Ce qui fait le plus peur avant d'aller voir NEXT, ce n'est pas forcément Cage, mais plutôt Lee Tamahori lui-même qui, finalement, s'en sort pas trop mal, vu le challenge que représentait ce film (il s'agissait ni plus ni moins de réinventer le principe même d'action : une action qui en relance une autre- le schème sensori-moteur comme disait Deleuze), étant donné que les actions sont devinées par le personnage principal, le pari n'est pas évidemment entièrement gagné - pour ça il aurait fallu embauché Mc Tiernan - mais il reste tout de même quelques belles idées et une fin assez inhabituelle dans ce genre de prods).