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Dan

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Messages posté(e)s par Dan

  1. Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques.

     

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19538461&cfilm=145721.html

     

    Ce que j'en retiens : Frankenstein est plutôt beaugosse, se bat comme un ninja et rencontre des anges qui se battent contre des gargouilles avec plus ou moins le concours d'une armée de Frankenstein qui sautent en trampoline mais qui vont quand même ramener la fin du monde.

  2. En soi, c'est un film très correct, mais je m'attendais à mieux. 1h30 de cercueil et pas ressentir une seule seconde un climat de claustrophobie, sans parler du final assez bidon...

    C'est dommage qu'il y a pléthore de bonnes idées, comme utiliser au maximum la technologie, la conversation avec le "terroriste"...

  3. Je suis emmerdé par ce film.

     

    En soi, il n'est pas mauvais du tout, je dirais même que c'est une bonne peloche : les très belles images des premières minutes m'ont carrément ébloui et l'univers du film quasiment post-apocalyptique m'a accroché. Déjà, premier problème, ce monde n'est pas véritablement exploité et reste à l'état de brouillon, ce qui est dommage, je me suis posé plusieurs questions générales dessus tout au cours du film. Très chouette esthétique en tout cas. La B.O aurait été piochée dans du Kammarheit, Merzbow ou autre dark ambient qui pue la désolation, je me foutrais limite du scénario et du reste. Parce que là, ce sont les mêmes musiques franchement pas originales que l'on retrouve dans les films de SF récents façon Prometheus. Lourdingue.

     

    Je ne suis pas du tout un fan de Matt Damon, mais je l'ai pas détesté dans ce film, car transparent comme il faut et tant mieux : l'histoire mièvre avec la nana, le pathos saoûlant des flashbacks répétitifs et de la petite fille ont pour moi complétement pété la froideur et le cynisme de leur univers. C'est plutôt une bonne chose que le focus ne se fasse pas exclusivement sur ce duo et qu'on puisse respirer un coup avec Jodie Foster (que j'ai connu plus inspirée) et des personnages plus secondaires. En revanche, l'agent dormant est excellent.

     

    Les scènes d'action sont assez plaisantes jusqu'au moment où ça devient illisible. Le dernier combat, c'est quasiment aussi mal monté et filmé que Die Hard 5. Mais bon, c'est rattrapé par de la kalach' customisée et des mecs qui explosent dans tous les sens

     

    En fait, j'aurais préféré voir cet univers tourné à la sauce thriller sf ou au moins quelque chose qui s'appuie sensiblement sur les rouages de ce monde cynique et bassement mercantile car il y avait vraiment de quoi faire plus fouillé. Ce sentiment s'appuie aussi sur un nombre non négligeable de bizarreries scénaristiques assez gênantes. On sentirait presque qu'il fallait impérativement que tels personnages se retrouvent dans telle situation pour que ça puisse avancer.

     

    Assez dommage, le potentiel pouvait être énorme.

  4. Marrant, je viens de voir à l'instant sur l'imdb que ce film avait été nominé à l'époque pour l'oscar 1942 de la meilleure musique.

     

    En tout cas, l'année dernière, je me suis payé l'affiche promotionnelle du film avec son titre original US mais aussi allemand à Movies 2000 (image introuvable sur la toile). Le plus drôle, c'est que le titre germain du film est le même que celui que Virus Cannibal de Bruno Mattei.

  5. Morita Douji, chanteuse japonaise qui a officié de 1975 à 1983 (avant de disparaitre au sens littéral, personne n'a de nouvelles d'elles) et qui a offert au Japon quelques albums de ballades psychés folk bien sombres et lourdes. Elle y parle de son meilleur ami mort, du suicide, du désespoir de la jeunesse des années 1970's, du Vietnam, de la froideur du monde ainsi que de chats écrasés.

     

    Je suis en tout cas tombé profondément amoureux de sa musique

     

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  6.  

    Pendant la seconde guerre mondiale, l'avion de deux pilotes de la Navy et leur domestique s'écrase sur une île peuplée d'autochtones complètement à côté de la plaque, aussi improbables que les zombies qu'ils côtoient. Sans parler du personnage qui les domine tous, un savant fou nazi féru d'hypnotisme qui entend, par le voodoo et son armée de morts-vivants, soutirer d'un amiral des informations cruciales pour le compte du IIIème Reich

     

    C'est pile poil ce que j'attends d'une petite prod de série B US : ça dure une jolie petite heure, c'est autrement plus nerveux que bien des productions Universal et c'est surtout bien bien fun. C'est loin d'être inoubliable bien sûr, mais on se marre bien, on met son cerveau sur off et ça passe finalement tout seul. What else ?

  7.  

     

    Je ne sais pas si j'irais jusqu'à dire que c'est mon film préféré mais il fait partie de mon top personnel, et à coup sûr mon court préféré. Je comprends que son côté très expérimental peut en rebuter plus d'un mais il incarne ce qu'est la SF à mes yeux, quelque chose de glacial et déshumanisé sur un futur relativement proche, ce qui rappelle plus le cyberpunk qui allait apparaître bien plus tard, que la SF américaine à la papa.

    Outre une photographie absolument splendide et une bande-son magistrale (les chœurs orthodoxes russes, brrrr), la thématique de la mémoire -et quelque part cette fable de l'humanité- est quand même très bien travaillée et menée sans que ce soit imbitable le moins du monde. Puis ce final

     

    On peut critiquer un million de trucs chez Godard, hurler de rire et pleurer d'incompréhension devant son "Film Socialisme !" ou encore trouver "La Chinoise" terriblement anachronique et politiquement douteux, mais sincèrement je lui enlève pas ses mots sur ce film de Marker... Bien que les douze singes soit effectivement un bon film. La Jetée, c'est pour moi une pure œuvre d'art.

     

     

    Après bon, les avis, les goûts et les couleurs toussa. Je suis pas non plus une référence...

     

    ...J'ai adoré "Sans Soleil" et le "Mystère Koumiko" du même réalisateur

  8. http://www.1kult.com/2013/08/15/dvd-br-les-news-des-lecteurs/

     

    C’est pour ça que nous nous permettons une news un peu particulière, puisqu’elle nous vient de deux lecteurs qui nous ont transmis des informations pour le moins alléchantes, par mail ou via notre page facebook. Commençons par deux infos transmises par Philippe Blanc. La première concerne l’annonce de deux prochaines surprises à venir chez Artus Films.

     

    Tiens voilà les surprises d’Artus d’octobre, avec de nouvelles collections :

     

    – Les improbables de Nanarland / Godfrey Ho, coffret 3 films : « Clash of the Ninjas », « Ninjas in action » et « Ninjas : American Warrior »

    – Erotik Sexploitation US : « Journal secret d’un mannequin » (Diary of a Swinger – 1967) des frères Amero

     

    Selon nos informations, le premier coffret sera estampillé Nanarland et Artus Films, mais aussi Sheep Tapes, un label trop rare qui nous avait offert Devil Story il y a quelques années, mais aussi Tanzi Distribution (The Oregonian, Modus nomali, et prochainement en salle Henri portrait d’un serial killer).

     

    Renseignement pris auprès de ces derniers, sachez qu’un des films est inédit chez nous. De plus, on nous promet une interview exclusive de Paulo Tocha alias Bruce Stallion, filmé très récemment pour l’occasion. Les amateurs de nuits excentriques seront aux anges.

     

     

    Autre sortie estampillée Artus Films, Journal secret d’un mannequin est une réalisation signée les frères Amero. Le film semble ouvrir une nouvelle collection appelée Erotik Sexploitation US. On pense bien évidemment à la collection de Wild Side sur le ciné porno US qui s’est arrêté avant la fin. Une alternative à suivre de près !

     

    Voilà le résumé de l’éditeur :

     

    Jenny, une jolie jeune fille de 21 ans, vit avec ses parents dans une ferme de la Nouvelle Angleterre. Un matin, alors qu’elle se promène, elle se fait surprendre par un garçon qui la viole. Une fois remise de cette tragédie, elle fait ses valises et part gagner sa vie. D’abord secrétaire dans une agence, elle va parvenir à être l’un des plus célèbres mannequins de haute couture de sa génération. Entre amours impossibles et désillusions, Jenny va se battre jusqu’au bout pour réaliser ses rêves.

     

    Il le fôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôô le coffret ninja

  9. Red a les mêmes qualités et à peu près les mêmes défauts que la vague de films remplis de "vieux" qui se rebiffent et déboulonnent la moitié de la planète ; C'est drôle, fun, décomplexé, ça fait plaisir à voir mais c'est avant tout le casting quatre étoiles qui tient le film et non le reste qui n'a aucun intérêt si des inconnus interprétaient les personnages.

     

    Je regrette seulement comme tout le monde le manque de punchlines mais aussi un duo Willis/Freeman, sans faute, mais en pilotage automatique. Néanmoins, Malko et Mirren sont excellents, je les ais adoré.

  10. Je suis jamais rentré dans le film

     

    Bien que bien filmé (et même si c'est pas vraiment ce qu'elle a fait de mieux), j'ai franchement eu le sentiment de regarder un long documentaire sur un banal fait de société : Le film est par moments purement informatif et ne propose pas réellement de point de vue subjectif hormis celui de Marc, que je regrette d'être laissé au stade de vague brouillon (il veut s'intégrer... ok). En gros, j'ai eu le sale sentiment de ne plus rien avoir à faire dans la salle de cinéma une fois que les portraits étaient croqués. C'est franchement dommage car quelques plans étaient franchement pas dégueus et le rythme m'a aidé à ne pas abandonner le truc.

  11.  

    Eh ben, il attire pas foule dans les salles ce film !

     

    Alors je vais être court car ce n'est clairement pas le genre de film sur lequel on s'épanche cent sept ans ! C'est effectivement très très gentil et ça ne prend pas du tout de risques. On n'est surpris une seule seconde et le tout ressemble à du MIB très vaguement teinté de Ghost avec une petite histoire sentimentalo-fantastique. Les scènes d'actions sont bourrées de SFX de bonne facture mais rien non plus d'hyper impressionnant.

    Néanmoins, j'ai trouvé ça bien fun et marrant avec un Jeff Bridges qui joue le rôle d'un pur redneck bourrin, le tout dans un esprit bon enfant et déconnard assumé. De bonnes punchlines, des gags qui m'ont arraché quelques bons rires (les doubles humains des protagonistes qui se battent à la banane et au sèche-cheveux ). Bref, même si on s'en relève pas la nuit, un bon spectacle qui passe tout seul.

     

    Un conseil : allez le voir en VO pour savourer l'accent de Bridges car la VF est quand même bien à chier.

  12. Bon.

     

    Je suis sorti de la deuxième partie du film et y a du mieux, ça change, mais ça reste quand même une grosse déception puisqu'au final le film se transforme en pur capharnaüm cinématographique.

     

    Le film a beau durer 4h30, il est tout simplement trop court pour vraiment développer tout ce qu'il aborde, et ça se sent tellement les ficelles, je le répète, sont grosses à tel point qu'on n'y croit plus une seule seconde. En réalité, Kurosawa a voulu faire un "thriller fleuve" en développant avant tout l'aspect psychologique, voire sociétal que peut avoir un crime sur différents protagonistes (acteurs, victimes, témoins) sur des périodes de temps très différentes. L'idée est belle, l'intention louable, il avait de bonnes cartes en main et ça me désole qu'il n'ait pas su les utiliser. On dirait un "Eurêka" (le fameux film de 3h40) mais qui aurait été tourné par plusieurs réalisateurs différents ayant chacun une idée différente de l'idée de départ. On colle comme un puzzle au montage et en avant.

     

    Ce qui pêche avant tout est le manque d'unité lorsque l'on aborde l’œuvre ; J'avais pesté contre le fait qu'on ne savait plus trop sur quel pied danser à la fin du premier film : thriller ou drame ? Le second opus continue sur cette lancée en brouillant sans cesse la narration, les développements et le chassé-croisé des personnages. Quand c'est pour retarder l'annonce de l'identité du tueur, c'est élégant. Quand c'est pour radicalement changer d'univers au beau milieu de l'histoire, c'est franchement relou. Passer d'un drame familial, noir, nerveux sur fond de pédophilie à un simili rape'n'revenge qui n'a rien à voir tout en étant séparé par du vaudeville tourné comme un Ozu avec ses couleurs ensoleillées (je n’exagère rien), c'est... euh... Sans parler d'une B.O qui pioche dans le... folklore écossais (!!!)

     

    On peut finalement reconnaître au réalisateur un certain talent pour l'aspect visuel (par moments, une belle photographie) ainsi qu'une direction d'acteurs bien sentis. Quand il aborde la troisième témoin, on se dit qu'avec cette seule histoire, il aurait pu sortir un très bon long métrage : de très bons acteurs, une thématique forte (la famille, la violence familiale), de bons moments de tension et de noirceur. Évidemment, l'heure tourne et ça va trop vite.

     

    Je ne parle pas de la dernière partie du film qui s'éternise, mais qui s'éternise, avec plusieurs rebondissements grandiloquents bidons à la minute, parfois sur une musique poussive alors qu'on nous l'a répété dix minutes avant, et de toutes façons, on le devinait dès le départ.

     

    Je ne déteste pas, mais je suis particulièrement déçu par le côté brouillon et très "patchwork à la sauvage".

  13.  

    J'avais beaucoup aimé Cashback du même réalisateur, qui a une touche très sombre, personnelle et intimiste pour une comédie romantique de jeunes. Et ce film qui sortira le 17 juillet a eu le "World Cinema Dramatic Audience Award" au festival de Sundance.

     

     

    La bande-annonce donne envie, elle a quelque chose qui met déjà mal à l'aise :

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  14.  

    Ne s'étant jamais remis du massacre qui a coûté la vie à sa femme et à sa fille, Blind Wolf refait surface dans sa ville d'origine. Malgré sa cécité, il est déterminé à faire payer le responsable de ces meurtres mais doit aussi se défaire des chasseurs de prime à ses trousses.

     

     

    Jolie petite pesance pour ce film qui est aussi con que bon.

     

    Bon, ça a beau déjà être dans la catégorie "grindhouse" selon la jaquette, c'est quand même trop gentil et pas assez ordurier pour en être véritablement un. On peut pas non plus dire que ce soit réellement de mauvais goût, rien de vraiment comparable donc avec ce que l'on pouvait voir dans les années 70 ou même un Street Trash.

     

    En revanche, ce qui est clair, c'est que c'est une comédie gore référentielle avec un peu de fesses. Et tout ce qu'il y a de plus réjouissante. C'est Z de chez Z, on sent en permanence un manque de moyens complètement famélique mais on ne s'ennuie jamais, c'est fun et avec beaucoup de bonnes idées et un état d'esprit décomplexé qui fait plaisir à être partagé. Le film ne se moque pas du genre ni de ses références mais leur rend un hommage dans un esprit assez mongolo, la nuance était plaisante. Un film de vengeance plutôt inventif et sans trop de temps morts malgré le manque de moyens, la linéarité du film de vengeance étant cassée par de nombreux flashbacks assez funs. On y voit régulièrement des influences bien marrantes aux univers de westerns et aux chambara. On côtoie donc du Zatoïchi, Lady Snowblood et autres Baby Cart avec les passages planants des Quatre de l'Apocalypse de Lucio Fulci. Il y a même des passages en voix off qui expliquent au beau milieu des combats la culture japonaise du bushido et des mises à mort violentes, qui pèsent à mort.

     

    Ça manque de rythme (un tout petit peu) et de nichons (beaucoup beaucoup) vers la fin, mais le tout est très très bien photographié et sur une bonne atmosphère bien lourde de western italien, donc ça reste cool. Y a même des zombies samouraï et des japonaises ninja hypnotiseuses super choupis ou victimes de sacrifices rituels avec de GROS SEINS LAITEUX (et même un éphémère full frontal poilu)

     

    Le film qui fait trop du bien un samedi soir entre potes après une bonne terrasse

  15.  

    Dans la cour d'école d'un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d'Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n'est capable de se souvenir de l'assassin. Asako, la mère d'Emili, désespérée de savoir le coupable en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne se rappellent pas du visage du tueur, elles devront faire pénitence toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir.

     

     

    Film en deux parties à l'origine destiné à la TV en cinq épisodes, ce métrage costaud avoisine les quatre heures et demi de visionnage. Autant dire que je ne parlerai dans ce post que de la première partie qui dure tout de même deux heures et demi. Je me voyais mal rester dans une sale de cinéma de 18h à 22h30. Je me ferais la seconde session dimanche soir. J'ai bien avalé "Eurêka" d'une traite alors qu'il durait 3h40 mais pourquoi pas celui-là ?

    Alors voilà, j'aime bien le Kiyoshi. Il a réalisé Cure, Tokyo Sonata et quelques bons, voire très bons films, avec une ambiance assez unique, de bons acteurs, une narration travaillée, une photo quand même développée. Mais là, non, ce n'est pas possible, ce n'est pas du Kiyoshi. En fait, ce n'est même pas bon.

     

    Le film débute comme un thriller asiatique classique, sans génie particulier mais sans la moindre faute de goût. Le meurtre arrive, de la tension, de beaux plans, la mise en garde : une introduction sympa qui laisse augurer un film plaisant.

    Un instant !

     

    Outre un casting féminin pour le moins compétent et charmant (Kyoko Koizumi très très classe, Yu Aoi bien et Eiko Koike, surprenante dans ses rôles de films d'auteur après une carrière de pin-up bien qu'il n'y ait toujours pas de topless avec elle à l'horizon), l'entreprise "Shokuzai" tombe bien malheureusement à l'eau.

     

    Se déroulant à la manière d'un film à sketch autour de chaque témoin, Kurosawa a au moins le mérite de ne pas faire de la redite en traitant les filles, chacune vivant la tragédie bien différemment. Néanmoins, pour le reste, la sauce ne prends vraiment, mais alors vraiment pas. Les ficelles narratives qui sont sensées expliquer l'évolution psychologique des protagonistes et les événements clés sont franchement énormes à tel point qu'on se demande si on se fiche pas un peu de nous, surtout lors de la scène finale qui est un what the fuck assez monumental. J'ai eu quand même plaisir à suivre le personnage du récent mari de la première fille, assez dément et intéressant mais qui tombe très rapidement dans sa propre caricature. Les apparitions de la mère de la victime tombent comme un cheveu sur la soupe et semblent être motivées par l'opération du Saint-Esprit dans des situations pour le moins farfelues, conduisant à des discussions caricaturales, et bien sûr, on y croit très vite plus du tout.

    Le fin du fin reste les cinq dernières minutes qui achèvent d'enterrer une belle idée dans le n'importe quoi où le film se transforme instantanément en thriller après avoir bossé tout l'univers en drame personnel.

     

    Une bien grosse déception. Très grosse même, ce qui ne m'empêchera pas d'aller voir la fin histoire de.

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