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johell

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Tout ce qui a été posté par johell

  1. A Genève, en Suisse. A l'occasion du Festival Black Movie! http://www.blackmovie.ch/fr/film.php?id=539
  2. Ca m'a l'air très sympa, ce film! Dès qu'il y a des nazis, je craque...
  3. VIERGES POUR LE SHOGUN (Tokugawa Onna Keizu) de Teruo Ishii (1968) Pendant l'ère Tokugawa, le Shogun dispose d'un harem de 3000 femmes condamnées à ne connaître qu'un seul homme dans leur vie : lui. Tout leur est bon pour gagner ses faveurs et partager sa couche. Manipulé, déçu, le Shogun sombre dans la paranoïa et s'adonne à la cruauté psychologique et sexuelle... Premier film de la série JOY OF TORTURE, cet opus est en apparence plus sage, moins baroque et sadique que les suivants. Plutôt retenu en termes de gore et de sévices graphiques, il permet à Teruo Ishii de poser les enjeux thématiques et esthétiques de la série en dépeignant une haute société grangrenée par les jeux de pouvoirs, les complots de couloirs et une obsession sexuelle teintée de domination qu'elle soit physique ou psychologique. C'est un film sublime, transfiguré par le style de Ishii et son casting féminin sensationnel.
  4. ORGIES SADIQUES DE L'ERE EDO (Zankoku Ijô Gyakutai Monogatari: Genroku Onna Keizu) de Teruo Ishii (1969) Une jeune fille est placée dans un bordel par son amant qui la trompe avec sa soeur... Une femme violée dans sa jeunesse ne trouve le plaisir qu'avec des êtres difformes... Une concubine masochiste est repérée par un Shogun "sadien"... Deuxième film du coffret DVD "FEMMES CRIMINELLES : SEXE ET CHÂTIMENT AU JAPON". Clairement divisé en 3 sketches, ces ORGIES SADIQUES DE L'ERE EDO est certainement une oeuvre majeure dans la série JOY OF TORTURE. C'est une cartographie du sadomasochisme et autres perversions sexuelles dans le Japon féodal. Le film mélange de nombreuses joyeusetés comme l'inceste, les sévices corporelles et tortures psychologiques. Le style flamboyant de Teruo Ishii fait ici des merveilles, le réalisateur n'hésitant jamais à verser dans l'expérimental avec ses visions du sadisme qui comporte de nombreuses scènes très impressionnantes comme la "torture dorée" (hommage à GOLDFINGER?), la séquence démente avec les taureaux ou encore celle de la césarienne sauvage au milieu des flammes. Un film tout simplement incroyable, une oeuvre fulgurante, inoubliable!
  5. L'ENFER DES TORTURES (Tokugawa Irezumi-Shi : Seme Jigoku) de Teruo Ishii (1969) Une jeune prostituée repérée pour la splendeur de sa peau obsède deux tatoueurs rivaux qui cherchent un support pour réaliser leur chef-d'oeuvre et ainsi remporter le grand concours de tatouages organisé par le Shogun... Premier film du coffret DVD "FEMMES CRIMINELLES : SEXE ET CHÂTIMENT AU JAPON". Mis en scène par ce grand fou de Teruo Ishii, on peut donc s'attendre à un spectacle assez intense de la part de ce réalisateur. Ceux qui ne connaissent pas le travail de Ishii vont se prendre une grosse claque dans la tronche... Pourtant, comparé à d'autres de ces oeuvres, celle-ci est plutôt "normal" et assez "sage". On a pourtant droit à un nombre conséquent de scènes de sexe, de violence et de sadisme... La plupart du temps, tout s'entremêle dans un style baroque avec des idées bien gratinées. Malheureusement, le spectacle ne tient pas vraiment sur la distance et l'on s'ennuie un petit peu. Néanmoins, L'ENFER DES TORTURES regorge de séquences bien typiques de son réalisateur et offre tout de même de belles choses, comme cette séquence d'écartèlement dont on se souviendra bien longtemps. Florilège de femmes nues aux tatouages sublimes, c'est une oeuvre plastiquement assez soignée mais très certainement la plus faible au niveau de sa description des moeurs durant l'ére Tokugawa.
  6. Après l'avoir vu sur youtube (en 15 parties), j'ai eu la chance de le voir au cinéma il y a environ 10 jours. En 16mm! Et bien, c'est une sacrée grosse claque! Incroyable, ce film. A la base, c'est une histoire d'horreur qui semble très classique. A savoir, une petite bande de jeunes filles vont en vacances chez la tante de l'une d'elles, qui habite dans une vieille demeure. L'héroïne essaie d'échapper à l'emprise de son père qui veut absolument lui faire accepter sa nouvelle belle-mère, sa chère mère étant décédée depuis déjà 8 ans. S'ensuit des événements très étranges chez la tante où la maison semble possédée, de même que la chère tantine doit certainement être elle aussi du royaume des morts.... En découvrant le film, on ne peut s'empêcher de penser à EVIL DEAD où le fameux réalisateur Sam Raimi semble avoir été pêcher ses influences pour ses gros délires de mise en scène. Car cette histoire de maison hantée est un étrange spectacle visuel complètement hallucinant où Obayashi expérimente sans cesse à travers ses images d'une folle originalité. C'est un univers complètement délirant, à la fois cartoonesque et cauchemardesque. Une suite grandiose d'énormes morceaux de bravoures où la distribution féminine est décimée une par une. Schéma classique du film d'horreur mais qui ne plombe aucunement le caractère assez unique de cette obscure histoire. La folie ambiante est assurée par des effets spéciaux absolument dingues, à la fois macabre et somptueux. Et quel déchaînement de couleurs, on se croirait chez Mario Bava ou Dario Argento. HAUSU est un film vraiment très bizarre et très captivant. Un mélange iconoclaste qui tient autant du cinéma d'horreur que de la comédie pure, presque parodique. Et ce ton très léger qui se dégage du long-métrage, presque enfantin... C'est vraiment très étrange, à nulle autre pareil. Sans aucun doute l'un des films les plus fous qu'il m'ait été donné de voir. J'ai déjà envie de le revoir. Fabuleux!
  7. FEMALE PRISONER : CAGED! (Joshû ori) de Masaru Konuma (1983) Ce "roman porno" trouve ses racines dans l'univers ultracodifié du WIP (Women In Prison). A savoir sexe, tortures, humiliations et autres joyeusetés. Toutefois, cette production Nikkatsu ne respecte pas totalement les règles du genre et se rapproche nettement plus d'une production érotique assez extrême que d'un véritable film de "prisons de femmes". A défaut d'avoir son quota de séquences de bastonnades ou d'une visite dans le local de douches, on a droit à de nombreuses séquences bien moites où le réalisateur multiplie les petits détails "chauds" (sueur, salive, langue...) pour pallier le fait qu'il ne puisse pas offrir aux spectateurs des séquences "full frontal" (celles-ci, lorsqu'elles apparaissent à l'écran, sont pixellisées). Mais le film se rattrape largement avec des poitrines dévêtues de manière bien généreuse, les actrices se dévoilant sans cesse et sans aucune pudeur. L'ensemble est donc bien pervers, la prison étant dirigée par une directrice bien laide et sadique et aussi par de méchantes gardiennes (curieusement habillées comme des hôtesses de l'air) qui se font baiser par un homme d'église dès que l'occasion se présente. Konuma offre un spectacle très glauque où presque chaque séquence sexuelle se présente de manière assez douloureuse : une sodomie sauvage, un gangbang hystérique, "golden shower", voyeurisme, léchage de pieds, supplice du fouet, sans oublier un petit peu de bondage. Bien que cela se déroule dans une prison de femmes, une poignée d'hommes apparaissent parfois pour uniquement violer et humilier les pensionnaires de l'établissement. Il faut voir cette scène très intense lors de la visite du petit ami qui vient voir sa compagne en prison qui lui demandant de lui faire l'amour devant l'une des gardiennes. Après une scène de copulation assez sauvage, la jeune femme tout tremblotante de son récent orgasme, offre une vision obscène à ses compagnes d'infortune : du sperme dégouline encore entre ses fesses! Cela provoque une grosse vague de chaleur parmi l'assemblée qui se lance dans une hallucinante orgie sexuelle avec des ouvriers en plein travaux; ceux-ci se régalant, par exemple, en suçant les tétons des prisonnières à travers les grillages ou en les arrosant de pisse dans la bouche... C'est décidément très charmant, pas vraiment très drôle comme pouvait l'être LE PENITENCIER DES FEMMES PERVERSES de Jess Franco. Ici, l'ensemble est plutôt sérieux, voire même assez suffocant. FEMALE PRISONER : CAGED! est une oeuvre forte et passablement choquante (spécialement pour les regards chastes!) bien qu'il s'agisse d'une oeuvre mineure de la part de son auteur, réalisateur de l'incroyable UNE FEMME A SACRIFIER!
  8. johell

    Silip - 1985 - Elwood Perez

    Me réjouis de le voir celui-là! Je l'ai en commande, vivement que je le reçoive!
  9. Un "roman porno" plein de sexe et de violence. Deux employés d'un restaurant, une jeune serveuse et un maître pâtissier, découvrent ensemble que la vision du sang et de la de la mort leur sert d'aphrodisiaques mutuels pour pimenter leur relation. Ca ne tarde pas à dégénérer dans une escalade sans fin de meurtres et de mutilations. Ce film de Yasuharu Hasebe, qui a déjà officié sur la série STRAY CAT ROCK et celle des SCORPION avec Meiko Kaji, nous sert ici un univers qui doit autant à Jack l'Eventreur qu'au "pink film" comme la Nikkatsu nous en servait à la pelle durant les glorieuses 70's. Ici, il mixe l'ensemble avec un propos plutôt agressif sur une certaine forme de plaisir à travers la violence et qui mènerait au sexe le plus jouissif qui soit. Graphiquement très explicite, le film de Hasebe est une petite merveille de mise en scène "pop" soutenu par une délicieuse bande sonore aux accents très jazzy. L'interprétation n'est pas en reste avec son couple plutôt bien joué par ses deux interprètes. Il s'y dégage un réel malaise qui est parfaitement bien retranscrit, sans exagérations. Les séquences de meurtres sont bien présentes sans toutefois succomber dans une veine de pure exploitation totalement gratuite. Les actrices s'affichent sans complexe, subissant des outrages intenses et finement mis en scène. C'est toute la force du propos du réalisateur qui s'en trouve renforcé. Malgré le temps qui passent et le poids des années qui rendraient presque le sujet "banal", ASSAULT! JACK THE RIPPER est toujours un petit classique d'un genre et d'une époque révolue où la Nikkatsu produisait de savants dosages cinématographiques, entre pur spectacle et réflexions.
  10. Voilà un film plutôt étrange. On ne s'étonnera pas qu'il s'agit d'une adaptation regroupant plusieurs nouvelles écrites par Edogawa Rampo, auteur célèbre dont le pseudonyme fait largement référence à un certain Edgar Allan Poe. Situé dans le Tokyo de 1923, une aristocrate visiblement ennuyée par sa vie passe la plupart de son temps à rencontrer des hommes dans un hôtel de la ville. Dans cette bâtisse, au grenier, se cache un homme qui prend plaisir à faire le voyeur auprès des clients de l'établissement. Ce n'est qu'après que l'aristocrate, se sachant observée, commette un crime (assassinant un de ses amants entre ses cuisses), que l'homme croyant avoir trouvé son "égal" décide lui-même d'accomplir un meurtre à son tour. Tordu, bizarre et bien entendu sulfureux, WATCHER IN THE ATTIC est une curiosité cinématographique tout droit sorti (encore une fois!) des studios Nikkatsu. On pourrait à nouveau classer ce film dans le genre très particulier des "roman porno", proposant de l'érotisme assorti à un scénario empreint de réflexions sur les relations entre homme et femme de même qu'une certaine critique "sociale" qui se clôt sur le terrible tremblement de terre qui secoua le Japon durant l'année 1923. WATCHER IN THE ATTIC est un film plutôt inconfortable mais fascinant. Ses mises en scènes de séquences "charnels" regorgent de perversité, allant bien plus loin que les usuelles relations sexuelles tourmentées telles que peuvent nous en offrir les cinéastes japonais. Ici, on se trouverait presque devant une certaine forme d'onirisme (le clown, l'homme-chaise) qui rappelle le puissant HORRORS OF MALFORMED MEN de Teruo Ishii (également adapté de Edogawa Rampo). Dans le rôle du voyeur, on y voit un visage familier des amateurs du cinéma de Takashi Miike : Renji Ishibashi. L'acteur que l'on a peut voir s'enfiler dans son cul des instrument étranges (cf. GOZU) était donc déjà familier avec des histoires particulièrement tordues durant les années 70. Le film de Noboru Tanaka se réclame aussi du travail de Nagisa Oshima, tout particulièrement le fameux L'EMPIRE DES SENS avec qui il partage beaucoup de points communs tout en étant beaucoup moins froid. Une oeuvre à ne pas mettre devant tous les yeux, mais passionnera totalement les amateurs de "pink" ainsi que tout adeptes de bizzareries cinématographiques.
  11. Je viens de finir ce gros bouquin, suite de souvenirs du cinéaste Jean Rollin. C'est assez passionnant à lire et pas uniquement pour les fans de ce réalisateur à l'univers si particulier. Une suite d'anecdotes souvent cocasses, de tournages catastrophiques et d'ennuis sans fin. Et aussi de douloureux instants où il parle des critiques féroces que la presse a eu à son égard et de ses rapports avec le milieu "professionnel" du cinéma, ses proches collaborateurs, etc... Tout y passe. Des débuts scandaleux avec LE VIOL DU VAMPIRE jusqu'à son ultime long-métrage titré LA NUIT DES HORLOGES. Jean Rollin y évoque également sa période pornographique sous le pseudonyme Michel Gentil. Le tout sans aucun détour, si ce n'est qu'il n'évoque jamais LE LAC DES MORTS-VIVANTS (sous le pseudo de J.-A. Lanzer) ou sa participation à la version alternative de CHRISTINE, PRINCESSE DE L'EROTISME de Jess Franco. C'est assez curieux, d'ailleurs mais somme toute logique car il ne s'agissait pas de films à proprement parler de Jean Rollin. Par contre, on y parle aussi de son activité d'écrivain et le bouquin se clôture avec deux scénarios qui n'ont jamais été plus loin que le stade de l'écriture; à savoir L'ITINERAIRE MARIN (en collaboration avec Marguerite Duras qui a écrit les dialogues) et une histoire de loups-garous qui s'intitule WALPURGIS. Un beau livre, souvent drôle et parfois émouvant...toujours passionnant. Le tout agrémenté de nombreuses photographies souvent inédites dont quelques pages sont en couleurs.
  12. johell

    [Mondo Macabro]

    J'adore cet éditeur! Et cette série de chez Nikkatsu c'est juste fabuleux! Me réjouis que SINS OF SISTER LUCIA sorte! Et puis les Bollywood Horror! J'avais découvert VEERANA au cinéma et c'était juste exceptionnel! Me réjouis de l'avoir (pour l'instant j'ai uniquement un VCD indien sans sous-titres!)...
  13. THE MOTHMAN PROPHECIES by Tomandandy Juste monumental. Je ne connais pas très bien l'oeuvre de Tomandandy mais là c'est vraiment exceptionnel. Quelle richesse sonore c'est ! Il va sans dire que j'adore totalement!
  14. johell

    Vos achat Dvd Import

    Depuis le début de l'année : MARIE CHANTAL CONTRE LE DR KHA de Claude Chabrol (1965) ELSA FRAULEIN SS de Patrice Rhomm HELGA LA LOUVE DE STILBERG de Alain Payet NATHALIE DANS L'ENFER NAZI de Alain Payet TRAIN SPECIAL POUR HITLER de Alain Payet LES GARDIENNES DU PENITENCIER de Allan W. Steeve LA CLEPSYDRE de Wojciech J. Has LE MANUSCRIT TROUVE A SARAGOSSE de Wojciech J. Has KILINK IN ISTANBUL (Kilink Istanbul'da) de Yilmaz Atadeniz (1967) KILINK VS SUPERMAN (Kilink Uçan Adama Karsi) de Yilmaz Atadeniz (1967) KILINK STRIP AND KILL (Kilink Soy Ve Öldür) de Yilmaz Atadeniz (1967) LE VIOL DU VAMPIRE de Jean Rollin (1968)
  15. johell

    Je vous salue...

    Je peux toujours pas participer au discussion du forum. Ca prend long avant que je suis "accepté" à participer?
  16. Bonjour, P'tit nouveau sur le forum, je vous salue! A voir les nombreux sujets très intéressants par ici, je viens m'y faire une p'tite place... A tout bientôt!
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