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riton

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Messages posté(e)s par riton

  1. Qu'il soit ceinture pourpre de koune-Fou ou médaille en chocolat des moines de shaolin je m'en bats les couilles, ce que je dis c'est qu'il n'avait pas forcément le physique de l'emploi !

     

    Ben justement, ce qui m'étonne c'est cette idée du physique de l'emploi. Si tu regardes, tu vois quand meme qu'il est physique et qu'il se sert visiblement bien d'un sabre. Il correspond pas au stéréotype stallonien du mec balaise, mais c'est pas étonnant, non ?

  2. Bon, je ne joue pas, mais il est évident que toute expérience a une influence sur un individu lambda. Savoir à priori si elle va etre bonne ou mauvaise est une autre histoire. D'abord il va falloir définir ces deux valeurs et c'est loin d'etre aussi simple que ça. Ensuite il faudra savoir quelle est la part de comportement induite par les expériences en question : encore plus compliqué malgré ce qu'en pensent certains.

     

    Enfin, et c'est pas le moindre, quelle privation de liberté faut-il infliger à une masse d'individus (laquelle ? ) pour reduire (et dans quelles proportions ? ) un éventuel risque ?

     

    Perso je choisis la liberté totale d'accès à tous types d'informations pour les adultes, mais pour les mineurs ? La société ne considère pas qu'ils ont le droit à une totale liberté et qu'ils doivent etre protégés. Mais toutes les interrogation évoquées précédemment subsitent.

  3. La troisième partie est assez difficile à lire puisqu'on a jamais retrouvé l'intégralité du texte...mais dire que le bouquin est nase...c'est un peu fort quand même...c'est écrit avec énormément de talent, le texte est riche et le propos difficile mais novateur...Tu peux lire Justine si tu veux !!!

    Je suis d'accord pour la gueule de la couverture, vraiment nullissime...

     

    En fait la fin est un plan, et je crois qu'il n'a jamais été fini.

    Ca me parait aussi douteux de dire que Sade c'est "bien" que de dire que c'est "nul". Ce qui est certain c'est que Les 120 journée, la Nouvelle Justine et l'Histoire de Juliette forment une plongée inégalée dans les tréfonds de l'ame humaine.

  4. AMERICAN PSYCHO (1991)

    LE livre qui le porta sur le devant de la scène littéraire internationale.

    Niveau qualité purement littéraire, c'est incroyablement mal écrit. Je trouve qu'Ellis n'a véritablement aucun style personnel.

    Niveau contenu, c'est une autre paire de manches. Rarement voire jamais a-t-on lu un portrait de tueur en série aussi réaliste, glaçant, hypnotique et gerbant. Le film est bien en soi mais n'est vraiment rien à côté du bouquin. Une adaptation fidèle pour grand public était de façon totalement impossible.

     

    Le seul que j'ai lu, et en VF. Quand même bien casse-noix, et le portrait ne m'a pas paru aussi saisissant que ça. A force de vouloir peser sur le coté froid et inhumain du personnage, il le vide de tout intérêt.

     

    Dans le genre "à l'intérieur d'un sérial killer", Un tueur sur la route m'avait vraiment fait un gros effet.

  5. Furyô anego den : Inoshika Ochô de Norifumi Suzuki (1973)

     

    Oyo, ex-pickpocket de haute volée reconertie en joueuse émérite cherche à retrouver les meurtriers de son père, assassiné sous ses yeux alors qu'elle était enfant. Sur fond de magouilles économico-politiques elle chemine vers sa vengeance, altrenant les coups de sabre et les parties de cartes.

     

    Assez loin de la rigueur formelle du Couvent de la bête sacrée que Suzuki réalisera l'année suivante ou encore de celle du Lady Snowblood de Fujita de la même année, Sex and Fury est tout dévoué à l'exploitation. L'intrigue n'est ici qu'un support destiné à délivrer au spectateur les scènes promises par le titre aguicheur.

    On a donc droit à un combat au sabre "one against all" sauf que c'est d'une one qu'il s'agit, qu'elle est nue et que les moult ralentis qui jalonnent la scène permettent de bien profiter du panorama. Plus des geysers de sang, des pépées à poil, des ninja-tricks very hot, des scènes de flagellation, des chaines sur une pointrine meurtrie, des nonnes qui jouent du couteau et une longue séquence qui annonce carrément Le Couvent de la bête sacrée.

    Par ailleurs pas de maldonne, si certains passages sont un peu plan-plan et la direction d'acteurs parfois hative il n'en reste pas moins que certaines scènes sont de vraies réussites graphiques. Suzuki se permet quelques fantaisies comme cette scène voyant une bastonnade générale aux lumières de ce qu'on devine être une boule de dancing et d'un projecteur de diapos... en 1905. Une autre montre l'héroine fouettée par une Christina Lindberg nippée en tenue en daim à franges qui évoque fortement les comics de bondage-western à la Irving Klaw.

    Car oui, la petite Christina fait bien partie du voyage, probable touche de sensualité exotique qui traverse le métrage de manière un peu hébétée, mais s'illustrant néanmoins dans une intéressante scène entre filles.

     

    Avec tout ça Sex and Fury ne sera probablement pas considéré comme un grand film d'auteur méconnu, mais constitue un épisode important dans la vie de l'amateur d'exploitation gouteuse.

     

     

     

    On commence avec une spéciale dédicace Joe D. featuring Christina

     

     

     

    L'héroine :

     

     

     

    Un petit geyser :

     

  6. C'est novembre, donc le mois de la parution de Yume no Q-Saku de Suehiro Maruo chez l'éditeur Le Lezard Noir. J'ai pas eu encore le bouquin dans les mains, mais c'est en commande sur leur site, donc ça va arriver dans les bonnes cremeries bientot.

     

    C'est absolument indispensable bien sûr, au même titre que La Jeune fille aux camélias (éditions IMHO).

     

     

     

     

    Encore au Lézard, un livre de Daisuke Ichiba sur lequel il va etre difficile de faire l'impasse :

     

     

     

    Ca sera pas dans le bouquin, mais pour les yeux seulement :

     

     

    Enfin le lien qui va bien : http://lezardnoir.free.fr/Allcatalogue0.php?news=yes&lang=

  7. Si Dracula ad 72 reste un ovni encore aujourd’hui il reste largement plus intéressant que successeur TSROD qui mettra en scène un Dracula PDG d’industries participant à la traite des blanches en faisant des messes noires. Oui pour de vrai.

     

    Je le trouve fort sympathique le Satanic Rites, moi. Bien portnawak, mais très sympa. Les suppots du démon en peau de mouton à moto c'est pas très gothique, mais bien divertissant.

     

    Sinon, faut que je revoie ce Dracula AD 72 à l'occase. Merci de la review.

  8. Youhou !!!

     

    Je suis bien curieux de ce nouveau director's cut de Pat Garett & Billy the Kid.

     

    Au sujet de la " Turner Preview Version (122min)" :

     

    TED TURNER PAIE L'ADDITION

     

    Jean-Max Causse - Pat Garrett et Billy le Kid nous a faire connaître auprès des Américains. On a le film sous la main, on rencontre de façon assez fortuite le monteur de Sam Peckinpah - Peckinpah avait un superviseur de montage qui l'a suivi toute sa carrière -. Le film avait été monté par Roger Spottiswoode (lui-même a fait des films après) mais il y avait au-dessus de lui cet observateur. Comme d'habitude, le Peckinpah avait été passé à la hache et ramené à la MGM. Le générique racontait tout le film, le studio a pris peur: "Les spectateurs vont sortir après le générique". On voyait à l'écran de nombreux retours en arrière, des flash-backs qui se superposaient. La MGM a donc décidé de tout remonter suivant l'ordre chronologique. La copie française a été amputée de vingt minutes, la version américaine de trente-cinq. On rencontre le superviseur de montage qui nous révèle: "J'ai les cahiers de montage de Peckinpah". On va voir Ted Turner, le patron de la MGM. Je lui dis: "Voilà, on a les cahiers de montage de Pat Garrett et Billy le Kid, on aimerait réaliser un nouveau montage". Ted Turner me lance un "Hou là là, Peckinpah, moi j'ai sa fille sur le dos qui me colle des procès sans arrêt. Allez voir sa fille et puis on en reparle".

     

     

    Nous prenons contact avec Sharon, la fille de Peckinpah, qui était ravie que l'on aille dans le sens de l'œuvre de son père. Retour chez Ted Turner. Il me dit: "Bon c'est réglé". Et sort sa calculette. Pof, il me tend un papier. Là y a un blanc. Ça coûte extrêmement cher de repartir d'un négatif. C'est un truc dingue. Je savais pas trop quoi faire, alors je suis allé voir Patrick Brion. Je lui annonce qu'on a le director's cut de Pat Garrett et Billy le Kid. Enthousiasme de son côté: "Ah formidable". Puis je lui tend la facture. Nouveau froid [rires]. Finalement, il a racheté le film trois fois son prix. Les Actions ont mis de l'argent, les Japonais aussi. En voyant nos efforts, Ted Turner a décidé de participer au pot commun et l'a acheté pour sa chaîne. Et c'est comme ça que tous les étudiants américains peuvent aujourd'hui voir Pat Garrett et Billy le Kid dans sa version director's cut. Malheureusement, Peckinpah était déjà mort.

    source : http://www.filmdeculte.com/entretien/causse2.php

     

    Une version encore plus director's cut ?

     

    Sur la source d'écran large, on peut lire :

     

    "Sam Peckinpah’s Legendary Westerns Collection will sell for $59.92 SRP"

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