des Européens - si c'était le cas, nulle doute qu'on traiterait le metteur en scène de réactionnaire, alors inversement nous courrons voir les films Américains qui font "œuvre" de cette auto-analyse... Comme quoi 2000 ans plus tard, il est toujours plus simple de voir la paille dans l'œil de son voisin, blablabli blablabla...).

     

    Quant à l'article sur le "Christianisme latent" de PTA, il ne rentrait pas dans les détails, il évoquait juste cette idée (comme si elle paraissait évidente), que j'ai tenté de développer un peu plus haut...

  2. C'est marrant les interprétations qu'on projète sur un film, perso je ne suis pas persuadé que le film "dénonce" (horreur de ce mot) "la mascarade d’un pays schizophrène", il me semble au contraire que PTA fait de son film une sorte de "radiographie des origines" de son pays de laquelle il ne s'exclu pas (il travaille à Hollywood quand même, a fait des films avec des scientologues, il serait quand même malvenu de sa part de "dénoncer la schyzophrénie de son pays").

     

    Je ne sais plus qui dans je ne sais plus quel article mettait à jour le "christianisme latent" des films de PTA.

    Si tu le prend sur ce versant, il parait loin de cracher dans la soupe : la figure du faux prophète ne sert pas à "dénoncer" la religion, mais à dénoncer ceux qui utilisent la religion à des fins personnelles ("Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui donnent en spectacle : quand ils font leurs prières ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et es carrefours pour bien se montrer aux hommes. Evitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer, autrement il n'y aura pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux" - Livre de Matthieu 5,36-6,6).

    Le film pourrait très bien être compris comme une critique de ceux qui se sont qui se sont éloignés de la "Vraie Croix" (comme on disait au temps des croisades).

     

    Idem pour le pétrole, il me semble que PTA l'utilise comme une métaphore de la perte de ce qui fait aux origines de nous des hommes : notre Humanité, c'est à dire notre capacité à nous émouvoir et à procréer et chérir notre descendance. C'est comme si l'entrée dans la modernité était au prix de la perte de cette humanité, comme si l'homme était désormais coupé des autres, comme si l'homme était devenu une singularité autonome, plus connectée aux autres, ne partageant ni une culture commune, ni une religion commune, un but commun (aux origines : bâtir un pays libre dans l'amour de Dieu : édifier utopiquement une sorte de terre promie).

     

    Le XXème siècle étant le siècle où l'on a tué Dieu (même si l'idée était déjà prégnante au XIXe), TWBB pourrait être une critique d'une humanité égarée sur les voies du modernisme et des idéologies en kit qui ont remplacées les vieilles valeurs.

    J'ai le sentiment que Malick n'en dit et n'en pense pas moins.

  3. Quand je parlais de Lynch, c'était pour parler de films assez bizarre où parfois il faut faire le puzzle soit même pour bien le comprendre... ce n'était peut être pas la bonne comparaison.

    Je pense que Kelly est un artiste de notre siècle qui vient juste de commencer. Lynch c'est le siècle dernier et pour les branle bites de 40ans

    Héhé, l'Histoire nous départagera.

    Rdv dans 50 ans

     

    Franchement, je ne veux pas donner l'impression d'enfoncer le clou ou de jouer les relous qui ne lâchent rien, mais je ne vois pas ce qu'il y a de "bizarre" dans SOUTHLAND TALES.

    Dans l'ensemble, je trouve l'approche "Etrange" très conventionnelle (très XXe siècle, justement), d'ailleurs je trouve qu'elle ne fonctionne pas parcequ'elle ne m'a pas permis de m'impliquer émotionnellement dans le film (peut-on ressentir quoi que ce soit pour des silhouettes à peine esquissées et mal incarnées ?)

  4. Et franchement, aller dire que Richard Kelly a fait une bouse prétentieuse pour ensuite s'astiquer la nouille sur Lynch (faudra d'ailleurs m'expliquer le rapport entre les deux), c'est quand même à mourir de rire !

    Ce n'est pas moi qui ai commencé, c'est Stéphane qui a dit "je sens que l'on va reprocher à ce film ce que l'on ne reprochera jamais à Lynch par exemple", j'ai donc continué sur la lancée, c'est tout. C'est clair que Kelly et Lynch ne jouent pas dans la même cours, Lynch est un artiste, Kelly est un entertainer (je dis ça sans mépris) parfois inspiré.

     

    Ceci dit, tu oublies de dire (ou tu oublies tout court) qu'il y a aussi énormément d'humour chez Lynch (même dans Inland Empire, pourtant réputé extrêmement hermétique).

     

    Enfin, c'est encore pas cette fois que nous allons pouvoir nous faire un avis sur Richard Kelly.

    Je trouve ce film raté et lourdingue, je trouve que c'est un film qui ne parle de rien, mais je reste ouvert à la suite car je reste quand même un grand admirateur de Donnie Darko (enfin, de la version sortie en salle, pas de l'imbuvable directors cut). J'espère juste qu'il va s'atteler à des sujets à la hauteur de ses limites et de son talent.

  5. Relis ce que j'ai écris, je n'ai pas dit que Kelly était un "wanna be Lynch"; juste un "wanna be quelque chose" - un "Wanna be jeune réalisateur visionnaire génial", sûrement ce qu'il n'est pas).

     

    Ceci dit, je n'ai aucune haine à son égard, il a sûrement fait ce film avec de très bonnes intentions, je trouve juste qu'au final, son talent s'est révélé moins grand que ses prétentions et que le film cours après sa grandeur. Et c'est bien ce qui est le plus embarrassant en le regardant.

  6. Un procès d'intention est "une accusation portant, non sur des faits, mais sur des intentions qu'on prête plus ou moins gratuitement à l'adversaire" (me dit mon dictionnaire).

    J'ai beau relire ma phrase, je ne vois pas...

     

    1/ SOUTHLAND TALES est aussi nul que DUNE, ce n'est pas un procès d'intention mais un avis. Tranché, certes, mais un avis.

    2/ Que Kelly ai pensé à Rebekah Del Rio en la voyant dans le film de Lynch, c'est un fait. Je lui accorde le bénéfice du doute, cependant...

    3/ Je n'aime pas Moby, je trouve que sa musique n'apporte rien à ce film, ce n'est pas un procès d'intention mais encore un avis.

  7. Wow, idem, j'ai passé un très bon moment même si on a du mal à avoir de l'emprise sur la première partie du film.

    L'acte de création et le lien communautaire pour combattre le "nouveau monde" des comptables et des banquiers (je suis allé le voir au Comoedia, tout un symbole), c'est naïf mais jamais stupide, engagé sans être lourdingue, touchant sans être mièvre. Gondry est toujours "on the edge", mais sa bonne foi et son amour du travail bien fait fait qu'on lui pardonne tout. D'autant plus que Jack Black semble retrouver sa candeur des origines : on jurerait voir son premier film.

  8. Mais je sens que l'on va reprocher à ce film ce que l'on ne reprochera jamais à Lynch par exemple

    Normal, Lynch c'est Rembrandt, Kelly est un peintre de MJC.

    La comparaison n'est cependant pas entièrement hors de propos, tant SOUTHLAND TALES arrive parfois à se hisser au niveau du plus mauvais film de Lynch : DUNE.

     

    Preuve encore que Kelly n'est qu'un petit wanna-be : il lui a piqué Rebekah Del Rio.

    De plus, Lynch n'aurait jamais eu le mauvais gôut de demander une BO à ce tacheron de Moby.

     

    Vous avez de la chance d'avoir eu le DVD zone 1 en avant-première !

    Les voies du téléchargement sont impénétrables.

  9. J'ai mal au coeur pour le pauvre diable qui a réalisé cette bouse prétentieuse, bordélique et inbitable.

    Le film s'est pris une énorme taule au box-office US ? Voilà peut-être ce qui arrive quand on pète plus haut que son cul et qu'on pèche par excès d'ambition.

     

    "Visionnaire" par ci, "visionnaire" par là... Alors c'est aussi simple que ça, il suffirait de citer le nouveau testament tous les quarts d'heure et de parler superficiellement des problèmes de la société contemporaine pour passer pour un cinéaste "visionnaire" ? Le "visionnaire" est "celui qui a vu", donc celui "qui donne à voir" à ses contemporains. Visiblement, Richard Kelly a pris la posture très au sérieux, seulement derrière ce gloubiboulga post-moderne, il n'a RIEN à raconter. Mieux, le film est incompréhensible, le scénario et le montage fleurent bon le premier jet mal dégrossi (et quelle pathétique direction d'acteur)..

     

    Au grand dam du spectateur qui se demande où ce putain de film peut bien aller. Il attend avec beaucoup de patience une fin qui est à l'image du reste du film : des idées, des références, des citations, mais pas l'ombre d'un récit pour canaliser cette énergie débordante.

    C'est dommage car cette idée de présenter la Californie comme un avant-poste de tous les nihilismes modernes (y'a du Bret Easton Ellis là dessous, et si Kelly a de bonnes références littéraires, son film ressemble malheureusement à du très mauvais Fincher en roue-libre) était pourtant très intéressante. A la rigueur, c'est le seul élément scénaristique à tirer de cette mélasse.

    Double déception. Triple, même.

  10. Je me suis gentiment fait chier, le film m'a paru trop long (j'ai un peu dormi au milieu), la musique m'a cassé les oreilles. C'est moins pète-couilles que Magnolia mais ça dure quand même une heure de trop.

     

    Sinon Daniel Day-Lewis est très bon et la fin est excellente niveau pétage de plombs.

    Bof, c'est la scène la moins intéressante du film, je trouve, qui empêche même le film à mes yeux d'être un chef d'oeuvre, DDL en fait des caisses, je le trouve un peu too much à ce point du film.

    Sinon, j'ai été estomaché par l'ensemble, une vraie montée en puissance, un vrai crescendo qui ne débande pas mené par de vrais belles images, des putains de plans hyper intenses comme on n'est plus habitués à en voir que dans les films de Malick ou de Cimino.

    Le soundtrack est fabuleux, lui aussi. Rien à redire.

    J'y retourne bientôt avant qu'il disparaisse des écrans.

  11.  

    JESSE PHILIPS

    Né en Pennsylvanie en 1979, Jesse Philips grandit entouré de comic books, de jouets et de bombes de peintures. Dessinateur obsessionnel, grapheur à ses heures (sous le pseudonyme de 1Shtar), il passe une partie de son adolescence à voyager en compagnie de ses parents à travers les USA et l'Australie.

    C'est au Japon qu'il se pose une première fois pour étudier la typographie à l'Ecole de Design d'Osaka. Diplômé depuis 2002 du "College of Art and Design" de Minneapolis, Jesse Philips vît aujourd'hui à Albuquerque, Nouveau Mexique, où il est designer/illustrateur free-lance.

     

    Cette exposition, organisée par l'éditeur Black Cat Bones, regroupe les plus belles sérigraphies que Jesse Philips a réalisé pour un certain nombre de festivals de films indépendants, ainsi qu'une série d'affiches de concerts où se croisent quelques grandes figures du cinéma bis.

     

    Du 26 mars au 29 avril à l'Espace Rencontre du Comoedia.

    Vernissage le mercredi 26 mars à 19 H (sur invitation : écrire à info (at) blackcatbones.org)

    Infos : http://www.blackcatbones.org

    http://www.jessephilips.com/

     

  12. J'aurais bien mis Ayako Wakao (la plus belle de toutes), mais suis pas sûr qu'elle entre dans la catégorie B Queens

    Ouais, j'y avais bien pensé, elle est pas loin d'être numéro un dans mon coeur, mais effectivement, elle est plutôt à classer aux côtés d'Ana Karina et de Monica Vitti

  13. que 6 pour un tel concept il y aurait quantité de femme à épingler

    Clair, malheureusement on est un peu limité au niveau du budget, donc...

    Et puis comme disait Tina Turner : "Simply the best" !

     

    Merci pour vos réponses, je vous tiens au jus de l'avancée du projet !

  14. Je ne sais pas où poster ce message, donc je pose ma crotte ici.

     

    Avec BLACK CAT BONES, on aimerait tirer une série de six portraits sérigraphiés (illustrés par le même dessinateur) des six plus belles B-QUEENS du cinéma bis (peu importe la période).

    J'ai quelques noms en tête (Barbara Steele, Meiko Kaji, Soledad Miranda...) mais avant de ma lancer, je voulais vous demander votre avis à tous afin de ne pas oublier la perle rare.

     

    Ma question est donc la suivante :

    Selon vous, quelles sont les six des plus inoubliables B-QUEENS ?

  15. Perso, j'ai pas trouvé que ça cassais des briques...

    Ca commence vraiment très bien mais scénaristiquement parlant, ça s'embourbe à vitesse grand V, l'histoire sert juste à nous mener à une sorte de réflexion sur le devenir de cette Amérique complètement coupée de son ontologie.... Ce qui était prenant dans le livre de McCarthy (l'écrivain est à la fin de sa vie, il est donc bien placé pour réfléchir au sujet) ne prend pas vraiment, on a du mal à croire à la crise que traverse ce Sherrif vieilissant (Tommy Lee Jones, première fois que je le trouve sans charisme). J'ai l'impression que les Frères Coen sont un peu trop jeunes pour prendre en compte cet aspect réellement dramatique dans le roman. Du coup, ils ratent de retranscrire une bonne partie du "fond" du roman/film (on comprend le message mais il n'atteint jamais le spectateur via les images).

     

    Si on s'en tient à l'histoire et au genre qu'ils abordent, là non plus rien de palpitant. Les scènes dans le 1er motel sont géniales, surprenantes, excitantes, mais à partir du milieu du film, les Coen ne cherchent plus à nous stimuler et j'ai l'impression que le film tombe dans une espère de rond-rond.

    Face à l'ennui grandissant, je me suis dit que la fin allait révéler quelque chose de précis, un message, une image de fin inoubliable, une révélation en rapport avec toutes ces ellipses si brutales, mais non... Rien. Un petit monologue qui ressasse une idée qu'on avait déjà saisi très vite après le dialogue entre le Sherrif et le gros flic une heure avant.

    Seul le personnage joué par Javier Bardem est incroyable. Badem le joue avec une rare intensité. Un peu maigre tout de même pour me contenter..

  16. Cette haine se comprend aisément quand on voit la campagne publicitaire racoleuse d'Europa (CE FILM EST UNE DEBAUCHE DE MES COUILLES SUR TON NEZ)

    Juste comme ca en passant, cette mention debile sur l'affiche a ete imposee a la production. Sinon, c'etait la censure.

    On les a obligé aussi à l'écrire en très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très gros sur l'affiche aussi ?

  17. Cette haine se comprend aisément quand on voit la campagne publicitaire racoleuse d'Europa (CE FILM EST UNE DEBAUCHE DE MES COUILLES SUR TON NEZ) et le mensonge qu'il y a eu sur la marchandise (surtout pour les lecteurs de Mad aguichés depuis 1 an par les très excitantes photos des previews).

     

    Quand le consommateur ayant encore un peu de sens critique (et un vrai amour du cinéma en tant que médium) en a marre qu'on le prenne une énième fois pour un con, il se lâche, ça ne m'étonne pas.

     

    Perso je n'ai pas de haine car je me suis habitué à ne rien attendre du cinéma de genre français (ce qui permet en retour d'être parfois très très agréablement surpris, ex : Calvaire), mais je comprend la colère des gens qui ont marchés dans la propagande Europa/Mad et qui se retrouve encore une fois avec une daube frelatée.

  18. J'ai trouvé pour ma part le film admirablement écris...

    J'avais peur tout le long de la projection que le film parte vers une direction "film de fantome contemporain vu et revu" (façon The Others ou Fragile, ambiance confrontation entre fantome acrimoniques et êtres vivants subissant, surmontant, puis prenant le controle de la situation) et j'ai été très étonné de voir que le scénariste avait habilement contourné tous les lieux communs inhérents à ce genre de films.

     

    La fin n'est pas ce qu'il y a de meilleur dans le film, par contre j'ai été littéralement aspiré par ce film, sa mise en scène, son soucis du détail, son esthétique global...

    Un gros coup de coeur pour ma part.

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