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riton

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Messages posté(e)s par riton

  1. Bon, ben voilà un petit morceau de bis nawak.

    On a un héros musclé à la machoire carrée qui fait des mauvais rêves et a l'impression de truicider des gens par-ci par-là. Mais est-ce qu'est-ce qui est rêve ou réalité ? hmmmm ??

     

    Réalisation plate avec de bonne pointes d'anémie, décors pas à la hauteur pour ce genre d'histoire, Richard Conte et Anthony Steffen cachetonnent, des partouzes qui ne montrent quasi pas de nudité (juste quelques nichons occasionnels) , tout ça n'est pas très consistant.

     

    Reste la bonne musique de Ciprani, des passages oniriques avec des gens tout nus et grimaçants, Eduardo Fajardo qui s'en sort mieux que les autres, quelques scènes sympas, et une phrase en français : "j'en ai deux comme ça tu sais, tu peux tripoter l'autre" dit la dame au monsieur qui tient un de ses seins dans sa main.

    Finalement c'est pas rien.

     

    Le DVD Z1 en double programme avec Black Candles présente le film en version anglaise, format panoramique recadré d'après scope, copie tirée d'un vieux master analogique délavé.

  2. Ca vaut le coup d'oeil. C'est noir et violent, avec un coté mélo propre au ciné HK.

    La fin est hélas too much et déséquilibre un peu le tout en tentant une lichette d'excès gratuit cat III à l'ancienne alors que l'univers du film en est assez loin. Je crois me rappeler de certains bruitages animaliers symboliques qui sont aussi de trop.

    Les masturbations sur la photo prétenduement magnifique sont exagérées, mais on commence à en avoir l'habitude.

     

    Mais c'est effectivement sauvage et sans concessions. A voir.

  3. Et qui n'est pas de gauche non plus - d'autres films de Wakamatsu le sont mais ici il ne s'agit pas d'une parabole politique mais bel et bien d'un constat édifiant de la situation et de la considération de la femme au sein de la société nipponne d'alors.

     

    Ben quand même, le sujet de la parabole, les rapports de pouvoir entre différents groupes déterminés au sein d'une société est bien un brin politique. Et on peut dire qu'il est abordé d'un point de vue anti-conservateur et feministe, ce qui ne le place à priori pas à droite, les "révolutionnaires" de droite ayant toujours été encore plus rétifs que ceux de gauche à l'émancipation feminine.

  4. la Commission avait "estimé à une large majorité que le film +présente une image des relations entre les êtres fondée sur l'enfermement, l'humiliation et la domination de la femme+", rapporte la ministre.

     

    C'est quand même d'une mauvaise foi à se crever les yeux.

    Le film est suffisament court pour être vu jusqu'au bout, et donc il ne peut y avoir maldonne sur son aspect feministe révolutionnaire.

    Je pense plutôt que c'est le moyen que donne le film pour sortir de ces relations qui a déplu.

    Si vraiment il fallait qualifier cette interdiction, l'adjectif politique serait bien plus approprié que moral.

  5. A propos du texte de présentation : il faudrait vérifier consciencieusement, mais je crois que L’Amour derrière les murs n'est pas la première production indépendante de Wakamastu, mais la dernière qu'il ait faite sous la bannière de la Nikkatsu (il y a officié de 1963 à 1965).

    Le premier film 100 % Wakamatsu pro sera Quand l'embryon part braconner.

     

    C'est en tous cas youjours cette version de l'histoire que j'ai lue, et celle qui est reprise dans wikipedia http://en.wikipedia.org/wiki/Koji_Wakamatsu

     

    Quant à son interdiction d'accès aux US, il est probable que ce ne soit pas tant à cause du sexe et de la violence qui parsèment ses films que de sa proximité avec Adachi (qui fut lié à l'Armée rouge Japonaise).

     

    Sinon, jolie réussite cette programmation

  6. Bon, le message de Black Cat juste en-dessous de l'annonce de la sortie prochaine du DVD français n'est pas du plus grand tact, d'accord.

    Mais on ne va pas en faire un affaire nationale non plus, et passer à autre chose.

     

    J'en profite pour copier/coller :

     

    Meatball Machine n'est pas un modèle d'originalité. Histoire d'amour entre marginaux, alien parasites controllant l'esprit et le corps de leur hôte, clin d'oeil à Urotsukidoji, et énorme influence de Tetsuo et des films indépendants qui vinrent dans la foulée.

    Ce n'est pas non plus un film visuellement magnifique. Image vidéo (néanmoins fort honnête), budget visiblement limité, et réalisation qui s'en sort bien, mais dont le surdécoupage des scènes d'actions semble aussi mu par la nécessité de faire avec ce qu'on a.

     

    Voila pour les réserves. Parce que pour le reste, MM est un film extrêmement sympathique. Du gore, des combats entre organicocyberwarriors, des effets spéciaux à l'ancienne qui font plaisir à voir, et surtout une absence de roublardise qui rechauffe le coeur.

    Ce n'est pas la recette d'un nouveau mètre étalon du genre, mais celle d'une authentique série B réjouissante.

    Sa future sortie en zone 2 Fr est donc une bonne nouvelle.

    A voir, la preuve en images :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  7. - Ellroy : inévitable si tu es amateur de roman noir, au moins pour essayer. Mon préféré reste Le Grand nulle Part, mais ce n'est pas forcément la meilleure porte d'entrée dans l'oeuvre.

    La trilogie Lloyd Hopkins est très bien aussi et ce sont des romans plus courts (du coup moins fouillés aussi).

    Un excellent titre de lui qu'on oublie est Un Tueur sur la Route quoiqu'un peu atypique par rapport au reste.

     

    - Palahniuk : pas pu finir un bouquin de lui. A mon avis, une escroquerie littéraire sauce nihilisme commercial, mais ce n'est que mon avis.

     

    - Ballard : je ne connais pas grand chose de son travail, mais Crash c'est quand même pas rien. L'adaptation de Cronenberg est une promenade au pays de la petite maison dans la prairie à côté du roman.

  8. Oui, malgré quelques menues incertitudes de mise en scène (de mémoire un petit manque de rigueur dans certain plans), ça fait du bien de voir un film noir loin des effets hystériques devenus monnaie courante.

     

    A propos des subtilités de scénario, je ne trouve pas qu'il en manque particulièrement. Il fait juste l'économie de twists fun et inutiles pour se concentrer sur son sujet et développer une situation dramatique et des personnages.

    D'ailleurs il fait fortement penser à celui du chef d'oeuvre de Hodges, Get Carter.

     

    Ceci dit tu spoiles un peu en révélant le choix final du personnage principal (même si on s'en doute).

     

    Une réussite pour un budget qu'on devine limité.

  9. et tintin chez les soviets? c'est pas raciste?

    Bon, ça fait très longtemps, mais je n'ai pas souvenir de racisme. Je me souviens d'un anti-bolchevisme ultra violent, tintin marchant dans les ruines déclamant des trucs du genre quel beau pays, regardez comme ces cochons de soviets l'ont massacré... ma mémoire a-t-elle oblitété une partie du discours ?

     

    Sur le colonialisme, le racisme en a été une caution morale important quand même, et c'est justement ce que montre Tintin au Congo.

     

    Mais bon, comme Faes, je n'ai jamais été un grand fan de Tintin.

  10. C'est vrai que c'est impressionnant à ce niveau. C'est tout mauvais de partout, mais l'interprétation atteint de tels sommets de médiocrité que ça en devient fascinant.

    Je trouve juste le rapprochement avec Scarface : on aurait voulu faire une caricature beauf pastis du film de De Palma qu'on s'y serait pas pris autrement.

    C'est quand même dommage qu'ils aient pas mis un rôle de flic pour Pierre Mondy.

  11. Je l'ai comandé aussi, mais il n'est même pas encore parti :'(

    Que vaut l'interview de Mark Shilling? C'est aussi pourri que celle sur zatoichi? Il serait temps qu'ils comprennent chez wild side que ce mec préfère s'écouter parler que de partager sa passion.

     

    Vu le premier disque qui présente des problèmes d'image non négligeables, et ladite interview de Shilling.

    Sandman a raison, le monsieur a une petite tendance à s'écouter causer au détriment d'un propos construit. Ce qu'il dit sur le film est cependant plutôt pertinent dans l'ensemble. Simplement 7 ou 8 min auraient suffi au lieu de 25.

    L'interview de Shinoda est en revanche bien meilleure.

  12. Globalement il existe deux gros systèmes pour le livre papier :

     

    - les éditeurs pros, dignes de ce nom, qui s'occupent de traiter avec les circuits de distribution, de l'impression... Ils peuvent avoir leurs propres circuits de distrib ou passer par les circuits des autres.

     

    - les éditeurs à compte d'auteur ou du même genre, et qui font plutôt un travail de commercial que de véritable éditeur. Là c'est très variable, et c'est une bonne grosse jungle pleine d'arnaques dans tous les coins. L'éditeur peut alors se dégager plus ou moins de son travail de distribution, mais ce n'est pas sérieux comme système.

     

    Si tu veux savoir ce que vaut ton travail, il faut aller voir des vrais éditeurs, qu'ils soient petits ou gros peu importe. Mais ils ont une boite à faire tourner, une ligne éditoriale à construire, bref ils doivent avoir un regard affuté sur les manuscrits qu'on leur présente.

     

    Pour les coûts d'impression, un bouquin tiré à 1000 ou 2000 exemplaire coute moins cher que toi tout seul avec ton copieur laser couleur.

     

    D'ailleurs pourquoi te limiter aux éditeurs "bis" ? Jodorowsky est un auteur connu.

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