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bloknotise

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Messages posté(e)s par bloknotise

  1. Vu hier soir, la claque

     

    Etant ni un professionnel du cinéma ni de la critique, je n’ai vraiment pas vu de défauts majeurs.

    D’abord le scénario, découpage impeccable les 10 premières minutes mettent tout en place de la présentation des personnages à leur background.

    Rares sont les séquences de flash-back aujourd’hui qui ne sont pas filmées comme un clip de Marilyn Manson et surtout qui sont vraiment nécessaires au récit.

    Ensuite le développement des intrigues en parallèle, le mystère du personnage couvert de sang et celui des meurtres (difficile de pas Spoiler) menés à tambour battant, agrémentées de scènes assez spectaculaires comme celle du bus ou les slash dans la foret.

    Tout ça rythme efficacement le film n’oublions pas qu’il s’agit d’un huit clos, oui encore.

    Un développement des personnages qui ressemble plus au final à celui d’un roman de Jim Thomson (PS : Merci Mr Klaus et Zombigirl pour 1275 âmes) à cause des casseroles que tout le monde se trimbale.

    Ce qui aide largement à faire passer « la puérilité » de la conclusion.

    SPOIL : en même temps c’est logique que si les victimes mortes reviennent faire d’autres victimes pour se venger, ça créer un cercle vicieux.

    FIN SPOIL

    Et puis ce n’est pas plus puéril que des morts qui se lèvent pour manger les vivants.

    A mon avis le dernier plan est légitime.

    L’interprétation tue tout, un cast fait principalement d’acteurs télé (ça m’a fait bizarre de voir Stan Kirch de la série Highlander qui joue bien). Rien a dire, pas la direction d’acteurs parfaite mais carrée et efficace.

    FX parfaitement crédible, le seul défaut du film reste a mes yeux le plan des araignées en CGI absolument hors sujet.

    Quand on sait ce que le films à coûté, 75 000 dollars soit 58 000 euros soit 39 briques/plaques/patates…putain c’est pas croyable, j’en revient pas.

    Ce qui doit falloir comme volonté (et connaissances bien sûr) pour aboutir à un film aussi soigné et pertinent pour le genre, un premier film en plus pour le réa.

    Bref une bombe, loin devant Dog soldier, cabin fever, versus, wrong way et toutes les huit clos forestiers que j’ai pus voir ces 3 dernières années.

     

    Merci Mr Melt qui se fait rare sur le forum ou c'est moi ?

  2. Pour moi une mauvaise nouvelle, apparemment la Fantastic Factory aurait déposé le bilan d’après Fangoria.

     

    Donc 10 années de bohneur FAUST de Brian Yuzna, ARACHNID, de Jack Shoulder filmé au Mexique and Catalogne, DAGON, de Stuart Gordon filmé en Galice, DARKNESS, de Jaume Balgueró, BEYOND REANIMATORde Brian Yuzna, THE MACHINIST de Brad Anderson filmé à Barcelone, ROMASANTA, de Paco Plaza filmé en Galice, ROTTWEILER, de Brian Yuzna , THE NUN et dernièrement BENEATH STILL WATERS.

     

    Bref je suis vraiment étonné j’en avait pas du tout entendu parlé

     

    La bonne nouvelle c’est que Yuzna ne s’avoue pas vaincu voila le lien du site pour sa nouvelle entreprise de production de films d’horreurs :

    http://www.halcyonpix.com/

     

    rendez-vous avec le monsieur au prochain marché du film à Cannes

     

    News complete sur Fangoria : http://www.fangoria.com/news_article.php?id=6089

  3. It Waits c’est un putain de bon titre, ça aurait pu être celui de the Descent ou celui de The Cave ou celui de The Creep ou celui de Dog Soldiers, Deathwatch, Haute tension, Darkness, hill have Eyes…bon ok j’arrête.

     

    Alors voila un monster movie produit et écrit par Stephen J Cannell (hui le monsieur d’Agence tout risque, Booker, 21 Jump Street, etc.)

     

    L’histoire d’un ranger au prise avec un monstre mangeur d’homme, dans la foret, la nuit, sans lampe torche.

     

    Tout de suite ça le fait, le genre de film qui excite instantanément l’amateur de connerie pure que je suis, même si je sais que je dirai que c’est une merde après l’avoir vu, même si je sais que c’est encore un huit clos teenmovie, même si je sais que je me moquerai du mec en costume de monstre en caoutchouc…

     

    Cette jaquette est un véritable supplice de tantale…

     

     

    …et les photos du monstre

     

     

    en DVD chez AB dans pas longtemps

  4. Le film à la bande annonce la plus nawak que j’ai jamais vu

     

     

    Tourné en numérique par des anglais, apparemment le pitch serait : un groupe de plein de gens qui sniffent de la coke à en claquer des dents, fument des joints de la mort, se tapent des putes et se font tuer par un chevalier fantôme tueur.

    D’après Fangoria un croisement entre Shaun of the dead et les films de Amando de Ossorio…ouais je sais je suis nul en pitch

    Faut le voir pour le croire

     

    http://www.stagknight.com/

  5. Booder c'est pas le gars qui jouait dans le huitième jour ?

     

    je crois que non mais il lui resemble beaucoup c'est clair j'ai eu la même réaction.

    le gars auquel tu fais allusion c'est celui de la pub Orangina rouge (mais pourquoi est-il si méchant?Parceque...). Une drôle de gueule du cinéma français que j'avais vu d'ailleurs dans le talk-show de Delarue (avant, sur canal en clair et à midi, j'ai oublié le titre) avec d'autres types comme Gérard Vives bien avant "les filles d'a coté"dans un numéro special "gueules d'acteurs". Si c'est le même il approche la cinquantaine...

  6. Résumé : Elvira outre les 2 chef-d’œuvres du cinéma nul dans lesquels elle à joué, présente une émission au doux nom de « Elvira mistress of the Dark » dans laquelle elle officie grosso modo de la même manière que dans la première séquence du film du même nom.

     

    La dame maline mais vieillissante malgré des avantages tjrs aussi saisissants est en quête d’une retraite satisfaisante.

    Donc elle décide de créer sous forme de compétition Reality showesque, un concours pour d’éventuelles prétendantes au titre de reine de la nuit. Avec elle en tête d’un jury de professionnels (Corman, Kaufman et autres casteurs de Scream Quenn je suppose).

     

    Hormis un casting sur le volet pour ce qui est des formes de ces jeunes filles, au programme concours de trucs dégueux a faire (iargl) et test de culture générale en cinéma d’horreur et fantastique, sans compter plein d’épreuves farfelus uniquement là pour profiter de poitrines ballotantes et blanchies par la craie des bimbos sélectionnées.

     

    Madame Peterson attend les propositions des chaînes qui lui achèteront son fantastique programme pour trekkies en manque d’esclaves d’Orions (hihihihihi)

  7. moi

    adorable petite comédie eighties où un jeune surdoué arrive dans la branche recherche de son université et il tombe sur un colloc de fou, Val. Lui aussi surdoué de la recherche.

    ce petit monde au travers d'un récit axé sur notre bizu et sa vie romantico-amoureuse met au point une arme lazer volée par l'armée et qu'ils devront récupérer (séquence d'anthologie explosion d'une villa au pop corn oui pour de vrai)

     

     

  8. véritable révolution audiovisuelle

    le PAF nord américain n'aura plus jamais la même gueule après cette série

     

    a noter l'arret de la série en 98 qui s'est fait du jour au landemain

    les acteurs ont appris son arret dans la presse.

     

    Ed O'Neil a ce propos à l'époque :

     

    quand on a commencé la série on faisait rire 80 % de la population américaine en se foutant de la gueule des 20 % autre. à la fin on faisait rire 20 % de la population en parodiant la vie des 80 %...

    effectivement ça pouvait pas durer

  9. Un psychokiller salement gore (la scène du radeau est mythique pour moi) et réalisé avec avoir-faire. certes, on n'évite pes les codes du genre (fausse pistes, faux suspens) et la fin est expédiée...

     

    mais quand même, CARNAGE est un putain de bon film. bien méchant je trouve;...

     

    Par le futur réalisateur de Killer Instinct avec R. Hauer

    c'est clair, de loin le meilleur des Vendredi 13 , voir le meilleur "Camp's Slasher" jamais réalisé tout court

    completement d'accord avec Tomtom pour la scène phare du film (d'ou est tiré le plan de la jaquette d'ailleurs).

    Perso j'aime beaucoup la fin, qui est devenu comme la plupart des séquences du film un sterotype parfait.

    Voila 25 ans maintenant qu'on mange des mauvais remake de CARNAGE.

    Pour moi un film qui est au genre du Slasher ce que Alien et Aliens sont au huit clos SF.

  10. Plutôt bonne nouvelle !!

    Tu es lié à l'orga Block ?

     

    non je travail à 10 mètres d'eux mais ils me méprisent parce que j'aime Norrington ou Kitamura et que je deteste Krubrick, et que je suis personne pour l'ouvrir.

    Rien de plus normal dans une ville éstudiantine.

    Respet total et remerciment éternels pour la programmation du mois en tout cas.

  11. Loué hier soir mon premier Miike (vous pouvez vous moquez, c’est normal). C’est vrai que c’est un très bon réalisateur en tout cas ultra efficace, le film m’a fait une peur horrible alors que j’ai commencé à le regarder comme un énième Ring (la K7, le portable, la montre, le vélo, etc.) de façon très critique (à cause de vous ), et passé l’aspect un peu redondant du principe des objets maudits, la réalisation et l’ambiance m’ont complètement happées malgré certains défauts du scénario à mes yeux.

    Spoil :

    Comme la mort en direct live devant des millions de téléspectateurs qui n’interpelle pas plus la que ça police quant au sort de l’héroïne qui reçoit le dernier message. On ne comprend pas pourquoi les deux personnages principaux sont les seuls à poursuivrent et finir l’enquête.

    En même temps une fin dans l’hôpital abandonné avec 4 camions de CRS venant interpeller la mère qui se font démantibuler par des fantômes ça aurait coûté beaucoup plus cher. En tout cas plus cher que des bras d’enfants qui poussent des bocaux avec des fœtus morts.

    Fin Spoil

    Mais ça c’est une chose dont je ne me suis pas rendu compte pendant le métrage tellement j’étais dans le récit, tellement j’ai eu peur.

    C’est quand même très fort d’avoir réussi à exploiter la « mystique » du téléphone.

    D’avoir soulevé le mystère derrière cet outil de communication et la technologie en partie inconnue qui permet d’échanger ce type d’informations

    (Oui avant le téléphone ça marchait parce qu’ils étaient tous reliés par un fil, aujourd’hui ça fonctionne parce qu’ils émettent et reçoivent des ondes qui sont dans l’air, qui comprend vraiment comment tout ça fonctionne réellement, qui peut l’expliquer de façon claire ?).

    Comme d’avoir fait ressortir cet inconnu de la technologie au travers de les messages annonciateurs de mort qui viennent du futur.

    Parfaite réadaptation/réinterprétation de la K7 vidéo de Ring qui joue avec l’aspect technologique occulte de la bande magnétique, sur laquelle on imprime de informations, elles aussi magnétiques, avec tout le mystère derrière le concept du « magnétisme » et son fonctionnement.

    Malgré un sujet aussi casse-gueule surtout aujourd'hui, le film fonctionne parfaitement, un régal.

  12. Peut-être que sur ce forum traînent des gens qui n’ont pas l’occasion d’aller à la cinémathèque de Paris ou dans les nombreux festivals voir sur grand écran les fleurons présents ou passé du cinéma de genre fantastique.

    Peut-être même que parmi ces gens ils y en a qui habitent dans le sud de la France, peut-être même dans les bouches du Rhône, et peut-être même qu’en plus ces gens là seraient de Marseille et ses environs.

     

    Alors pour eux, pour nous, enfin la joie de pouvoir voir Inframan, Superman contre les femmes vampires ou encore The descent ou Hostel (si les spoilers sur le forum ne vous ont pas un peu gâchés) au cinéma, dans notre région qui sent bon l’aïoli et pas assez le Bis.

     

    Bref voila le programme de l’institut de l’image d’Aix-en-Provence « Ze Craignos Monsters » nommé en hommage à JPP et celui de la nuit de l’Horreur 2006 de Gardanne

    Pour ce début enchanteur du mois d’avril.

     

    Ze Craignos Monsters

    05-11 avril 2006

    Mercredi 5 avril

    10h30+14h30 Ciné des jeunes : Mr Joe

    18h15 Le 6e continent

    20h30 Super Inframan

    Jeudi 6 avril

    14h00 Le 6e continent

    16h00 Invasion Planète X

    20h30 La chose d’un autre monde

    Vendredi 7 avril

    18h30 Santo contre les femmes vampires

    20h30 Le continent des hommes poissons

    Samedi 8 avril

    14h30 La chose d’un autre monde 16h30 Invasion Planète X

    18h30 Super Inframan

    20h30 Santo contre les femmes vampires

    Dimanche 9 avril

    14h30 Invasion Planète X

    16h30 Le 6e continent

    Lundi10 avril

    18h30 Super Inframan

    20h30 Invasion Planète X

    Mardi 11 avril

    14h00 Cours de cinéma

    18h30 Le continent des hommes poissons

    20h30 Le 6e continent

     

     

    http://www.institut-image.org/

     

    Gardanne Nuit de l'horreur 2006 - samedi 1 avril

     

    Land of the dead

    L'exorsiste

    Hostel

    the descent

  13.  

    Mega choque pour moi aussi. Je m'attendais a voir un truc de cul (ben ouais, j'avais quand même regardé le dos de la jaquette avant de le louer ! ), mais surement pas un machine nazi avec des dizaines de godes ni des démons passant leur temps à baiser des filles avant de les tuer, que dis jez, de les faire exploser dans des flots de sang !

     

    "Goldorak" et "Juliette je t'aime" avait soudain pris un coup de vieux !

     

    La machine Nazi c'est dans le 2 "return of the overfiend" qui n'a pas grand chose a voir avec la BD originale, c'est comme tout ce qui a suivi en animé, se sont des scénarios originaux faisant la part belle à la pornographie bète et méchante (en même temps c'est bien aussi). Pour moi loin derrière l'adaptation faite par Maeda lui-même pour le premier.

  14. Des personnages avec des grands yeux et juste la bouche qui bouge ?

    Une animation approximative ?

    Des monstres à tentacules ?

     

    Mais c'est japonais ça !

     

    Transmutation !!

     

    oui et en plus c'est un produit televisuel...trop casse gueule à classer

     

    désolé

  15.  

    Immanquable, œuvre majeure de l’animation japonaise Urostukidoji est un des premiers OAV (original animaiton video) à avoir était exploité en occident au débuts des années 90. Improbable rencontre entre David Cronenberg, Pier Giuseppe Murgia et Go Nagaï ce film marqua bon nombre de trentenaires, un traumatisme total.

    A l’heure de la clean culture post 11 septembre, quand Cronenberg à définitivement arrêté de filmer des choses aussi choquantes qu’un scolopendre géant sodomisant un jeune éphèbe, quand Romero fait des happy ending à ses films de Zombie, quand on arrive a restreindre la production mondiale d’un genre cinématographique comme le fantastique à une longue série de huit clos comme en ce moment, il me parait indispensable de rappeler l’excès et la folie furieuse, humaine, imaginative et cruelle que ce téléfilm peut-être.

    Maintes fois copié jamais égalé, je me permet de copier coller la fantastique chronique du film du site CINETRANGE.

     

    Par contre j’ai un petit problème la série dont est tiré le téléfilm (montage de la série sur 2 heures) est Japonaise mais la commande vient du directeur de publication de Hustler ou Penthouse (je ne m’en rappelle plus) qui a exploité le téléfilm aux US, du coup je ne sais pas ou poster (Asie/amérique ?)

     

    En 1987, l’animation japonaise ne s’était jamais portée aussi bien. De nombreuses œuvres magistrales et avant-gardistes avaient imposé l’animation comme l’égale des autres arts de fiction. Porteuse de réflexions philosophiques autant que de drames poignants, de comédie burlesque ou d’histoires d’amour, l’Anime ne demandait que davantage d’audace et d’avant-garde. La richesse des studios de production permettait aux créateurs les plus originaux de concrétiser leurs idées après les triomphes de longs métrages comme le Château de Cagliostro dans les années 70 et Nausicaa en 1984.

     

    Un point crucial concernait la maturité croissante des thèmes abordés dans les séries et les films. Avant la décennie quatre-vingt-dix et son déferlement de récits millénaristes et futuristes et autant de chefs-d’œuvre qu’Akira, Ghost in the shell ou Evangelion, les années quatre-vingts manquaient encore d’un grand pavé dans la mare, un électrochoc qui exploserait les barrières de la représentation graphique au cinéma. Urotsukidoji est arrivé avec la maestria d’un conquérant.

     

     

     

    L’art de l’emballage

     

    --------------------------------------------------------------------------------

    Ce qu’il y a de bien avec Urotsukidoji, c’est qu’en tant que fondatrice du dessin animé japonais réservé aux adultes avertis, cette création se devait de bien assumer son concept casse-gueule. L’intérêt de cette série réside dans la sophistication impressionnante des bases dramatiques et mythologiques ainsi que des moyens techniques réunis pour justifier l’avalanche de violence et de sexe à l’écran. Il n’est pas étonnant de ne pas retrouver une telle qualité de scénario et de réalisation dans les innombrables plagiats d’Urotsukidoji qui ont depuis constitué le patrimoine du Hentai après que cette œuvre eut fait jurisprudence.

     

    Donc, l’intrigue se déroule dans un contexte de réalité parallèle où notre monde vit en conjonction avec l’Enfer peuplé de démons (Makai) et le Paradis (ou en tout cas le monde du ciel) habité par les hommes-bêtes (Jyujinkai), en fait des humains d’apparence anodine mais qui sont dotés de pouvoirs magiques. Bien que certains démons vivent parmi nous sous un déguisement humain, les trois mondes évoluent sans interférence. Mais une prophétie annonce l’arrivée du Chojin ou Overfiend (littéralement "ennemi supérieur") qui réunira les mondes pour le meilleur ou pour le pire, ramenant la planète à la situation qu'elle occupait il y a 3000 ans, quand l'humanité se civilisa et qu'il fut décidé qu'elle pourrait s'affranchir des deux autres dimensions. Jyaku Amano, homme-bête venu du ciel avec sa sœur Megumi,, a bien l'intention de découvrir quel humain aura pour tâche d'incarner le démon, afin d'assister à ce qu'il croit devoir être le début d'un monde meilleur. Certains ne l'entendent pas de cette oreille, et mettront tout en œuvre pour prévenir la fin d'un monde qu'ils jugent digne de survivre, notamment Suikakukju, un homme-bête qui poursuit l’Overfiend depuis des siècles et ne recule pas devant quelques morts d’humains pour débarrasser l’univers de l’influence des dieux.

    Etonnamment, c’est dans un jeu vidéo norvégien autrement plus grand public, The Longest Journey, que l’on retrouve un concept similaire : le monde des hommes a été autrefois séparé d’un autre lieu où la magie remplace la science.

    L’héroïne, une jeune humaine, doit empêcher des individus mal intentionnés de rompre l’équilibre et de réunir les deux dimensions. Dans Urotsukidoji, le héros, Jyaku, veut au contraire défendre l’unification. Cependant, dans les deux cas, le ou la protagoniste choisit de prendre le parti des prophéties. Mais l’horoscope ne dit pas toujours tout : chez Jyaku, un sérieux doute s’installe devant les craintes de ses semblables, selon lesquels la fin du monde est proche.

     

     

     

    L’Apocalypse selon Sainte-Nitouche

     

    --------------------------------------------------------------------------------

    Les Japonais ont de bonnes raisons d’être obsédés par la fin du monde, la meilleure étant qu’ils l’ont déjà vécue. La fin du millénaire a déclenché dans la fiction animée une vague de psychose et de paraboles anti-nucléaires, notamment sur les dangers de la technologie (Akira), la nécessité de redécouvrir une spiritualité dans la matière industrielle (Ghost in the shell) et la vanité de toute tentative de contrecarrer les prophéties divines (Evangelion). Dans Urotsukidoji, il est frappant de constater que les humains, dans le confort de leur civilisation, ignorent quasiment tout de l’existence des autres mondes et de leurs légendes, alors que les hommes-bêtes et les démons ont parfaitement conscience des drames qui se nouent dans les entre-deux-terres, et sont capables d’en tirer profit. Il est très significatif que l’Overfiend doive se réincarner dans un être humain : puisque les hommes préfèrent ignorer les dieux, les dieux viendront à eux pour leur donner une leçon de modestie, ce qui rejoint les implications de l’Apocalypse chrétienne : les hommes arrogants prennent soudain conscience de leur insignifiance.

     

    Les craintes de Suikakukju concernant l’unité du monde semblent fondées quand on considère les différences de mentalité entre les trois peuples, notamment leur rapport au sexe. Les démons ne se posent pas de questions, seul leur instinct les guide : ils voient une femelle, ils la violent, qu’elle soit humaine, animale ou empaillée. Ils n’ont pour considération que leur propre jouissance, et ils ne prêtent aucune attention à la souffrance de leurs partenaires (ou victimes). Les hommes-bêtes pratiquent le sexe par pure distraction, à l’occasion. A aucun moment Jyaku, pourtant entouré de jolies filles, ne manifeste d’appétit particulier. Quand sa sœur croise un démon musclé, elle en profite joyeusement, tellement d’ailleurs que le monstre se désintègre d’épuisement. Par contre, chez les hommes, le sexe est un besoin plus qu’un plaisir. Dotés d’une morale, contrairement aux Makai, ils vivent en constante frustration, surtout les faibles et les moches, bien entendu. Le début de la série prend un malin plaisir à concrétiser les fantasmes des habituelles séries sentimentalo-comiques qui ont toujours fait le beurre de l’animation japonaise. Voyeurisme, coups d’œil sous les jupes, masturbation, et une crise d’impuissance alors qu’on a enfin réussi à mettre l’idole du lycée dans son lit. D’un autre côté, les riches et les sportifs passent leur temps à partouzer comme des malades, tandis que les plus belles célibataires se consolent mutuellement. Mais le scénario n’est pas exempt d’une certaine morale, loin s’en faut, et le sexe gratuit est systématiquement puni alors que c’est l’amour vrai et sincère qui résoudra les conflits à la fin de l’histoire. A nouveau, les producteurs d’Urotsukidoji ont su mettre du beurre dans les épinards. Mais la question se pose : punir le sexe et la violence excuse-t-il d’en déverser continuellement ? Vu le niveau d’imagination réjouissante qui caractérise ces scènes dans la série, on a envie dire que oui, bien sûr.

     

     

     

    Day of the tentacle

     

    --------------------------------------------------------------------------------

    Dans Urotsukidoji, le sexe et la violence ne servent donc pas de prétexte, ils découlent directement du contexte, contrairement à 90% du Hentai. Mais toutes les trouvailles visuelles de la série ont servi de garde-manger à la plupart de ses descendantes, et il n’est pas étonnant de retrouver le nom de Toshio Maeda, auteur du manga, à la base des œuvres les plus célèbres du domaine, comme La Blue girl ou Demon city Shinjuku. Le talent combiné de Maeda et du directeur artistique Shigemi Ikeda ont engendré un bel assortiment de marques de fabrique, jusqu’à leurs propres astuces d’autocensure.

     

    Les démons constituent l’espèce la plus primitive et stupide dans le bestiaire de la série, mais ils sont de loin les plus marquants pour leur grande diversité physique et leur arsenal organique à base d’yeux exorbités et surtout de tentacules visqueuses qui étranglent, ligotent, fouettent et aussi pénètrent. Leur aptitude à se mêler à la population humaine ne réprime pas leur libido et la championne de gym l’apprend à ses dépens quand la directrice de l’école se métamorphose pour la violer. Cette première scène-choc du scénario donne le ton et dévoile les deux parades graphiques contre les foudres de la censure japonaise : les gros plans de pénétration sont voilés d’un filtre coloré, et, plus singulièrement, on note l’absence totale de poils pubiens. Ces aspects ne constituent donc pas une censure imposée mais un choix intrinsèque, et on les retrouve dans toutes les versions vidéo ou cinéma de la série ainsi que dans toutes les œuvres Hentai à ce jour. Ce n’est que ces deux ou trois dernières années qu’un projet de modification de la législation sur la pornographie a été évoqué au Japon afin d’attribuer au dessin animé les mêmes droits qu’aux films érotiques.

     

    Le succès d’Urotsukidoji a bien sûr entraîné une exploitation de la franchise. Les OAV (Original Animated Videos ou moyens métrages d’environ quarante-cinq minutes constituant les trois épisodes) sont d’abord sortis en cassettes, puis un remontage d’une heure quarante-cinq (principalement axé sur l’action et le sexe) a été exploité au cinéma. Trois séquelles ont vu le jour entre 1989 et 1993, chacune éditée sous forme d’OAV puis de long métrage. Ces suites racontent des sous-intrigues qui découlent plus ou moins directement de la ligne directrice de la première série (chaque fois, on invente un gros méchant que Jyaku doit détruire pour sauver l’Overfiend). Bon, inutile de dire que l’intérêt et l’enthousiasme s’amenuisent au fil des années.

     

    Le grand soin appliqué à la réalisation de la série lui apporte beaucoup. Les références habituelles de l’Anime sont là : milieu scolaire, triangle amoureux, cheveux bleus et pointus, grands yeux qui clignotent en versant des larmes scintillantes (la même texture est utilisée pour figurer les larmes et les sécrétions génitales : un effet anti-censure original). Les personnages se battent en duel en se lançant des éclairs de lumière à coups de zoom et en s’invectivant sur un rythme de rock’n’roll comme dans les séries de notre enfance. D’ailleurs, la musique de Masamichi Amanoa, d’abord conventionnelle, prend de l’ampleur et de la consistance au fil de l’histoire, depuis les guitares et les synthétiseurs de l’intro jusqu’aux instruments à vent du final, malgré un générique de fin un peu ridicule, style "J'ai un clavier MIDI et je me prends pour John Williams". Des personnages recherchés, de l'humour et un scénario aux multiples rebondissements achèvent de rendre Urotsukidoji "chaudement" recommandable.

  16. D’accord dans l’ensemble

    Faut avouer que la scène d’ouverture est vraiment très spectaculaire (meilleure séquence du film et de loin) elle m’avait complètement bluffer.

    On reste 90 minutes devant à espérer voir une autre scène de cet acabit d’ailleurs.

    Pour moi le plus faible des films de Dark Castle (Silver/Zemekis) au milieu de House on the Haunted Hill, 13 ghost, Gothika et House of Wax.

  17. Un film que j'aime et qui marque les débuts prometteurs en tant que scenariste de Tom Holland juste avant d'être signé pour le scénar de Class 84.

    Réalisateur génial de Vampire vous avez dis vampire ? Child's play le premier Chucky et d'une des meilleurs adaptations ciné d'un roman de Stephen King "Thinner" la peau sur les os, il n'a mysterieusement rien fait depuis.

  18. Ouaou Mr Melt cette chronique du film mériterait d’être éditée ailleurs que sur le forum .

     

    Comment ne pas passer pour une merde à expliquer pourquoi le film ne m’a pas plu après ça ?

    Mode Pouf le cascadeur ON :…mais je vais quand même le faire /OFF

     

    C’est vrai que la décadence présentée dans le film à de quoi séduire et que le moins qu’on puisse dire c’est que la plupart des thèmes récurrents chez Cronenberg sont présents.

    C’est le traitement qui est radicalement différent avec le reste de sa filmo avant M Butterfly, l’essence même de films comme Chromosome 3, Scanners, Videodrôme, the fly etc. c’est quand même la fatalité de la perversion de la chair.

    Les films de Cronenberg c’est quand même des tragédies.

    Les personnages sont les proies du destin (le héro de Scanner qui est né comme ça ou la folie de la mère dans Chromosome 3) la chair (l’humain) est littéralement sanctionnée dans son sort par le destin ou la fatalité.

    Pour moi la quintessence de ce que Cronenberg veut exprimer par rapport à la chair c’est tout sauf l’expérimentation, la quête de vérité par rapport à soit ou simplement la curiosité de ces personnages.

    Et si c’est leur motivation première, très vite ils en subissent les conséquences (« Bill pitié aide moi j’écris un roman que je ne comprend pas en prenant une drogue qui n’existe pas » d’a peu près The naked lunch).

    Et c’est dans la « monstration » (pas démonstration mais monstration car ça n’a rien de ludique chez Cronenberg) de ces conséquences que toute son œuvre avant Crash est radicalement différente.

    Parce que le sexe dans ses films n’est qu’une des nombreuses fonctions de la chair, un simple medium, anecdotique dans la transformation inéluctable et fatale de la chair, car la renaissance n’a jamais lieu, la chair transformée est voué à la mort, la renaissance n’est que la fragile espoir de l’humain, de l’esprit face à la tragédie vécu, comme c’est le fragile espoir de Brundle, de Renn ou d’Ironside dans Scanners, quelque chose à laquelle rien n’abouti.

    Du coup Cronenberg n’a pas besoin de filmer longtemps les scènes de baise de Seth Brundle pour faire comprendre tout le mécanisme moral qu’emprunte le personnage dans sa compréhension de soit.

    Comme il n’a pas besoin de s’éterniser sur la sexualité de Max Renn dans Videodrôme pour présenter le personnage.

    Pourquoi ? Parce que la chair est une peinture qui prenait la forme que Cronenberg voulait.

    Parce que puéril ou pas il en faisait ce qu’il voulait, déformée, déchirée, convulsée, dilatée, la chair subissait le sort que la fatalité ou l’esprit de Cronenberg, en tout cas l’esprit lui demandait de prendre.

    Alors pourquoi le sexe en tant que caractéristique de la perversion de la chair dans Crash ? Pourquoi alors que ça a était fait de dizaine pour ne pas dire centaine de fois au cinéma ?

    Et dans ce genre, ce style (je veux dire « déviant » sans offenser Superfly), des années avant (surtout en Italie, demandez à Draven il vous dira).

    Bien sûr d’abord à cause du livre dont le film est adapté mais je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est parce que c’est intellectuellement plus honorable qu’une machine à écrire qui parle par le biais d’un rectum géant ou qu’un gynéco qui devient tox a cause d’une femme qui à trois cols de l’uterus.

    Plus défendable en tout cas devant un parterre d’intellectuels parisiens ou de critiques de cinéma.

    C’est pas le sexe en lui-même qui me dérange dans Crash c’est le fait de savoir qui me le montre.

    Connaissant le réalisateur je m’attendais pas à ce que Spader se fasse sodomiser à la fin de Crash mais plutôt que de lui-même poussé par sa quête d’absolu sexuel il aille de son propre chef s’empaler sur le levier de vitesse de la voiture pendant que Jude Law lui faisait une turlute, là on peut parler de la mort d’une chair comme de la mort d’une vision de soit.

    C’est ce que m’a fait le film, superbement réalisé, interprété, effectivement tout ce qu’on aime chez le réalisateur est là, et puis on attend désespérément qu’il se passe quelque chose qui n’arrivera jamais, jusqu’au générique.

  19. Ben en fait étant donné que le background de Wolverine s’étale sur 200 ans dans la BD il est même possible que ce soit un western ou un film de cape et d’épée en tout cas autre chose que l’histoire du squelette et tutti…

  20. J’ai trouvé ça très bien. Bien réalisé, bien écrit, excellemment doublé, mais malgré tout quand on ressort on ne peut pas s’empêcher de penser que ça a été fait pour que faire chier Frank Miller.

    Juste pour qu’il passe pour un con quand il dit des trucs comme « quand j’ai rencontré Mickey Rourke j’ai eu l’impression que Marv était sorti de ma BD ».

    Excusez-moi c’est pas super constructif mais c'est vraiment la première impression que le film fait.

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