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MONSIEUR OUINE

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Messages posté(e)s par MONSIEUR OUINE

  1. J'ai vu la version longue, ca se laisse voir mais en fait j'ai pas compris vraiment ce qu'elle avait d'exceptionelle la vie de Cloclo pour en faire un film. Okay il a rame quelques annees comme a peu pres tout chanteur, puis il a perce, pris tout le monde de haut et c'est tout quoi.

    Je ne suis pas d'accord, le film montre bien que le type est un margoulin, un opportuniste de première, prêt à tous les artifices, mensonges et "'emprunts" pour devenir connu. C'est pas juste un type devenu connu pour son talent, ses choix ou sa personnalité. C'est avant tout un type fade avec une voix de merde qui va réussir à s'imposer en assumant sa vulgarité et en écrasant la gueule des autres.

    Peut-être que Siri voulait en fait parler de Sarkozy à travers son film.

     

    Enfin, Cloclo, à mes yeux, c'est presque un film sur la préhistoire de la Star'Ac.

    Sauf que là où on cachait l'usine, désormais on nous montre les rouages de la machine.

  2. Je déteste Claude François et j'ai de la sympathie pour Siri, j'ai donc regardé ce film en me demandant ce que Siri pouvait bien avoir à raconter avec ce film, au delà du biopic-de-base.

     

    En fait, il a voulu réaliser avec CLOCLO un "grand film américain".

    A la fois un remake franchouillard de Scarface (l'émigré Cubain/Egyptien forcé de fuir son pays, traverse la mer, s'intègre, devient riche et puissant en vendant aux gens ce qu'ils veulent - drogue/pop songs - et qui finit par chuter tragiquement), film de super-héros nous contant la naissance d'un "super vilain" (ultra poilant à voir sous cet angle), le tout avec des morceaux de séquences/plans du Parrain, de Goodfellas et de Tree Of Life.

    Depalma, Coppola, Scorcese, Malick. Prends l'oseille et fais-toi plaize avec des plans séquences de dingues, des grues et toute la grosse artillerie.

     

    Seul problème : le film n'est intéressant que dans son milieu.

    Quand Cloclo est un gros enculé.

    Le début et la fin : très gros ennui.

    Au final, on a un peu l'impression que Siri s'est fait bouffer par le côté "mastodon" du projet...

  3. Rappelons le pitch qui n'accumule aucun cliché et qui a l'air d'une finesse absolue :

     

    Patrick Orbéra, la cinquantaine, est une ancienne gloire du football qui a totalement raté sa reconversion. Sans emploi, alcoolique et ruiné, il n’a même plus le droit de voir sa fille Laura. Contraint par un juge de retrouver un emploi stable, il n’a d’autre choix que de partir sur une petite île bretonne, pour entraîner l’équipe de foot locale. Si ils gagnent les 3 prochains matchs, ils réuniront assez d’argent pour sauver la conserverie de l’île, placée en redressement judiciaire, et qui emploie la moitié des habitants. Patrick Orbéra est immédiatement confronté à un obstacle majeur : transformer des pêcheurs en footballeurs quasi-professionnels. Il décide alors de faire appel à ses anciens coéquipiers pour l’aider à hisser le petit club breton parmi les grands…

     

    Pfff... Le EASTBOUND & DOWN à la sauce fromage-qui-pue...

     

  4. Et Il n'y a pas de rapport sexuel ? Quelqu'un l'a vu ?

     

    IwT_7nTqW6w

    J'ai trouvé ça excellent, y'a de très très grands moments de cinéma documentaires presque involontaires (puisque captés durant des moment où la caméra est posée dans un coin et que les protagonistes ont oubliés qu'elle tourne) disant des choses plus passionnantes et authentiques sur la misère sexuelle et la solitude que bien des docus qui visent un tel propos.

     

    Vraiment, c'est à voir.

    J'aimerais le revoir, d'ailleurs.

     

    ON NE DEVRAIT PAS EXISTER c'était assez imbitable mais j'ai pas accéléré une seconde, y'avait vraiment une spontanéité presque idiote, un truc qu'on ne voit tellement plus dans les cinéma (et dans les images contemporaines - les gens sont désormais tellement conscient de leur image que plus personne ne se livre). HPG c'est presque un regard d'enfant vis à vis de son outil. Il a une grande gueule, il pose beaucoup, se construit une image, mais dès qu'il tourne des images, il a un regarde presque vierge, innocent. J'aime beaucoup. Du coup j'aimerais beaucoup voir ce MOUVEMENT DU BASSIN !

  5. on aperçoit dans le film la foufounne (en gros plan, qui plus est) de Gina Gershon

    il fallait vraiment qu'elle attende d'avoir 50 balais pour la montrer ?

    Il est fou lui, elle a jamais été aussi belle !

     

    Bref, pour moi, légère déception. Au delà du plaisir de voir un réal de 80 balais réaliser un film aussi rageux, on déchante assez vite sur la dernière demi-heure. L'histoire se rends droit là où on s'attend, et la petite morale misanthrope de l'ensemble ne va pas pisser bien loin.

     

    Quelques très bonnes scènes exquisement réalisées

    la soirée roulotte avec Joe et la 'tite chouquette

    , mais aussi quelques autres bien boiteuses

    le dialogue avec le dealer et le chef dealer

    . La casting est très réussi (Gina Gershon déboite dans son rôle de MILF groseille, on a bien du mal à comprendre ce que Joe trouve à Dottie-la-pré-pubère), évite tout cabotinage (quoique), mais on a quand même du mal à démêler un discours un tant soit peu pertinent derrière ce film.

     

    Je pensais trouver un film du niveau de BUG, j'en ai été pour mes frais.

  6. décidément, la canicule aura fait beaucoup de victimes dans la presse ciné parisienne cette semaine!:

     

    http://cinema.nouvelobs.com/articles/20259-l-humeur-de-forestier-marre-du-cine-massacre?src=fb

    Nan mais ça c'est même pas de la critique, y'a pas un argument !

    C'est juste une tribune donnée à un vieux con qui vient se défouler.

    C'est vraiment inquiétant qu'un mag' comme Le Nouvel Obs ouvre ses pages à un texte aussi rachitique... Même dans sa version "on line"...

  7. Ah, moi j'ai bien aimé, ça casse pas des briques, mais c'est efficace.

    Mais c'est vrai que ça tiens surtout à la présence de Rebecca.

    J'aime tout sauf la fin, le dialogue final

    avec le black, qui est censé nous faire comprendre que ça y est, la mère lui fait à nouveau confiance, alors qu'avec un acquiescement de tête ou un regard, c'était réglé. Je déteste quand le dialogue redit ce que l'image dit déjà, j'ai l'impression qu'on me prends pour un demeuré.

     

  8. Mouais.... Même si le film a pas changé ma vie, je préfère quand même ça à "L'agence tous risques" hein perso...

    Ohlala, c'est NET !

     

    The Grey, c'est vraiment bien, je m'attendais à un truc d'action un peu con, mais c'est un film très âpre, lugubre à souhait, très existentiel, anti-Hollywoodien au possible dans son approche autant narrative (aucun acte d'héroïsme - Oh que ça fait du bien !) que filmique (c'est très sec dans l'ensemble).

     

    Ça commence d'une manière assez directe aussi, avec la voix off, la dépression, l'envie de mettre fin à ses jours... Étonnant pour un film de ce calibre, presque vendu comme un gros survival burné.

  9. Première, AHAHA, y'a deux mois concernant le Faust de Sokourov :

     

    "On ne comprends pas toujours grand chose"

     

    Mais y'a quoi à comprendre ?

    Faust c'est comme la vie de Jésus ou un disques des Beatles, tu sais d'avance ce que ça raconte.

    Ou alors tu vis sur Mars.

    Ou alors t'es un demeuré complet.

     

    C'est quand même dingue d'écrire (ou de laisser écrire) des trucs pareils.

  10. Tiens j'ai lu les critiques par ordre chronologique de Pauline Kael. Au fil des chapitres, elle devient de moins en moins attachante et de plus en plus agaçante. Pour donner une idée : elle vomi french connection qu'elle cosnidère comme un grand huit pour beauf macho. Marathon man pour elle est une comédie pathétique quand aux aventuriers de l'arche perdu: "les péripéties s’enchaînent trop vite ce qui empêche de les apprécier". Les films de Kubrick comme Barry Lyndon et shining sont vains et insipides. Par contre elle adore les films somnifères d'Altman.

    En fait à chaque chapitre on se demande à quelle sauce elle va bouffer le film et on comprend pourquoi elle était redouté à l'époque.

    Elle était redoutée parce qu'elle était très lue, parce que le canard dans lequel elle écrivait était un des plus gros tirage. Le problème de Kael, au fil du temps, c'est qu'elle a probablement compris ce que les lecteurs attendaient d'elle, et qu'elle a finir par écrire pour un public qui attendait qu'elle fasse sa livraison des chrétiens aux lions de la semaine.

     

    Je comprends qu'on puisse détester un film, qu'on écrive des trucs violents dessus (ça m'est arrivé avec Holy Motors que j'ai encore en travers de la gorge), mais quand ça devient systématique, ça devient juste une histoire d'égo, une volonté de se montrer plus gros ou plus malin que le film qu'on a vu.

    Kael, en attendant, elle est passé à côté d'un sacré paquet de films, quand on lit retrospectivement ses textes, y'a des trucs très révélateur de son manque d'intelligence (je ne parle pas de sensibilité - sans en avoir aimé certains, elle aurait du savoir l'humilité de s'incliner devant la supériorité de certains films).

     

    Dans l'ensemble, c'est vraiment pas folichon à lire, autant stylistiquement que dans l'analyse, dans ses meilleurs moments on est loin des plus mauvais texte qu'on trouvait dans les Cahiers du Cinéma de l'époque, elle est toujours dans une sorte de "ressenti de spectateur" qu'elle place par dessus tout...

  11. La "critique"cinématographique n'est intéressante qu'à partir du moment où elle se désolidarise de la critique d'opinion.

     

    Je me fout de savoir si untel (blogueur, journaliste "pro", pigiste sous-payé) a aimé ou pas aimé tel ou tel film, les films je vais les voir sur leurs promesses, pas sur le jugement que d'autres portent sur eux.

     

    Ce qui m'intéresse n'est pas ce que untel pense du film, c'est ce que le film lui fait penser.

    Je ne veux pas savoir si c'est "bon" ou "mauvais", je ne viens pas chercher un avis (je vais voir les films qui m'intriguent, quoiqu'on en pense au préalable), je viens chercher une réflexion, que le film soit "bien" ou "pas bien".

     

    Quand je vais voir un film, je ne viens pas chercher une bonne affaire. Un mauvais film me "nourrit" parfois autant qu'un bon film lambda. C'est un peu ça qui me déprime dans la critique aujourd'hui, que je ne lis pratiquement plus, à part 2/3 noms.

    Il y a peu de journalistes de l'envergure d'un Serge Daney aujourd'hui, des gens qui écrivent si bien qu'un jour, quelqu'un compile vos critiques et ça donne un bouquin qui latte, qui fait sens, qui suit une ligne directrice, qui produit une pensée cohérente.

  12. honnêtement, au cinéma, ça m'a pas trop choqué que Bruce Wayne revienne directement après le puits, parce qu'après deux heures de film, j'avais envie qu'il revienne, quoi, c'est Batman, on a envie que ça aille un peu aux faits. C'est un super ninja de la mort, donc même sans argent, prendre un avion en grugeant pour ne pas avoir à payer le billet, voire voler un avion, et ensuite rentrer sans se faire remarquer, c'est le B.A. - BA pour lui. Le problème c'est pas de faire rentrer une personne dans la ville, c'est de faire sortir tout le monde. Je dis pas qu'il aurait pas fallu développer, mais ça aurait sûrement pris du temps pour pas grand chose.

    Surtout que ça se passe durant un hiver complet, on ne sait pas combien de temps BW met pour rentrer à la maison. Peut-être un mois (d'autant plus que les scènes du puits peuvent très bien ne pas se passer EXACTEMENT en même temps que l'action à Gotham) ? En tout cas c'est pas du jour au lendemain. Certes, un ou deux petits plans le montrant galérer je ne sais où sur je ne sais quel navire n'aurait pas été abusé, mais bon...

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