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FUCK YOU BILL MURRAY

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Tout ce qui a été posté par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Non seulement le "trailer" ne donne pas envie d'aller voir le film, mais je me demande bien ce qu'on va bien pouvoir voir d'autre qui n'a pas déjà été montré (si ce n'est des scènes d'expositions et de "drame" téléfilmiques). Ca sent vraiment le Julie Lescaut horrifique...
  2. Eh bien, il était temps, ces vidéos sont en ligne depuis combien de temps ? 1 an ? Et dire que ce sinistre pitre se vantait dans le pathétique "documentaire" (plutôt devrais-je dire un reportage sans point de vue) de Romain Gavras d'être inattaquable, de faire peur à la police de Montréal... "Tu riras moins avec un Glock dans ta bouche" (Booba)
  3. J'ai pas trouvé que c'étais le pire en terme d'irresponsabilité, plus la série avance et plus c'est n'imp ! (et plus c'est moche, vu qu'on se rapproche des années 80). Du même réalisateur, y'a la version "western" : CHATO'S LAND / LES COLLINES DE LA TERREUR (1972) où Bronson joue le rôle d'un indien qui a été forcé à tuer un blanc et qui est poursuivi par une bande de vilains rednecks qui veulent le tuer, violer sa femme et manger son gamin avec des apéricubes. Le message est tout autre, comme quoi on va un peu vite en disant que Winner a été le chantre de l'auto-défense. Je pense juste qu'au fil de ses films il analyse le rapport que son pays entretient avec les armes à feu. ps : Dans LE JUSTICIER, très belle apparition de Jeff Goldblum à 20 ans dans un rôle de "Punk"
  4. Merci ! L'illustrateur s'appelle EMRE ORHUN (http://www.emreorhun.com)
  5. En VF ici : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=8869 Vraiment pitoyable cette affaire... Imposture et recherche de célébrité par tous les moyens... Ça en dit long sur l'époque qu'on traverse.
  6. Allez, un peu d'auto-promotion http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2008/03/sweet-sixtiz-beginning.html
  7. FUCK YOU BILL MURRAY

    Costes Tour

    COSTES A LYON "Jean-Louis Costes sort un nouveau roman et, à cette occasion, il vient le signer vendredi 11 avril à partir de 16 heures. Et puis on profite de sa présence le soir, pour un concert à la librairie, en solo à 20h30 (5 euros). Comme d’habitude, date unique à Lyon. Venez profiter de Costes en toute intimité !" http://www.librairie-grandguignol.net/
  8. La BO est merveilleuse, en effet, et elle vient d'ailleurs de ressortir en CD / 2xLP chez FINDERS KEEPERS (les mêmes qui ont ressortis l'incroyable BO de L'ENFANT ASSASSIN DES MOUCHES de Jc Vannier) : http://www.finderskeepersrecords.com/
  9. AHAHAHA je me doutais que ça vous ferais tiquer. Moi je la kiffe avec sa tête de jument et sa grande carcasse maigrichonne, c'est tout à fait mon genre, si vous n'êtes pas contents :
  10. Bon sang, j'ai eu l'impression de voir la version "téléfilm" du film de Depalma (un peu comme le "Shining" version tv)... Quel ennui ! Ceci dit, les acteurs s'en sortent très bien, Stephen Rea est excellent et Lou Doillon.... Je ne comprend pas ces flots de haine déversés à son égard, elle est pas très bonne actrice mais bon sang qu'elle est belle !
  11. J'ai beaucoup aimé les 3/4 du film mais la fin est quand même interminable. Ceci dit, je l'ai vu y'a 6 mois et je n'ai quasiment plus un seul souvenir du film, plus une seule image du film me revient en tête... Est-ce si mauvais signe ?
  12. Le syndrome GRINDHOUSE est en train de faire des émules (au moins au niveau du plan comm')... Comme toujours quelques mois après la sortie d'un nouveau Tarantino...
  13. Très belle affiche sur le mur
  14. Par contre, il y a des pieds. oh oui la scène ou jungle julia fume dehors les pieds sur la balustrade, la pluie qui coure sur ses chevilles...huummm Claro, DEATH PROOF est une des expérience érotique les plus stimulantes qu'il m'ait été donné de voir sur grand écran ces 5 dernières années !
  15. C'est quand la première de L'ETRANGE SEANCE ? En tous cas, moi je suis vanné...
  16. Quelques photos... Souvenirs souvenirs...
  17. 7 copies c'est déjà pas mal, à mon avis, une ou deux copies 35mm qui circuleraient pour LA NUIT DES HORLOGES serait déjà bien.
  18. Petit compte-rendu du vernissage et de l'ouverture du festival : http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2008/03/vernissage-jesse-philips.html
  19. Ni sortie ciné (La Fiancée de Dracula était sorti en salle, mais je ne pense pas que celui-là aura droit à ces honneurs), ni sortie DVD de prévue pour le moment...
  20. Je me suis peut-être mal exprimé : Malgré mes réserves, Mann reste et restera dans le top 5 de mes réalisateurs contemporains préférés.
  21. John Hillcoat serait apparement en train de travailler à l'adaptation cinématographique du généralissime et boulversant livre de Cormac Mccarthy (NO COUNTRY FOR OLD MEN), LA ROUTE. (un des meilleurs livre contemporain que j'ai lu ces 5 dernières années)... avec Guy Pearce (yes !!) et peut-être Viggo Mortensen (Bof) ! Le film serait produit par les studios 2929 Productions (La nuit nous appartient).
  22. http://www.battlestargalactica-online.com/news/158/programmations-inedites-pour-galactica.html Les 10 premiers épisodes de la quatrième - et dernière - saison de BSG (diffusés en 2x10 épisodes, l'été viendra couper la poire en deux) seront diffusés à partir du 4 avril prochain.
  23. Je suis d'accord, on sent que Mann sacrifie la lisibilité de son histoire à la pose, on se demande parfois franchement où il veux en venir, mais c'est aussi sur ce principe précis que le charme agit. Alors... Laissez le charme agir ! En regardant les 5/6 premiers films de Michael Mann, j'ai souvent la sensation qu'il a frappé super fort avec THIEF, qu'il avait mis le doigt sur quelque chose et qu'il a mis du temps à remettre la main dessus (peut-être à partir de Heat - je n'ai pas vu Le Dernier des Mohicans).
  24. Il me semblait qu'il existait un thread sur ce film, mais je ne l'ai pas trouvé. Je me permet donc de créer celui-là et de poster la petite review que j'ai écris sur mon blog (http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2008/03/la-nuit-des-horloges-jean-rollin-2007.html) ------------------------------------------------------------------------------- "Michel Jean m'a alors dit : Dans la séquence du film d'ouverture du film de William Wellman "La ville abandonnée", sept cavaliers arrivent dans une petite ville de l'ouest. Ils entrent dans un saloon, couverts de poussière, épuisés, et accoudés au comptoir ils regardent un tableau en face d'eux sur un mur. C'est une peinture naïve, une jeune femme nue sur un cheval noir qui se cabre. C'est comme un envol du rêve, une ouverture vers une poésie de l'ailleurs. Un des hommes parle, c'est Gregory Peck. Il dit "J'aimerais bien savoir ou galope ce cheval". Michel Jean a alors ajouté "C'est pour savoir où galope ce cheval que je pars. Et quand je l'aurais trouvé, tu viendras me rejoindre petite fille". Depuis, je ne l'ai plus jamais revue. Peut-être qu'il a trouvé" -------------------------------------------------------------------------------- Anachronique. Le dernier film de Jean Rollin est une expérience sauvagement anachronique. Un "entre monde" totalement coupé du temps. Ou alors figé dans une toute autre époque (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitreuuuh). Bon, vous allez me dire, ce n'est pas nouveau, à la fin des années 60 Jean Rollin était déjà un personnage totalement anachronique, originellement en rupture avec son époque. Son univers, sa poésie désuète, son inspiration, lui, il la tient plutôt de la littérature fantastique du XIXe siècle. Et ce n'est pas parce que (selon Philippe Muray) "le XIXe siècle est le prototype de ce qui advient au XXe siècle", que le XXe siècle a été tendre avec les artistes qui voyaient en cette période le dernier "âge d'or", pressé qu'il était à mettre les 18 siècles d'histoire qui l'ont précédé à la poubelle. En voyant ce film, rempli de livres, de peintures, de sculptures, d'objets, peuplé de références et d'auto-références, je me demandais ce que pourrait bien en penser un adolescent du XXIe siècle. Sûrement rien. Nulle doute que ce film évoque un monde aujourd'hui quasiment mort et enterré. Jean Rollin sent qu'il s'engage dans la dernière étape de sa vie. Sachant pertinemment qu'à sa mort, peu de gens se battront pour défendre sa mémoire et son œuvre, il a décidé de nous livrer son "film-testament" afin de nous expliquer de quelle manière il aimerait qu'on se souvienne de lui. LA NUIT DES HORLOGES est le film d'un homme qui vît déjà au milieu des fantômes. Une traversée de l'univers mental et diégétique de son auteur. Au début du film, le personnage interprété par Ovidie rencontre un spectre qui l'invite à partir sur les traces de Michel Jean, son oncle cinéaste et écrivain récemment décédé. Sur son chemin, elle va visiter une série de lieux et faire un tas de rencontres avec des fantômes, des êtres de fiction errants depuis la mort de leur créateur, et même de vrais êtres vivants. Ce qui permet à Jean Rollin de convoquer une dernière fois tous les membres de son panthéon personnel, ses acteurs fétiches (seul manque Brigitte Lahaie, ce qui reste quand même très problématique) et ses plus belles créations fictionnelles. Jean Rollin, de son vrai nom "Jean Michel Rollin Le Gentil" parle donc de lui au passé. LA NUIT DES HORLOGES est un discours de Jean Rollin vivant sur le Jean Rollin mort. Un hommage qu'il se rend à lui-même, mais sans pour autant verser dans un narcissisme vain. Bien au contraire, Jean Rollin tente d'expliquer à travers ce film pourquoi un auteur n'est jamais que la somme de toutes ses fictions. Qu'il est à la fois le créateur et ses créations. Au fond, c'est un vieux principe théologique que Jean Rollin ré-importe dans son propre univers diégétique. Ce genre de réflexions et ce type de mise en abime, qu'on retrouve volontier dans la littérature, se fait plutôt rare au cinéma. D'où cette impression tout au long du film d'être, non seulement dans un environnement esthétique singulier, mais également au cœur d'un discours-dispositif quasi inusité. Le résultat est pour le moins déconcertant, impalpable et franchement intemporel. Tour à tour émouvant, insolite, philosophique, funeste, énigmatique, codifié, LA NUIT DES HORLOGES est un objet qui ne se laisse pas facilement saisir ("toutes les vraies énigmes sont insolubles" nous dit la veuve), même pour les fans les plus ardus du maestro. Autant dire que le newbie qui n'a jamais vu un seul film de Jean Rollin ferait mieux de retourner étudier la filmographie du bonhomme avant de s'attaquer à cette montagne Russe. D'ailleurs, le film ne fait aucun effort pour les séduire, même si le point de vue sur le film est celui d'Ovidie, le seul personnage étranger à l'univers de Rollin, esprit vierge cherchant constamment quelque chose auquel se raccrocher dans ce grenier poussiéreux rempli de souvenirs et de spectres. Paradoxalement, LA NUIT DES HORLOGES est un "pur Rollin" en même temps qu'il démontre une étonnante capacité à se renouveler. Jusque dans son approche de l'image numérique, souvent belle et soignée. Ce dernier "baroud d'honneur" semble l'avoir stimulé. En effet, si le syle Rollin est toujours là (et bien là : cadres fixes, diction assez particulière des acteurs, montage image et son parfois approximatif), LA NUIT DES HORLOGES ne ressemble qu'à lui-même tant sa volonté d'être un "film somme", touchant et respectueux de son public lui donne un cachet quasiment inédit. Malgré ses défauts (certaines scènes vraiment too-much, vraiment mal fichues et franchement ridicules), le dernier Rollin est probablement le meilleur film de sa période "contemporaine". Maintenant, sans doutes faut-il le découvrir seul, loin des rires nerveux que son style déclenche systématiquement dans les salles obscures. Car pour peu qu'on aime le ton si solennel, si sérieux des films de Rollin, pour peu qu'on apprécie la poésie désuète de ses images et de ses mots, pour peu qu'on aime se laisser prendre au jeu, mieux vaut ne pas se mêler aux petits rigolos venus rire de ce cinéma d'un autre monde.
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