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FUCK YOU BILL MURRAY

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Tout ce qui a été posté par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Ca frise l'ennui, intrigue molassone, mise en scène minimum syndical (à croire que Cronenberg s'emmerde quand il filme.. et c'est peut-être le cas), personnages sans envergure (Cassel énervant à souhait, pour changer, personnage de Naomi Watts pas vraiment développé, Mortensen joue les hommes mystères... dont on se fout des mystères), bourré d'ellipses pour le coup assez mal venues, mais le pire reste encore cette tentative de nous faire croire que les "bad guys" sont des immigrés Russes. On se force à croire la première demi-heure pour rester dans l'ambiance du film (le début est, avouons-le, comme dans HISTORY OF VIOLENCE, super prometteur) mais on est très vite agacés par cette accumulation de tics, de faux accents, de poses. Reste tout de même un beau morceau de bravoure : la bagarre au bain-douches.
  2. Bad news, Argento a annulé sa venue à Lyon à cause des grêves des cheminots... La projo et l'expo ont quand même lieu, évidemment... Ca va être juste plus tristounet que prévu...
  3. LE COURRIER, un quotidien Suisse romand. J'y écris avant tout des piges "BD", mais là, comme j'étais le seul à avoir vu le film (et encore, il y a bien longtemps, trop longtemps, d'où une certaine difficulté de parler du film en lui-même), c'est moi qui m'y suis collé.
  4. Les scénaristes de HEROES ne sont pas en grêve depuis 2 mois, là ?
  5. Perso j'aurais bien aimé en recontrer plus des étudiants comme ça à la fac de ciné, quand j'y étais (y'a pas si longtemps) je me sentais plutôt cerné par les fans de Luc Besson et de Fight Club...
  6. Ca sent "le film à une idée" pour un "Poelvoorde qui fait du Poelvoorde"...
  7. Ahhhh vous n'êtes vraiment pas sensibles à la poésie Moi ce film m'a bien retourné la tronche, immersion tortale du début à la fin. Paranoid Park est une sorte de "Crimes et Chatiments" post-moderne, un voyage à travers les sentiments de culpabilité (et non les "pensées de culpabilité", ce qu'aurait probablement fait un cinéaste français) d'un ado ayant commis malgré lui "l'irréparable". On est bien plus dans le pur registre sensitif que de l'analyse phénoménologique d'Elephant (par exemple), ce qui est plutôt une bonne nouvelle, tant j'étais persuadé que Paranoid Park ne serait qu'un écho faiblard des autres films de GVS (qui ne m'avaient cepenbdant pas passionnés plus que ça). Bref, je n'avais pas fait un tel voyage depuis Inland Empire. Ahhh, heureusement que le cinéma est là pour nous faire de temps en temps sortir de nous.
  8. 100 % d'accord avec MovieRev, HEROES plus ça viens plus ça se Smallvillise...
  9. Je pensais qu'il était parti se cacher dans un trou, lui
  10. Arf, nous voilà face à une sorte de MINORITY REPORT (l'ambiance du film, les décors, le design général du film, on y retrouve même de la publicité "déguisée" pour Saint Gobain, DELL) à la sauce EUROPA CORP (des vilains venant des pays de l'est, du sport de combat, une mise en scène transparente malgré pas mal d'effeorts et de bonnes idées). En rentrant dans la salle jétais vraiment parti pour donner sa chance à ce film, mais dès la première scène /petit spoiler/ (deux femmes parlent calmement dans une voiture, je me suis mis à attendre le moment où une voiture allait les percuter sur le côté)... Qu'est-ce qui finit par se passer au bout de 2 minutes ?/fin/. Le film se déploit ensuite assez énigmatiquement durant les 10 minutes suivantes, à travers des scènes qui ne raccordent pas bien entre elles, et dont on sait qu'elles vont prendre sens au fur et à mesure. Pourtant, malgré cet effort pour dilater le temps, brouiller les pistes, on commence à faire malgré soi des suppositions sur la suite des événements. Evidemment, le scénario qu'on s'est superficiellement bricolé dans la tête prend forme sous nos yeux et se révèle ÊTRE le scénario du film (on a deviné les liens qui vont unir les personnages, leurs secrêts, la façon dont ils vont réagir ou être utilisés, la façon dont les événements vont s'imbriquer entre eux). On passe donc le reste de la séance à s'ennuyer ferme, à espérer que l'histoire déraille un peu. Evidemment, jusqu'à l'image finale, ça n'arrivera quasiment pas. Bref, une séance qui m'a rendu passablement triste. Triste de voir que malgé des efforts notables (certains décors sont vraiment mortels, cette vision du "Futur à la française" accouche parfois de bonnes choses), l'écriture du film est baclée, les seconds couteaux sont à côté de la plaque (ce personnage ridicule du drogué, pitié, n'en jetez plus, idem pour le gros flic de la DST), et la mise en scène fait ce qu'elle peux pour dynamiser une histoire ennuyeuse à mourir. Seul Dupontel assure un minimum (même si il joue "du Dupontel" : le mec ultra calme, toujours prêt à exploser d'une seconde à l'autre). Bref, bilan très négatif.
  11. Je ne savais pas, au temps pour moi. J'ai trouvé le film si médiocre que j'ai réellement cru que c'étais un produit de major.
  12. Mazette, quel excellent film que voilà ! Visiblement, je ne sais pas trop pourquoi, mais le film semble être victime de multiples procès d'intentions (surtout dans nos contrées, où l'anti-américanisme est une seconde nature) J'étais comme vous tous assez méfiant vis à vis de l'idéologie à priori déployée dans ce film, et j'ai été très surpris de découvrir un film intelligent, courageux, audacieux. Effectivement, le film ne verse pas dans la mauvaise conscience et l'auto-flagellation vis à vis de la situation au moyen orient, préférant utiliser une situation donnée pour spéculer sur les relations ambigues qu'entretiennent les USA avec les Emirats Arabes. C'est toujours ça qui m'a fasciné dans le cinéma US, cette capacité qu'ils ont de produire des films sur le présent, de construire des fictions d'après des problèmes géopolitiques actuels (alors que nous, français, commençons seulement à faire timidement des films sur la guerre d'Algérie). Ainsi, le film est raciste et prend les arabes pour des trisos. Ah bon ? Moi j'y au plutôt vu 1/ du point de vue de la "petite histoire" (l'histoire intime) une histoire d'amitié entre un soldat Américain et un soldat Arabe, une histoire qu'il revit par ailleurs 2 fois, /SPOILER/ puisque Ronald Fleury va perdre quasiment coup sur coup son ennemi Américain et son ami Arabe (bref, la théorie de l'éternel retour, c'est bien ce que le final explicite, l'impossibilité d'arrêter l'histoire)./FIN DU SPOILER/ 2/ du point de vu de la "grande histoire" (l'Histoire) une volonté d'expliquer la complexité de la situation au Moyen Orient, sans jamais diaboliser la population arabe (on y voit le soldat Arabe avec sa famille - donc à travers lui la famille Arabe typique - prenant soin de ses enfants, de son vieux père, avec sa femme, inspirant à rien de plus qu'à une vie paisible : la scène chez son ami Arabe est par ailleurs en miroir avec celle chez son ami Américain, tous semblent aspirer à la même chose, sont confrontés à la même douleur, et c'est peut-être ici que le bas blesse, le film est peut-être un peu trop précautionneux à ne choquer personne, à éviter tout manichéisme). On y voit aussi en fond de l'histoire la société Arabe, avec sa singularité, ses spécificités. Ce n'est pas approfondi (ce n'est pas le sujet du film), mais ce n'est pas non plus superficiel, je pense que le film prend quand même bien soin d'aller au delà des stéréotypes delivrés par les grands médias Américains. Bref, le film est loin de jouer à l'amalgame Arabes / Musulmans = terroristes. Le film serait simpliste. Ah bon ? Moi j'y ai plutôt vu des gens lutter, non seulement entre camps adverses, mais aussi dans leur propre camps : Le prince Arabe doit faire en sorte de gérer la situation sans perdre la face vis à vis de la population ni des pouvoirs religieux. Le chef du FBI doit faire face aux attaques des politiciens qui veulent le voir tomber, donc faire tomber de fait l'opération. Le colonel Al Ghazi doit jongler avec des ordres contradictoires venant de sa hierarchie, un peu splitté au début entre son mépris des Américains et son devoir de mettre la main sur les terroristes, hésite à utiliser ses "contacts" pour faire avancer l'enquête (repousser la possibilité d'interroger un terroriste repenti pour faire avancer l'enquête par peur que les Américains s'en attribuent le mérite). Bref, il ne s'agit pas des bons soldats Ricains contre les méchants Arabes. Il n'y a qu'un type de méchant arabe : le terroriste. Le reste des Arabes représentés sont soit des familles lambda, soit des personnes prises entre différents groupes de pressions. Alors oui, le film aurait pû être plus rentre dedans, plus dénonciateur, plus dans l'air du temps de ce pseudo "cinéma Hollywoodien engagé" qu'on nous sert depuis deux ans (LORD OF WAR, non merci), mais franchement, je trouve ce film honnête. Je pense qu'il ressemble à ce que les producteurs voulaient en faire : Une fiction intelligente, pertinente, documentée, qui ne cherche ni à attiser la haine ni à se donner des poses faciles de redresseurs de torts. Le film et son message a ses limites, certes, mais je crois qu'il ne faut pas oublier que le film transmet au public (Américain, mais aussi du monde entier) une chose rare dans la production US : Un regard un tant soit peu complexe et différent des clichés habituels sur le Moyen Orient.
  13. Et voilà l'affiche promo de la soirée ! Réalisée et sérigraphiée par mon ami BRAZO NEGRO (http://www.myspace.com/brazonegro)
  14. C'est pas très commercial d'appeler XXX 3 "BABYLON A.D."
  15. Pas eu le courage d'aller jusqu'à la fin. Enfermé dans une salle, je serais allé jusqu'au bout, mais à regarder en DVD, c'est vraiment trop foutraque pour rester 1h30 concentré sur le bordel...
  16. A Saint-Etienne, au Mélies, soirée double programme BLV DE LA MORT / POINT LIMITE ZERO !
  17. Savez-vous si une édition DVD de ce film est prévue ?
  18. Marrant toutes ces réactions positives vis à vis de ce film, j'ai trouvé ça vraiment hyper moisi, les personnages clichés à souhait, des situations auxquelles on ne croit pas une seconde (le fumeur de joints qui bosse pour un fabriquant d'armes, mais ouiiiiiiii), des scènes vues et revues, un humour so british de seconde zone... Y'a guère que la scène du bazooka qui est à sauver de l'ensemble. Dommage, son premier m'avait vraiment bien plu.
  19. Vu en DVD, j'ai trouvé ça mortel. Revu en salle en juin dernier, j'ai été estomaché par la puissance de l'ensemble... Ce film c'est Sherrif fais moi peur réalisé par Antonioni !!
  20. Ouais, déçu aussi. Je suis à 200% d'accord avec ce que dis Art Coree. A part ça c'étais quoi le message de ce film ? Une guerre ça vous change un homme ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre la raison d'être de ce film, au delà de l'importance de faire et refaire un film sur cette période peu représentée dans le cinéma français.
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