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Dan

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  1. Vu.

     

    Ce que c'était nuuuuuuuuuuuuuuuuuuul... et aussi incroyablement con. Bon, le pétage de plombs général totalement revendiqué fait qu'on passe le film à se marrer sur la stupidité ambiante du truc. Une sorte de comédie épileptique qui se foutrait de la gueule de la Fureur de Vaincre et de la mode passagère des films chinois à la Tigres et Dragons. Le tout agrémenté de personnages bien charismatiques, aussi cons que bourrins. J'ai aussi remarqué que plus les punchlines étaient moisies, plus elles étaient savoureuses.

     

    Bon, ok, les actrices sont sexys, y a du fessier à foison (le volley ball ) mais ça reste quand même trèèèès gentil.

  2. J'aime beaucoup cet album, ce chanteur avait quelque chose de plus désespéré que Messiah Marcolin, plus lyrique et épique celui-ci en revanche. Un album plus intimiste quoi.

     

    Sinon, je me fais en ce moment du Bohren & Der Club Of Gore ; Une sorte de jazz/ambient dépouillé et très posé. On dirait une B.O pour un film de Lynch mais sans personnages

    En tout cas, j'adore avec un grand A.

     

    W2zkN74s72M

     

    Mais je crois préférer Midnight Radio dans leur discographie.

  3.  

    Baek Nam-Ryong - Des Amis

     

    Premier roman nord-coréen traduit et édité en langue française (et en Europe). Une cantatrice veut divorcer d'un ouvrier et demande une procédure auprès d'un juge, voilà tout. Pour un roman qui s'intéresse exclusivement aux mœurs et à la vie quotidienne, c'est tout de même très très particulier. Roman que l'on peut classer dans l'école réaliste de la fiction (et non héroïque avec plein de grands dirigeants et militaires), ce livre entends annoncer la vertu nord-coréen, un syncrétisme assez particulier entre néo-confucianisme et communisme. Il donne un point de vue sur le couple, la famille et le mode de vie inconnu dans notre Occident moderne. En faisant la propagande d'un régime qui pourrait être parfait puisque collectif, le roman dénonce pourtant quelques abus et écarts de vie bien entendu individuels.

     

    Intéressant, instructif, une façon de penser radicalement différente.

     

    L'écriture est quand même assez relou par contre, sans verbiage mais sans lyrisme ni figures de style donc assez rigide.

  4.  

    Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…

     

     

    Bon, comédie française et Romain Duris... Je n'aurais, je pense, jamais tenté le visionnage s'il n'y avait pas l'insistance de la copine d'un pote.

     

    Sorte de Rocky Balboa dans la dactylographie française des années 1950, ce film est finalement une gentille comédie assez fraîche et qui passe très tranquillement. Le film a coûté du pognon et ça se voit : La France (mais aussi le New-York) de cette fin de décennie 50 chez les bourgeois et dans le show-biz est fidèlement retranscrit, sans pour autant puer le passéisme ou le kitchouille moqueur.

    On suit sans bailler la relation entre Rose et Louis qui fait le choix judicieux de ne pas (trop) s'enfoncer dans la niaiserie gratuite mais aussi les compétitions assez décalées de dactylo' filmées comme des combats de boxe avec limite une allusion à l’œil du tigre. Quelques punchlines sympas ('Mon chou, copiez ces livres pour vous entraîner, mais vous n'êtes pas obligée de les comprendre") et des situations d'époque (comme la situation de la femme) plutôt bien mises en valeur.

    A noter des apparitions agréables d'Eddy Mitchel et Miou-Miou.

    Et cette Déborah François, quelle chouquette

     

    Bon, pas la comédie de l'année, mais j'ai passé un moment sympa.

  5.  

    Rokuchan est un jeune garçon qui vit dans un bidonville. Pour s'évader d'un quotidien sinistre, il s'imagine être aux commandes d'un tramway et sillonne le dédale des bas-fonds, où il va faire d'étranges rencontres. Akira Kurosawa entrecroise ici les destins des déclassés, alcooliques et autres rêveurs solitaires dans un style résolument expérimental.

     

     

    Premier film en couleurs de Kurosawa, ce film signe pour Kurosawa de nombreux changements, comme le retour à un budget limité, une nouvelle esthétique et un style qui tranche radicalement avec ses chambara précédents. Après s'être fait viré de Tora ! Tora ! Tora ! dont il devait superviser la partie japonaise, il avait franchement besoin de remettre les piles à plat.

     

    En sort donc cette œuvre pour le moins singulière, quasiment expérimentale, dans laquelle se croisent des histoires tragi-comiques de marginaux coupés de la société. Des déficients mentaux, des démunis, des fous, des alcooliques, des ordures, des saints, des petites gens. Tous vivent dans une espèce de village faite de tôle et de bois au milieu d'un décor post-apocalyptique. Chaque personnage a sa singularité servi par un casting quatre étoiles, ce qui fait la force de cette œuvre pour le moins longue. Même si les personnages en tiennent une couche, il est difficile de ne pas faire le rapport entre cette petite société vivant en autarcie et la notre par la multitude de thèmes, simples et universels qui sont abordés : le couple, la pauvreté, la folie, la mort, le suicide ou encore le viol. Pour de la légèreté il va falloir repasser. Mais des destins très touchants, pour ne pas dire parfois bouleversants : si l'échange d'épouses entre deux sympathiques poivrots fait doucement rire, le tandem père/fils de SDF est superbe de tristesse et de poésie. Bien qu'éclatée, la narration ne se perd pas entre tous ces destins et parvient à rester cohérente.

     

    Œuvre aussi très personnelle de Kurosawa dans laquelle il expérimente un gros paquet de délires esthétiques, le plus souvent superbes : des éléments de fonds de décors en peinture, un décor de décharge publique en couleurs chaudes et accueillantes, des filtres limites psychédéliques lors des délires d'un mendiant imaginant le palace qu'il construit dans son esprit, l'oeil est carrément repu de belles images

     

    En revanche, ce n'est pas du tout un film facile d'accès, au contraire même. Il a son rythme, son style et une esthétique unique, qui ne plaira pas à tout le monde.

  6.  

    Lu en moins de deux heures. C'est rigolo, y a deux/trois idées rigolotes comme les vers qui se faufilent dans ton trou de balle pour te buter ou encore se faire du pognon en en faisant des ceintures alors qu'ils envahissent le monde... Mais bon, c'est quand même bâclé et assez nul

  7. PROMETHEUS 2 AVANCE ET A TROUVÉ SON SCÉNARISTE

    Ridley Scott sera aussi aux commandes

     

    Prometheus de Ridley Scott est sorti l'année dernière, et la Fox et Scott Fee Productions sont en train d'avancer sur la suite, qui pourrait bien s'appeler Prometheus 2 si aucun meilleur titre ne vient le remplacer. Pour cela, ils ont embauché le scénariste de Transcendence Jack Paglen pour écrire le scénario.

     

    Comme certains le savent probablement déjà, Transcendence sera le premier film réalisé par Wally Pfister, le directeur de la photographie de Christopher Nolan avec qui il a gagné un Oscar. Transcendence est un film de science-fiction avec Johnny Depp, Paul Bettany, Rebecca Hall, Kate Mara et Morgan Freeman, et racontera comment un scientifique arrive à uploader son cerveau dans une machine pour créer la première machine pensante. Tout ça pour dire que c'est un bon début de carrière pour le relativement jeune Jack Paglen.

     

    Les rumeurs autour de Paglen ont tournées pendant un moment, et Ridley Scott a décidé d'accepter de prendre en charge la réalisation de cette suite, les négociations sont actuellement en cours.

     

    Tandis que le Prometheus original était une préquelle au classique de la science-fiction Alien, sa suite sera probablement la suite des évènements du Prometheus qui s'écartera des connections avec la saga Alien.

     

    Prometheus a rapporté 403 millions de dollars dans le monde avec un budget de production de 130 millions de dollars et il semblerait que Noomi Rapace et Michael Fassbender vont reprendre leurs rôles respectifs du Dr Elizabeth Shan et de l'androïde David dans ce Prometheus 2, même si ce n'est pas encore confirmé.

     

    source : http://www.scifi-universe.com/actualites/13494-prometheus-2-avance-et-a-trouve-son-scenariste.htm

  8. C'est de loin mon préféré de Jean Rollin même si j'aime beaucoup de façon générale sa filmographie personnelle de vampires nues qui se promènent dans les ruines médiévales.

     

    C'est un film très personnel et intimiste du réalisateur dans lequel il laisse libre court à sa créativité pour mettre en images un poème romantique sombre. Difficile d'en parler correctement mais je dirais simplement qu'il est franchement beau et soigné, avec une ambiance onirique qu'il faut avouer être unique. Une très belle musique, une photographie exemplaire vu le budget et des conditions que j'imagine être limitées. Si de nombreuses scènes valent le détour, je retiendrais surtout l'introduction qui nous sert le décor, dans les vieilles rues d'une France qui n'existe plus

    Françoise Pascal a une bouille et des seins magnifiques

  9. Un Jesus Franco dans le haut du panier, même si je préfère encore "Le Sadique Baron Von Klaus"

     

    Derrière une histoire assez décousue partagée entre l'héritage de Dracula envers une comtesse, des problèmes de couple et de l'occultisme cheap, on suit les aventures d'une femme d'affaires partagée entre la normalité de son couple et l'attirance extrêmement forte envers une femme vampire (interprétée par la très troublante Soledad Miranda). Bien que tout se passe en Turquie, dans un Istanbul brumeux, très joliment filmé.

     

    Mais pourtant, Franco ne fait jamais rien comme tout le monde, et traite son film comme une œuvre d'art cubiste, avec pas mal de plans inventifs, des effets artistiques bien cheaps mais paradoxalement très réussis. La musique est superbe à défaut d'être classique et prolonge l'état de béatitude devant un film très beau, ultra immersif, tourné avec un budget équivalent à une Fiat 500 d'occasion (je plaisante même pas). Le rythme assez lent, avec une narration pour le moins floue, mais on s'en fiche ! La sauce prends, et telle une fièvre, on est perché à une histoire érotique entre les deux femmes, d'où découle une réelle tension et une ambiance à la frontière de la sensualité et du malsain... alors que le scénario tient dans un timbre poste.

     

    Donc on résume : scénario quasi-inexistant et téléphoné, budget rachitique, mais le travail de maestro sur la photographie, les plans, les atmosphères et l'érotisme de Soledad Miranda en font un film extrêmement sympathique.

     

    Un film pour ceux qui aiment les vampires, les femmes, les ambiances leeeeeennteeeemeeeent psychédéliques

  10. Quand je regarde un mauvais Franco, c'est soit qu'il est navet (et je l'oublie) soit qu'il est nanar (et je me marre). Mais j'ai toujours le cul entre deux chaises avec ses œuvres plus intimistes et, quelque part, réussies.

     

    Ce film est bourré jusqu'à la gueule de ratés, d'amateurisme et de zooms mongoloïdes qui t'éclatent la rétine et te font perdre 3/10e à chaque œil. On s'ennuie, c'est pas folichon et on a le sentiment assez désagréable qu'il n'y aura jamais de climax. Néanmoins, pour rejoindre de nombreux avis émis ici, il a une certaine poésie et une ambiance assez remarquable pour un film tourné dans ces conditions. Cette ambiance franchement érotico-fantastique et pour peu que vous ayez une fièvre et/ou une gueule de bois, on s'en souvient et elle ne fait pas lâcher le film.

    De beaux pubis bien fournis achèvent de compléter l’œuvre.

  11. Alan Wake sur PC.

    C'est assez sympa, bonne ambiance, bien stephen kingesque mais c'est quand même assez limité, le gameplay se limite à courir dans le forêt de nuit et affronter de la même façon des centaines de fantômes.

     

    Sinon, sur steam, je me suis fait le portage pc de Doom II et ses add-ons. Ultra old-school mais c'est toujours aussi fun

  12. Un article allociné fait le point sur ce que l'on sait actuellement du truc :

    http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18624819.html

     

     

    Les grands absents

     

    Beaucoup s'enthousiasmaient à l'idée de voir le sexagénaire et ventripotent Steven Seagal en découdre avec nos autres stars, parfois déchues, du film d'action. Eh bien, malheureusement, malgré les sollicitations répétées de Stallone, il n'en sera rien, car celui que l'on connaît pour être en froid avec Avi Lerner, producteur de cette saga musclée, a préféré répondre absent. Chuck Norris, THE guest-star de Expendables 2, ne réitérera pas non plus l'expérience. Quant aux prestigieux vétérans Harrison Ford et Clint Eastwood, Lionsgate a rapidement dû faire une croix sur leur participation. En septembre 2012, l'ancien Maître de guerre, alors en pleine tournée promotionnelle pour Une nouvelle chance, avait même déclaré sur le ton de la boutade qu'il était "probablement plus apte à réaliser quelque chose", voire même de "réaliser Expendables 3".

     

    Un nom évoqué à un moment était celui de Sean Connery. Mais bon, je vois mal le retraité rempiler pour une nouvelle série B

  13. Vu il y a plusieurs années quand le film sortait en dvd et que je découvrais peu à peu le cinéma nippon ainsi que ses délires visuels. Je l'avais adoré en premier visionnage, cool, fun avec plein de super idées bien que le trouvant décousu.

     

    Revu dans la semaine après avoir vu pas mal de Miike et je dois avouer qu'il passe toujours bien : des scènes vraiment mémorables comme évidemment l'intro et le final, mais aussi des scènes plus posées, dans l'espèce de cimetière au bord de la mer. Même rares, les quelques gunfights sont vraiment pas mal branlés. Même si l'histoire est pas la plus passionnante du monde, il y a quand même de quoi se mettre sous la dent avec ces deux acteurs que j'apprécie (Riki Takeuchi et Sho Aikawa, acteur fétiche du réal'). Le bon goût est enfoncé pour l'époque (le tournage zoophile) et on a le droit à une atmosphère assez cradingue pour un yakuza-eiga.

     

    Après, je considère que ce premier volet est surtout une excellente première "marche" pour qui souhaite se familiariser avec la filmographie de ce prolifique réalisateur, son style et sa démarche. C'est représentatif de ce qu'il sait faire sans que ce soit caviar : Il y a quand même plus sombre (ses premiers films comme Rainy Dog), plus trash (Visitor Q), plus drôle (Like A Dragon) ou plus étrange/expérimental (Gozu / Audition).

    Et mon préféré de la trilogie reste le second.

  14. Finalement, pas encore commencé le Conan. Mais

     

     

    Même si j'en suis qu'au premier tome d'une saga sur seize (!!), j'aime beaucoup : facile à lire, prenant, un univers qui me paraît riche, des personnages qui éveillent ma curiosité... Bonne découverte pour le moment.

  15. Piège a Hong Kong c'est notamment :

     

    -un scénario improbable et imbittable

    -des effets spéciaux qui ne servent à rien (vous avez dit explosions vertes ?)

    -des bombes dans des jeans (et du coup Van Damme en caleçon une bonne partie du film)

    -le sidekick le plus relou et le moins drôle de l'histoire du cinéma

    -Van Damme qui chante de la pop cantonaise (c'est quoi sa came ? J'en veuuuuuux !!!!)

     

    Sans oublier les glissades. Les glissades quoi. Van Damme qui parcourt des dizaines de mètres de sol mouillé dans un bateau, à genoux, en train de flinguer à tout va

     

    J'ai également préféré Piège à Hong Kong à Double Team même si Rodman pèse bien en gros lourdingue bovin.

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