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FUCK YOU BILL MURRAY

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Tout ce qui a été posté par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Pour moi Berroyer c'est un "chroniqueur", je l'aime bien en tant que tel (ne vous méprenez pas), pour son cote "touche a tout", mais je ne crois pas qu'on puisse etre un vrai écrivain en "touchant a tout". Etre ecrivain, c'est une profession de foi, un total don de soi, une vie de solitude pour pondre quelques lignes de génie, c'est pas un acte de dilletante (Berroyer avait publié son "la femme de Berroyer" chez Dilletante, en passant). Aujourd'hui on est face a une production littéraire ecrite par des gens qui pensent qu'Ecrire, c'est mettre des mots les uns au bout des autres, "raconter des histoires". Ca ne me dérangerait pas si il y avait en face d'eux de vrais écrivains, mais ce n'est pas le cas. Quand je pense que les ricains ont Ellroy ou McCarthy, ca fais mal au coeur tout de meme. Oui, je ne répond pas forcément au sujet, je sais, je digresse... J'y peux rien
  2. Ca part super bien, mais tres vite le script revele toutes ses faiblesses, basé sur un pathétique retournement de situation et sombre a vitesse gand V dans le ridicule le plus total. Le film cherche a enchainer les "scenes chocs" sans le moindre talent (malgré des acteurs souvent justes et une introduction plutot bien branlée). Quelques tres bonnes idées de mise en scene (l'interrogatoire, les trois points de vue/trois voitures/trois caméras), mais globalement tres pauvres. Je m'attendais a voir un truc de haute volée, mais en fait c'est á peine un bon DTV qui se la pete. Dommage, Bill Pullman est globalement vraiment bon, et Julie Ormond en costard... Miam !
  3. Lu "La femme de Berroyer est plus belle que toi connasse" y'a 10/12 ans, j'en garde aucun souvenirs. Je me rappelle m'être gentiment marré, depuis j'ai arrêté de lire des romans contemporains (à part de la SF), trop de merdes mal écrite (ou pas écrites du tout), bourrées de lieux communs, sans styles, et je met Berroyer dedans. Ca n'empêche que j'aime bien le personnage, l'acteur, l'humouriste, mais cette littérature légère c'est pas ce que j'attends d'un roman. Je commence vraiment en avoir plein le cul de ces gens, acteurs, concierges, chasseurs de faisans qui écrivent des livres parce que c'est soit disant "à portée de main". Je sais bien que tout ne doit pas forcément être de la grande littérature, mais aujourd'hui c'est surtout cette "non-littérature" qui a pris le dessus, qu'on trouve partout, ces livres écrits par des gens dont ce n'est pas la vocation première. Aujourd'hui je ne lis plus que des livres d'écrivains. Si possible morts. Un gage de qualité... Jusqu'à ce que les romanciers contemporains commencent à mourir.
  4. Pas d'accord, les Ciné Cité durant les séances de films d'horreur sont remplis de jean-jean et de racailles qui viennent juste voir un film, se faire peur, rigoler, foutre le bordel ou impressionner leur meuf. Ce public là faut pas oublier que c'est probablement une grosse moitié du public, donc une bonne moitié des recettes. Je dis pas qu'ils sont moins "dignes" d'aller voir ce film, hein, (perso je vais plus dans ces cinéma là parce que les ciné-pop corn et les fouilles de sacs me foutent la gerbe et que ce public là me gâche une fois sur deux ma séance), je veux juste dire que ces mecs là se foutent de Dahan, des forums, de la hype, de Mad Movies, du cinéma Bis, ils ne sont attirés bien souvent que par l'aspect "transgressif mais consommable" de ce genre de films.
  5. Commence par DE BRUIT ET DE FUREUR... Plutôt les vieux, en fait, la période début 80, la période avec Bruno Kremer. Les plus récents ne sont pas inintéressants, mais ils ont, il est vrai, une esthétique de film érotique de M6...
  6. Ca racle la vieille crotte collée à la cuvette. Vive la France. Vraiment. Putain des fois j'ai vraiment honte.
  7. Pour l'anecdote (tout juste hors-sujet) : on annonce un remake de Massacre à la tronçonneuse par Takashi Miike; rebaptisé Koichi chainsaw massacre, le film aurait pour cadre une île quasi déserte où trouveraient refuge des membres de l'Armée rouge jap en cavale, devenant la proie d'une famille de déglingués...
  8. http://www.united-red-army.com L'enfant terrible du cinéma japonais, Koji Wakamatsu (proche collaborateur de Nagisa Oshima), revient sur "l'incident d'Asama Sanso", prise d'otage notoire au Japon en 1972 -elle fut retransmise en direct par les télévisions japonaises plus de 10 heures durant- lors de laquelle une aubergiste fut retenue par cinq étudiants de l'Armée Rouge Unifiée (faction d'extrême-gauche prônant la lutte armée et liée à l'Armée Rouge Japonaise -futur organe du terrorisme international durant les années 70 et 80). Pourtant, les premières victimes des étudiants furent les étudiants eux-mêmes : avant le combat qui les opposa aux forces de police, quatorze jeunes gens étaient tombés, victimes du fanatisme de leurs leaders. Ce docu-fiction en trois actes, qu'accompagne une musique psychédélique électrisante signée Jim O'Rourke (Sonic Youth), illustre la radicalisation des universités au Japon dans les années 1960. NOM DE DIEU, ÇA SORT EN FRANCE ! Qui aurait parié la dessus ? Mercredi 06 mai !
  9. Sympa les gars, c'est aussi sympa de penser aux gens qui payent 9 euros pour voir "ça". En même temps, si tu es près à mettre 9 euros pour voir un "film de genre avec Laurent Deutsch", ça ne peux être que ta punission. Ces mecs croient vraiment qu'un film de plusieurs millions d'euros leur sert de "formation". Un peu cher l'école de cinéma, non ? J'adore aussi le "il fallait respecter le jeu du comédien". Comme si ce n'était pas le rôle du réal d'imposer un jeu au comédien, de tirer le meilleurs de lui, ou de trouver un terrain d'entente. Production en totale roue libre, quoi.
  10. Tout à fait d'accord, vaut mieux pas qu'elles se retournent... : humour beauf :
  11. Qu'est-ce qu'il va nous faire Gaspar Noé cette fois ? Nous éblouir avec des expérimentations expérimentée y'a 20 ans ? Nous refaire un court-métrage de Raoul Ruiz ? Ou bien un long métrage de Georg Kargl en y rajoutant une petite philosophie de comptoir du genre "L'homme est un loup pour l'homme", "Le temps détruit Tout", ou encore "Si t'as froid mets ta Parka" ? Je passe mon tour cette fois.
  12. "Use his leg, use his leg, use his leg" Wow, un sacré crève-cœur ce film. Aronosky est allé en cours du soir chez les Frères Dardennes ou quoi? Je rigole à peine, tout y est : un sujet "social", traité comme tel, à l'aide du dispositif adéquat, caméra à l'épaule, plans assez longs, image grise. Presque un cliché, mais qui fonctionne à plein rendement. Tout ces plans de dos aussi (j'ai cru au début qu'on allait passer le film a regarder le chignon le Mickey Rourke), et la patine hyper-réaliste de chaque image (je veux dire, pour un film Hollywoodien). A la rigueur, c'est trop monté pour être du Dardennes, mais il y a vraiment de ça. J'ai jamais trop aimé le style tape-à-l'oeil de Aronofsky mais j'ai toujours trouvé qu'il dirigeait bien les acteurs (le point fort de son calamiteux The Fountain). Comme The Wrestler repose avant tout là dessus, il signe là son meilleur film. J'ai eu un peu peur au début du trip "performance d'acteur" de Mickey Rourke, mais non, il est juste parfait. Et puis Marisa Tomasei... Pfffff... Quelle beauté. 95% des pouffiasses d'Hollywood de 20 piges peuvent aller se rhabiller. Et dire qu'elle a 45 balais...
  13. Je ne trouve pas que le film ait été tourné dans un "style documentaire", le film est même vraiment filmé et monté façon "bon vieux film de fiction contemporain", parfois très cut (mais jamais brouillon), jamais de plans caméra à l'épaule, certains plans sont même très chiadés.
  14. J'arrive à la rescousse mon ami ! Une très belle fin, apaisée, sentimentale, déchirante à certains égards. Sa faiblesse c’est juste de tout dévoiler, de ne plus laisser aucun mystères subsister (si, le mystère de la creation, mais qui serait assez prétentieux pour affirmer quoi que ce soit à ce sujet ?), mais à part ça, je ne suis pas resté frustré, loin de là. C’est clair que ça aurait pû être plus bestial, mieux foutu, on sent qu’il y a eu beaucoup de plans à effets spéciaux et qu’ils n’ont pas toujours les moyens de leurs ambitions, mais la morale mi-optimiste de la série m’a tout de même profondément réjoui. Bref, une très belle série traitant au final surtout du libre arbitre (c'est ce que j'ai surtout retenu de la morale de la série) cousu sur de solides intrigues politiques, théologiques, philosophiques. Plus qu'un chef d'oeuvre de la SF télévisuelle pour moi, un chef d'oeuvre télévisuel tout court. C'est bien l'une des première série de SF qui parvient à capter un public hors du ghetto SF, non ? Je ne sais pas si je parviendrais à me passionner maintenant autant pour une série... Je reste tout de même curieux de voir ce que les créateurs de BSG nous réservent comme projet pour la suite... Sinon, pour sêcher ses larmes : Sources / http://www.battlestargalactica-online.com/news/166/la-fin-de-saison-4-et-l--apres-bsg---.html SO SAY WE ALL !
  15. "Tu vois, le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi... tu creuses..." Ma petite chronique du film, parue dans le numéro 9 du magazine NOISE (http://www.noisemag.net) et postée également sur mon blog : http://blackcatboneseditions.blogspot.com/2009/03/mfm-08-los-bastardos.html Si le cœur vous en dit...
  16. Vraiment excellent ce petit remake de Vendredi 13. J'irais même jusqu'à dire que c'est le meilleur film portant le nom de la franchise. Bon, vous me direz, vu la pauvreté du matériel d'origine, c'était quand même pas très compliqué de pondre un remake digne de ce nom. A ce titre, les 15 premières minutes du film sont une véritable note d'intention. Bref, l'équipe qui a écris ce film a su naturellement s'affranchir des scripts "jeu de massacre" hyper basiques de la série, dégagé tout ce qui était pourri, n'ont gardés que les bons éléments (un tueur masqués, un lieu) pour pondre un script avec des rebondissements qui tiennent la route, agrémenter le mythe de quelques détails intéressants ), qui ajoutent le piment qu'il manquait aux films originaux sans jamais trahir le matériel de base. Les personnages sont globalement intéressants, on ressent de l'empathie pour eux, ou alors on les déteste carrément mais on est plus dans cette indifférence totale à leur sors comme c'était le cas avant. Le "Jason agile" est aussi une très bonne idée, même s'il reste aussi opaque qu'à l'origine. Le mec a vécu durant 35 ans dans les bois, y'a aucune raison qu'il ne soit pas devenu un gros lard empâté. Bref, plutôt emballé par ce lifting.
  17. Pas mieux, je ne me suis pas ennuyé, mais au bout d'un moment j'ai completement renoncé a comprendre ce qui se passait. Le film cherche a jouer au plus malin avec le specateur en jouant sur un minimalisme narratif et visuel, sauf qu'au bout d'un moment le spectateur est completement largé, et c'est pas suffisement imparable pour que je le regarde une seconde fois. La fin est de plus completement baclée, au moment ou on commence a re-capter a nouveau quelque chose, le film se termine. . Vous dites "scénario dense", je dis "confus". J'ai pas détesté mais j'étais quand meme persuadé d'avoir affaire a un film pas uniquement fait pour les clubs de geeks.
  18. Les couilles de produire "ça"... avec cette pauvre autruche d'Alexandra Lamy ! Non, vraiment, Ozon, y'a pas moyen.
  19. J'ai pris une bonne petite claque, "sur le moment". Par contre une chose est sûre, EDEN LAKE ne sait pas toujours où il crèche, et se prends un peu les pieds dans ses intentions et son cahier des charges horrifique. Est-ce le prix à payer quand on tente de faire passer un message à travers ce genre de film ? Anyway, un bon film de genre qui a des choses à dire, en ces temps de post-SAW, de torture flicks stupides et insipides, c'est quand même assez peu courant depuis quelque temps pour bouder son plaisir.
  20. Ozon est un gag. Pas très drôle par ailleurs.
  21. Ou ceux qui n'en ont rien à branler de dépenser des milliers d'euros à chaque fois que l'industrie du divertissement décide de leur donne un nouvel os à ronger
  22. Vraiment cool cette saison 3, faut avouer que c'est de moins en moins bien au fil des saisons, mais la série était tellement mortelle à la base que ça se laisse toujours regarder dans la joie et l'allégresse.
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