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riton

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Messages posté(e)s par riton

  1. C'est sympa bien sûr, mais ça casse pas des briques non plus, et à moins de ne jamais s'être intéressé au système de rating américain ce n'est pas très édifiant.

     

    Grosso modo, on pourrait séparer le film en trois :

    - Kirby Dick engage les services de détéctives privées histoire de découvrir qui sont les mystérieux américains moyens qui décernent les classements. S'ensuit une enquête qui se laisse voir, mais pas folichon non plus.

    - des interviews de réalisateurs dont les films ont été classés NC-17, de critiques et scénaristes jalonnent le métrage. L'ensemble de ces interventions tente de montrer le fonctionnement du MPAA, ainsi que les raisons des ratings. Les parties les plus intéressantes du docu se trouvent parmi les interventions des réalisateurs évoquant leur incompréhension et leur frustration face au verdict.

    - enfin, Dick lui-même propose son film au MPAA.

     

    Au final ce film a peu de chances de connaître une large diffusion, alors que ses vertus seraient d'autant plus appréciées que son public est néophyte en matière de censure.

     

    On notera aussi qu'on est très, très loin derrière SICK.

  2. Hé, salissez pas Battle Without Honor and Humanity de Fukasaku avec votre Tarantino tout bidon.

    La musique de la série de Fukasaku est de Toshiaki Tsushima, et elle est très bien.

     

    Sur wiki :

    "Battle Without Honor or Humanity" is an alternate version of "Shin jingi-naki tatakai", an instrumental piece by Tomoyasu Hotei, originally used in the 2000 film Another Battle (aka Shin Jinginaki Tatakai) by Junji Sakamoto, in which Hotei also performs as an actor. The original version was also available in Hotei's live album Rock the Future Tour 2000-2001.

     

    To Western audiences it is probably more recognized for its use in the Quentin Tarantino film Kill Bill (and earlier in its teaser trailer).

     

    Et de ce que j'ai entendu sur amazon, ça n'a effectivement rien à voir.

     

    Attention : ne pas confondre ce shin jingi naki tatakai réalisé en 2000 par Junji Sakamoto avec les 3 Shin jingi naki tatakai de 1974, 1975 et 1976 réalisés par Fukasaku à la suite de la série Jingi Naki Tatakai aka Battles without honor and humanity.

  3. Je n'ai pas détesté, mais je ne m'esbaudis pas devant non plus. J'ai quand même été plutôt décu, au vu des moults dithyrambes lus ici et là (mais je commence à m'habituer).

     

    En fait, je ne vois pas de raisons de porter ce film aux nues. C'est pas désagréable, hein, mais pas génial non plus. C'est plutôt longuet par moments, les développements des personnages sont pas d'une folle originalité, et même souffrent d'une fausse profondeur. L'image est pas à se rouler par terre non plus.

    Ca fait une bonne soirée télé, ou du ciné pop-corn de bonne facture, et je dis ça sans être péjoratif.

  4. Pas aimé du tout.

    Le prototype du film du film de geek qui se la pète. J'ai rien contre les scénari amibitieux à priori, mais en l'occurence j'ai très vite perdu tout intérêt pour ce qui arrivait aux personnages, et j'ai même eu du mal à garder les yeux ouverts jusqu'à la fin.

    A produit en moi un vide émotionnel total.

  5. Sorti en salles hier sous le nom Amer Beton.

     

    De bonnes et belles choses indiscutablement, mais une petite tendance à l'éparpillement des thématiques, ce qui donne au final une oeuvre un peu éclatée.

    D'un point de vue visuel c'est pareil, des passages très intéressants - entre autres la scène d'ouverture, poursuite/combat sur une musique aux percussions appuyées, probable hommage à AKira - et d'autres un peu ratés (les passages "paradisiaques" graphiquement assez pauvres).

     

    Bien que j'ai aussi fort apprécié Innocence, je trouve que cet Amer Béton en est bien éloigné, bien moins cérébral.

  6. C'est Itami Hanzo qui é relayé l'info sur Hkmania, le film sortirait en salle cet été : http://www.zootropefilms.fr/v2/2007/?numfilm=27

     

    Grosso modo, c'est l'histoire en huis-clos d'une jeune femme séquetrée et maltraitée par un homme qui en exerçant des violences sexuelles tente de retrouver une position de contrôle qu'il a perdue précédemment dans son couple.

    Violent, enragé, feministe et révolutionnaire, Quand l'Embryon part braconner (le titre français) ne s'est pas émoussé avec le temps, et les scènes de flagellation notamment restent impressionnantes.

     

    Sur le DVD japonais, la copie présente des irrégularités de photographie, passant de beaux plans contrastés à d'autres très gris-gris.

    Considéré le peu de moyens probable alloué au film, il n'est pas impossible que ce défaut technique (ressemblant fort à une sous-ex à la prise de vue) soit d'origine, mais il se pourrait aussi que le temps ait endommagé certaines parties de l'émulsion ?

    Quoiqu'il en soit c'est un peu dommage car le projet ne manque pas d'ambitions esthétiques, et compte ce qu'il faut de "striking visuals".

     

    Kérozène a fait une review dispo sur le site du Club des Monstres : http://www.clubdesmonstres.com/nouveauvision.htm

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