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Dan

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Messages posté(e)s par Dan

  1. Effectivement, le rythme est assez particulier, l'histoire se développe lentement mais un épisode d'une heure se déroule sans peine ni ennui, c'est assez fort. C'est bien écrit, j'adore le jeu bien clinique des acteurs : S'il n'y avait pas Matthew McConaughey, on se croirait presque dans un documentaire. Bien vu pour l'aspect qui évoque par moments Chris Carter, Millennium étant l'une de mes séries préférées. Le côté Amérique profonde, crime et communautés de fondus me fait carrément, par courts moments ,également penser à quelques loners d'X-Files, juste pour l'esprit je précise. Je pense notamment à l'épisode "La Meute", hautement malsain.

     

    Bon, bref, ce ne sont que les trois premiers épisodes, mais il y a peut-être des chances qu'elle puisse buter cette série.

  2. Trop

    Déjà, tu peux passer des jours uniquement sur les chroniques. Mais je m'amuse également dans le topic "vous écoutez quoi en ce moment ?" du forum avec presque 1500 pages de références aussi déconcertantes que passionnantes

     

    D'ailleurs, comme t'aimes bien la dark ambient, tu dois connaître Funerary Call ? J'ai découvert hier, et leur ambient super obscure et très morbide m'a collé une petite baffe. Pour ceux qui aiment le black metal, il y a des ambiances qui devraient leur plaire d'ailleurs.

     

    8-Qsh-Ob0ws

  3.  

    Puisqu'on parle de jeux de table, voici le jeu du moment avec des potes. Un bon vieux jdr à l'ancienne avec feuilles vierges, criterium qui dégueulasse les doigts et odeur de gomme usée

     

    Un jeu plutôt très sympa qui laisse une grande liberté, surtout quand un pote a fait maison une extension "Game of Thrones" sur la base de ce jeu. C'est juste

  4. Je m'attaque au Bardo Thödröl Chenmo, ce monstre...

     

     

    Reconnu et encensé dans le monde entier où il a été de nombreuses fois traduit, Le Livre des morts tibétain fait désormais partie du patrimoine littéraire de l'humanité. Longtemps détourné de son sens véritable et présenté de façon fragmentaire, il est ici, pour la première fois, livré au public sous sa forme complète, directement traduit du tibétain et expliqué dans son contexte originel. Le Bardo Thödröl — intitulé en français Livre des morts tibétain — signifie en réalité La Grande Libération par l'écoute dans les états intermédiaires. Composé par le grand maître Padmasambhava au ville siècle, il traite des mystères les plus profonds de l'existence. Le bardo, « état intermédiaire », désigne d'abord le passage entre la mort et la renaissance dans une vie future. Le rêve, la méditation, la vie et le moment de la mort sont aussi des bardo, des aventures d'un esprit qui n'a ni commencement ni fin. De la mort aujourd'hui taboue, ce texte millénaire nous révèle précisément qu'elle est le miroir de ce qu'a été notre vie. Loin d'être un anéantissement, elle offre, selon le degré de préparation spirituelle de l'individu, la formidable possibilité d'une libération complète de l'être ou l'étape obligée vers une nouvelle existence sous conditions. C'est donc à l'être humain de découvrir la nature véritable de l'esprit : l'esprit de claire lumière. La mort sera alors l'instant de vérité où il reconnaîtra cette luminosité fondamentale pour s'y immerger, cessant ainsi d'errer de vie en vie sous le poids d'une illusion toujours recommencée.
  5.  

    Téléchargé la version alpha sur steam pour 23€ il y a quelques jours. Oui, ça peut paraître cher surtout pour de l'alpha mais ça laisse les mains libres pour la version bêta et la version finale.

     

    Malgré quelques bugs plutôt chiants et le très peu de zombies sur place, le jeu est très prenant, immersif. Ce qui change des Dead Rising 2 et autres jeux plutôt bourrins, c'est le côté "pure simulation" puisque le jeu est à l'origine un mod pour Arma II. En tout cas, c'est joli mais il faut une machine de combat pour le faire tourner (4go de ram 2,6 Ghz et une bonne carte graphique, c'est le strict minimum)

  6.  

    Souvent décrié par rapport à "Anna Karenine" ou "Guerre Et Paix", ça reste néanmoins un acte majeur de Tolstoï à mon sens : la plume réaliste de l'écrivain est toujours aussi aiguisée et froide si ce n'est plus que jamais. Il rend bien, en dépit de sa narration très factuelle à première vue, à rendre compte des tourments internes quasi-mystique de l'écrivain dans le contexte très chaud, quasi-révolutionnaire de la Russie à l'approche du XXe siècle. Une excellente lecture, avec quelque chose de chaotique qui rend presque hommage à Léon Bloy pour l'âme humaine et la mise à nu de l'individu, mais pas aussi social que l’œuvre "carcérale" de Tchékov.

  7. Tout pareil que Cyril et Jérémie : j'ai adoré, c'est survitaminé avec un rythme de taré sur près de trois heures. Même si on retrouve l'identité propre de Scorsese et qu'il n'y a pas de surprises folles, ça reste un excellent film. Di Caprio joue comme un taré mais je trouve que ça colle bien à l'univers qu'il est sensé épouser dans ce film.

  8. Tout pareil que Jérémie, une très bonne comédie "romantique" US qui ne prend pas son public pour des cons et/ou des niais. J'aime bien la réalisation de Gordon-Levitt, il y a de l'idée, c'est fun et plutôt vif. J'ai également apprécié l'utilisation de musiques complètement foutraques pour bien rendre compte des différences d'attente entre le mec et la nana.

     

    Plutôt prometteur pour un premier film, bien envie de voir ce qu'il nous réserve pour la suite le pépère.

     

    Par contre, Johansson ne m'a rien fait pendant tout le film. Je sais bien qu'elle devait bien jouer le rôle d'une pouff mais bon, le slip n'a pas remué une seule seconde... Tandis que Julianne Moore... Ah ! Une MILF m'offre un porno danois des 70's en guise de préambule, c'est oui tout de suite !

  9.  

    Berlin, de nos jours. Impliqué dans un vaste trafic d’armes pour le compte de la Corée du Nord, un "agent fantôme" se retrouve pris en chasse par les services secrets internationaux ; mettant en péril sa mission et son pays. Face à cet échec, il est soupçonné par son propre camp d’être un agent-double. Pour le faire parler, ils kidnappent sa femme, ne lui laissant que peu de choix : il devra trahir les siens ou sa patrie…

     

     

    Le réalisateur de "The Unjust" nous a offert cette année ce très sympathique film d'espionnage / action qui tranche quelque peu avec ce précédent film : malgré une multiplication de retournements de situation et d'un scénario faisant la part belle à un jeu d'échec entre diverses agences de renseignements (nords-coréens, KCIA, Mossad, CIA, corps diplomatique allemand...), l'intrigue est plutôt classique et rappelle énormément "Double Agent" qui avait également en acteur principal Han Suk-kyu mais cette fois-ci en agent du nord.

     

    Comme on peut le remarquer avec "The Unjust", "The Agent" prouve que même si Ryoo Seung-Wan est encore loin du talent Na Hong-Jin (Chaser, Murderer), il n'empêche qu'il connait son taff et qu'on en aura pour notre argent. Même si c'est classique, le film se laisse aisément suivre grâce à un rythme bien nerveux et qui se conserve plutôt curieusement bien pour un film panpanboomboom qui dépasse allégrement les deux heures. Le chassé-croisé entre les agents de différentes agences est plutôt crédible (pour du cinéma coréen), on se garde en plus d'un tableau manichéen entre les vilains rouges du nord et les gentils "démocrates" du sud. Par contre, le film commence un peu à tirer en longueur sur la fin avant de trouver une conclusion que je trouve tirée par les cheveux sinon un poil décevante quand on avait traité plus finement le reste du film.

     

    Les scènes d'action sont bien filmées, lisibles, nerveuses, c'est un plaisir quand les mecs se battent à mains nus, utilisent des objets pour se défendre, et surtout utilisent bien l'espace des différents lieux. Le réalisateur semble avoir un petit faible pour les pétages de colonne vertébrale sur de gros rochers et ça c'est cool Malheureusement, c'est parfois too-much et on rentre dans le mythe très coréen des protagonistes proprement imbutables, qu'ils soient tombés d'un immeuble (la scène des câbles est franchement en trop) ou qu'ils prennent un chargeur dans le dos. Dommage mais ne boudons pas trop notre plaisir, ça reste un bon film d'action dans l'ensemble.

     

    Du côté des acteurs, Han Suk-kyu, rien à dire. Ha Jung-woo, toujours excellent, un bon acteur. Toujours aussi craquante, Jun Ji-hyun joue enfin dans un bon film et surtout, joue enfin bien. Quant à Ryu Seung-beom, il fait du Ryu... Il cabotine sans arrêt, a une gueule de cinglé, mais ça fonctionne à peu près puisqu'il joue des rôles de cinglé, même si c'est parfois too much aussi.

     

    Bref, pas un chef d’œuvre, mais pas de tromperie sur la marchandise, une plutôt bonne came.

  10. Aaaaaaaahhhh l'une de mes premières VHS horrifiques ! Du coup, je ne sais pas si je peux être objectif mais c'est quasiment une de mes Freddy préférés avec le premier.

     

    Comme ça a été dit plus haut, il y a un "ton général" qui m'a assez fasciné gamin et qui fait que je le revois avec plaisir désormais. Les effets ont beau avoir vieilli, il n'empêche que c'est bourré de scènes bien sympas : l'oreille, les hallucinations de la télé (avec Depp ainsi que le trip avec Iron Butterfly), les flashbacks de la jeunesse de Freddy ainsi que la ville abandonnée.

     

    Même si il est zéro au niveau des ambiances qu'avaient les premiers, je l'aime beaucoup (pour son côté quasi cartoon très con j'imagine)

  11. Vraiment bien aimé ce film qui est sans peine à des années lumières au dessus de "La Conquête" grâce à un équilibre bien dosé entre le personnel du protagoniste et les combines politiques. Même si l'esthétique n'est pas le maître-mot de ce genre de productions, on évite l'écueil de l'aspect téléfilmesque et l'ambiance générale du film rend bien compte du côté glacial et cynique de la haute politique. C'est franchement bien développé,

    Si "La Conquête" fait d'abord penser à un sketch avec notamment Yves Le Coq, Olivier Gourmet et Michel Blanc sont vraiment excellents et méritent le détour pour le seul visionnage.

  12. Ah tiens, Samuel Lee Jackson tourne chez Spike Lee ? Il me semblait qu'ils étaient en froid. A noter la participation de la française Pom Klementieff qui semble avoir quelque succès chez des messieurs de zonebis.

     

    Enfin pour moi, Old Boy avait brutalement réveillé ma cinéphilie qui commençait à s'éteindre chez moi quand il est sorti. Donc cette version de Spike Lee que j'aime pas en tant que réalisateur à la base et dont les intentions ne sont clairement pas des plus louables :

  13.  

    Le livre de voyage d'un mec qui se rend dans ce pays quasiment coupé du reste du monde depuis 1987. Fasciné par ce pays, je dévore ce bouquin qui me donne encore plus envie de m'y rendre. Le mec s'y connait déjà en cultures himalayennes et bouddhiques, ne se la joue pas là-bas et ça donne un vrai fond au récit. Un petit côté par moments hippie-baba-cool-qui-remet-en-cause-nos-sociétés-modernes qui peut paraître niais au premier abord mais qui fait drôlement du bien en ce moment.

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