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Dan

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Messages posté(e)s par Dan

  1. Moins trash et dévergondé que ses autres films, j'ai trouvé que Dupontel avait néanmoins réussi à faire un film plus axé "grand public" sans se compromettre. Le film passe très bien, court mais concentré avec pas mal d'idées et moments très sympas qui font la différence avec 99% des comédies françaises actuelles. Ça manque parfois un peu de panache et de provocation mais je trouve que pour un moment détente pour bien rire le défi est assurément relevé.

     

    La plaidoirie de l'avocat est fantastique : "Mais qu-qu-qu'est-ce qu-qu-que l'anth-thropagie sinon de la cu-cu-curiosité intellectuelle ?"

    Les faux journaux télé, la caméra de surveillance c'est aussi assez énorme.

  2. D'accord dans les grandes lignes avec Lord Ruthven et Nice Panda.

     

    Je n'en attendais pas franchement grand chose et j'ai été assez surpris par ce mélange un peu bizarroïde entre film d'action, ambiances malsaines, rythme posé avec quelques petites expérimentations qui passent plutôt pas mal. J'étais resté sur ma vision toute juvénile du premier opus et du coup, voir de la barbaque, de la sauvagerie et du cul aussi cru (la scène du bordel ), ça m'a surpris, mais dans le bon sens, John Hyams sait filmer.

    Bon, j'ai pas compris grand chose à l'histoire qui est d'un flou olympique mais l'ambiance générale du truc et les scènes de baston, même si elles sont rares, rattrapent bien le truc. Un peu déçu par JCVD et Lundgren qui brillent par leur absence ainsi que par une durée qui s'éternise dans la deuxième moitié du film. 20 minutes en moins et c'était parfait.

     

    Sinon, un chouette film quand on termine trois grosses semaines de taff

  3.  

    Alors qu’il est abîmé dans la contemplation d’un tube de dentifrice tricolore qu’il vient juste d’acheter, Fumiya (Joe Odagiri), étudiant en droit, reçoit la visite de Fukuhara, créancier expéditif qui s’empresse de lui enfourner une chaussette dans la gorge, le temps de lui expliquer qu’il lui reste 3 jours pour rembourser sa dette de 840 000 yens. Orphelin considérant ses parents adoptifs comme des étrangers, Fumiya se tourne vers ses seules ressources, la chance et le destin, qui ne lui rendent rien : le pachinko ne lui offre pas plus la fortune que la clé de consigne qu’il trouve au cours de ses déambulations, celle-ci ouvrant un casier dans lequel repose un sac rempli de statuettes en plastique... De façon inattendue, c’est Fukuhara lui-même qui offre au débiteur une porte de sortie. Un million de yens de sa propre poche, si le jeune homme accepte de l’accompagner le temps d’une promenade dans Tokyo, pendant un jour, trois, ou autant qu’il faudra

     

     

    Un film que j'avais découvert dans un premier temps en téléchargement (illégal, traduit par une team comme trop de films japonais), racheté en dvd chez Spectrum Films qui l'a sorti cette année (grand merci à eux).

     

    J'ai franchement adoré de bout en bout ce petit film, tourné pour trois fois rien, sans aucune singularité visuelle ni une esthétique particulière, juste tourné avec passion. Ce road movie "à pieds" tire sa force de plusieurs choses : une direction d'acteurs fort bien menée, et plus particulièrement nos deux protagonistes. Joe Odagiri est impérial en looser mi-désabusé mi-amusé que le destin n'épargne pas, et le créancier en figure paternelle du "mafieux sympa" pèse bien. Le reste des acteurs vaut le détour, notamment avec Kyoko Koizumi qui joue justement ou encore le trio attendrissant de travailleurs qui recherchent une femme disparue tout en vivant milles aventures pathétiques et décalées.

    Décalé, ce film l'est, le réalisateur étant d'ailleurs connu pour livrer des peloches plutôt étranges. Mais là où ce film excelle, c'est de proposer un ton continuellement décalé tout en nuançant la folie potentielle des situations pour ne pas casser le rythme ni la narration (tout en changements de lieux, d'intrigues, de personnages iconiques) qui font tout le sel du film.

    Un film drôle, décalé mais surtout très humain (et plus intelligent qu'il n'y parait) qui interroge le sens de l'amitié et au-delà de la famille et de l'amour, sur la force du mensonge qui peut la détruire ou même la créer, mais je n'en dis pas plus.

     

    Clairement un de mes "feeling good" movies.

  4. Ah merci bien !

     

    Ça a son petit charme en effet Moevot, je dirais même que c'est l'un des rares projets des Légions Noires qui ne soit pas de la pure escroquerie (un délire d'adolescents à l'origine) avec Mütiilation et Vlad Tepes. Bon, y aussi Belketre dans le tas, mais je trouve que c'est quand même assez naze et pas inspiré pour un rond. Bon, j'avoue, plus jeune, j'ai eu ma période Légion Noire quand j'avais les cheveux longs, n'écoutais que du metal extrême et que je portais des tshirt Burzum, Mayhem et autres Xasthur. Quitte à réécouter du black metal bien sickos, je me ferais un truc qui sort des sentiers battus, genre Urfaust ou un truc suédois à la Silencer.

     

    Sinon, à ce topic, une femme qui a mal et qui le chante fort bien :

    hfCYG0Jkq1Y

  5. Merci beaucoup ! Je viens d'écouter un bout et ça m'a l'air assez prometteur, vraiment ce que je recherche

     

    Après, j'ai tenté un paquet de sous-genres plutôt fermés et pas vraiment du genre accessibles : black metal à la Blut Aus Nord ou Deathspell Omega, dark ambient à la Merzbow, drone à la Teeth of the Lion Rule the Divine, mais franchement, rien de plus hermétique et anti-musical que le harsh noise ou les power electronics

     

    Pour se faire une idée :

    fRjHynx6PFE

     

    Y a même un netlabel à fond dans ces trucs là (shitnoise, powerelectronics, freefolk noise, no-fi et même "Fuckedupdronesformindfuck" ) d'un bon goût certain :

    http://www.smellthestench.net/net.htm

  6. Je bouffe pas de l'ambient à tous les repas mais ce disque est très très bon dans son genre, surtout que Lustmord est une de mes formations préférées avec Kammarheit.

    "The Word As Power" est donc franchement un grand album : Sorte de Dead Can Dance dépouillé aux relents post-apocalyptiques avec des nappes sonores d'une densité bien dosée, Lustmord nous pose des ambiances pour le moins mystiques, voire presque religieuses. Il y a de la collaboration qui fait du bien, avec notamment Jarboe.

     

    OxpAlo7k1cg

  7. J'étais à fond dedans étant ado.

     

    Dans les librairies et surtout à la Fnac, je voyais la collection de la Compagnie des Glaces étant jeune ado (les tomes de Fleuve Noir). Je regrette de ne pas en avoir acheté à ce moment-là, peut-être par flemme mais aussi parce que j'étais trop à fond sur Stephen King. Je prends mon pied actuellement mais je pense qu'à 14 ans, j'aurais encore plus apprécié.

    Après, ouais, je me doute bien que la qualité ne soit pas égale mais sur une saga aussi longue (j'ai lu que c'était d'ailleurs la plus longue de l'histoire de la littérature) mais je ne pense la lire qu'une fois dans ma vie

  8. Comme tout étudiant français sérieux, je me suis enfilé plusieurs saisons d'une série en un temps record

     

    Comme plusieurs personnes ici, les premiers épisodes m'ont vraiment laissé de marbre ("c'est quoi cette merde ?") mais je suis très rapidement devenu fan. Je viens de débuter la sixième saison et j'ai pas de grands reproches à faire à la série hormis le fait qu'on abandonne trop pour moi les geekeries pour se concentrer (certainement un peu trop) sur les relations de couple qui se sont formées.

  9.  

    J'ai fini le tome 1 de la Compagnie des Glaces : 62 bouquins regroupés en 16 tomes, quelque chose comme 18 000 pages... uniquement pour l'histoire principale, il faut aussi ajouter de nombreux spin-off pour au total 98 romans

     

    Même si je m'y suis mis que lentement, peu habitué au côté feuilleton, je suis profondément tombé amoureux de l'univers, de ce côté bizarrement cyber-punk / post-apo totalitaire. On s'y prend vraiment et Arnaud sait tenir en haleine.

  10. C'est clairement pas le meilleur Franco à mon goût mais il est néanmoins assez caractéristique de la patte du réalisateur en effet : beaucoup d'érotisme 70's sur une musique en décalage, du poil, un rythme totalement pachydermique et un aspect fantastique qui a un rendu pour le moins kitchouille. Pas détestable en soi mais ce qui sert plus ou moins de scénario (qui a dit une trame narrative ?) tient largement sur un timbre poste.

     

    Après, je me souviens qu'il m'a fallu deux ou trois tentatives pour en venir à bout. Je m'endormais à chaque fois.

  11. De belles lectures ces derniers temps :

     

    Franchement une très bonne nouvelle du sieur Dick, même si on aurait aimé que ça s'étale sur plus que cent pages.

     

    J'adore la littérature russe du XIXe siècle et cette étrange nouvelle fantastique est plaisante. J'adore également tout ce qui se déroule dans l'univers des cosaques, même si dans la thématique, je préfère encore le chef d'oeuvre "Les Cosaques" de Tolstoï

  12.  

    Nagai est un homme d'affaires qui a connu d'immenses réussites et qui a percé grâce à l'explosion d'Internet. Depuis quelque temps pourtant, sa société perd du terrain, ses employés ne le regardent plus de la même manière. Tout le monde le trouve changé : c'est que pour la première fois le doute l'habite. Il ne voit plus sa femme Akira et sa fille que par l'intermédiaire des vidéos qu'il a gardé d'elles. Il les regarde seul, dans son immense maison, car sa femme l'a quitté, il y a quelque temps de cela. De son côté, Akira peine à s'assumer, elle vit dans un appartement à Tokyo avec la petite Kaai, entièrement dépendante de l'argent de son mari avec qui elle n'a toujours pas divorcé. Akira tente d'oublier les souvenirs trop pesants, elle tente d'ignorer ces apparitions surgies du passé. Alors elle noie ses soucis, et trouve du réconfort auprès de sa fille. Tandis qu'il rentre chez lui, Nagai va rencontrer un étrange marginal, Keechie, qui exerce le métier de gigolo et raconte qu'il a tué son père. Nagai commence par lui proposer un étrange marché : coucher avec sa femme, et si elle accepte, lui demander si elle a aimé...

     

     

    J'avais bien aimé Eurêka du même réalisateur sorti un an avant. Un drame social de 3h40 tourné tout en sépia qui m'avait titillé les yeux et m'avait fait passer une nuit assez spéciale.

     

    Ici, on change de style, presque de registre : exit les effets de style, la lente progression des protagonistes dans le désespoir et les choix à faire, exit les personnages qui évoluent dans un riche environnement social. Ici, les personnages sont seuls, face à eux-mêmes et surtout face à leurs souvenirs. Et c'est autour de ce thème que navigue "Desert Moon", et plutôt bien, les souvenirs, en fait les interrogations des uns répondant à celles des autres (famille, paternité, situation sociale, but dans la vie, etc). Entre les différents protagonistes et les divers univers (la grande entreprise, le milieu quasi-mafieux, la mère célibataire reclus à la campagne), on évite aussi de se concentrer seulement sur un seul fil narratif, ce qui rendrait au bout du compte le film assez chiant.

     

    La progression, mais surtout le final, semble un peu ressembler à ce que font Sono Sion et d'autres réalisateurs de ce genre dans leurs films (et je pense à Himuzu) : une lente descente aux enfers qui se couple avec une perte de la réalité des personnages dans un final assez explosif et par moments presque surréaliste. Ce n'est pas ce que je préfère, mais bon...

     

    Rien à dire franchement côté visuel, photographie et montage. C'est pas laid, mais pas transcendant pour autant. On jurerait qu'il est antérieur à Eurêka.

     

    Bon moment.

  13. Un GRAND merci à Nicklezob pour True Widow auquel j'ai totalement accroché

    En retour, je te conseille un groupe français qui n'a malheureusement sorti que... quatre titres sur le web. J'espère seulement qu'ils vont sortir un album un de ces quatres : Zero.

     

    WbSHKQoM4l8

     

     

    Sinon, je me suis écouté le dernier Blockheads qui la joue assez oldschool pour ce qui est du grindcore et ça passe plutôt très bien, moi qui n'écoute quasiment plus de metal depuis un moment.

     

    Ylt3yG1ENoc

  14. Enfin vu !

     

    J’ai bien apprécié

     

    Kill list, c’est un peu l’art de faire du neuf avec du vieux, ou comment un improbable mélange des genres va aboutir à un résultat … original.

     

    L’ancrage réaliste du film (clairement hérité du cinéma « social » anglais) est super payant. Wheatley prend son temps pour dépeindre ses personnages (acteurs au poil soit dit en passant) et un quotidien commun. Il a raison, le procédé va s’avérer dévastateur.

     

    J’adore comment cette banalité est progressivement contaminée par la noirceur, la violence et l’étrange.

     

    L’ambiance du film est terrible (gros boulot de mise en scène et de montage).

     

    Les envolées païennes bizarroïdes (The Wicker Man n’est pas loin), voire parfois carrément horrifiques (la formidable séquence dans les tunnels), sont juste mortelles.

     

    Kill list a aussi un côté « contagieux » et réussit l’exploit de susciter un réel malaise.

     

    Une œuvre déstabilisante, troublante, qui explose lors d’un final tétanisant (j’ai anticipé le truc de quelques secondes mais ça m’a quand même bien calmé …).

     

    Clairement un titre que je n’oublierai pas de sitôt

     

     

    C'est en tous points l'idée que j'ai du film. Ça et une photographie assez terrible (l'arc en ciel symétrique, la lumières des torches...)

  15.  

    Un film (enfin, un direct-to-video) sur l'immonde John Wayne Gacy, qui défraya la chronique américaine en massacrant une bonne trentaine de jeunes hommes dans les années 70/80 et en enterrant leurs corps dans le sous-sol de la maison qui héberge également femme, enfants, travailleurs...

     

    Malgré une bonne intention de départ, quelques plans vraiment sympas pour du téléfilm (les vues subjectives des drogués au chloroforme et les plans nocturnes de la ville), le film laisse finalement à désirer.

    Les acteurs ont beau être corrects, celui qui campe Gacy être crédible, le réalisateur se trompe pourtant de sujet et on ne sait jamais trop sur quelle ligne on se tient. Car quitte à centrer la narration sur un tueur en série, autant réellement brosser sa psychologie et élargir la ligne chronologique à toute son existence, ce qui le motive vraiment, l'origine de ses fantasmes, la relation avec sa famille qui ne reste au final qu'une surface polie. On a au bout du compte qu'une succession de crimes filmée sans passion avec en fond un pâle aperçu de la déchéance sociale des victime dont Gacy profite. Le film n'ira pas plus loin et se clôturera en mode policier sans saveur.

     

    Bref...

  16.  

    Je connais ça ! C'est un label/asso de harsh noise chez lequel j'ai acheté des k7 audio remplies de déchets auditifs à dégueuler par les tympans à une certaine époque quand je voulais de l'extrême de chez extrême

     

    Quant au film, ça fait le même effet : il m'a rongé chaque pore de la peau et m'a empêché de respirer avec aisance pendant 1h30 ! Chaque "gag" ou plutôt tentative de chute était tout simplement à vomir par les cinq sens. Pas de ligne directrice, un pur capharnaüm.

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