Serge Gainsbourg fait en ce moment l'objet d'une exposition Paris, une bonne occasion de se souvenir de la personnalité riche et iconoclaste qu'il était, et dont la plupart des trentenaires, je suppose, des coups d'éclats des années 80 (Withney Houston, billet de 500 francs, la Marseillaise en Reggae et cie !), image évidement très réductrice du personnage mais qu'il serait stupide de passer sous silence, surtout vu la neurastie actuel, d'un paysage musicale français deséspérement lisse ! De Gainsbourg, j'aime a peu près toute les périodes, même si j'ai tout de même une préférence pour ses derniers albums aux morceaux sublimés en concert. A noté d'ailleurs que Gainsbourg est asses bien lotie en DVD, avec notament 2 lives (Au Casino de Paris et au Zenith) et un gros coffrets DVD. Par contre, un vieux live de Gainsbourg, qui se déroulait il me semble au New Morning, et disponible en CD, ne semble malheureusement pas avoir fait l'objet d'une édition DVD. Enfin, facette moins connu mais bien présente chez Gainsbourg, ses liens avec le cinéma, non seulement en tant que réalisateur avec quelques films ("Je T'aime moi non plus", Cannabis", "Les chemins de Katmandou"), mais aussi quelques roles dans des bisseries italiennes dont "Seven death in a cat's eye" le très sympathique giallo d'Antonio Margaretti, ainsi que quelques peplums dont "Hercule contre sanson", dont la VHS d'époque annonçait fierement "Serge Gainsbourg est ..... le traitre !" Bref, un artiste complet, et ui manque beaucoup à la France.