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bloknotise

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Messages posté(e)s par bloknotise

  1. [img]http://images-eu.amazon.com/images/P/B000AJREL4.02.LZZZZZZZ.jpg[/img] Alors le dvd des clips du groupe Sur cette galette sans doute l’un des plus grands clips jamais réalisés Celui de Smack my bitch up (la diffusion du clip en intégralité alors qu’il était interdit de diff partout sur terre, sur NPA chez Devoise m’a fait découvrir le groupe) un plan séquence qui résume ma génération. Rien que celui-là vaut presque les 20 euros de l’achat. C’est très drôle de voir l’évolution du groupe, musicale comme vestimentaire…non en fait surtout vestimentaire, c’est ça le plus drôle. Ah oui et aussi un clip qui est la copie presque conforme d’une scène de Intacto, quelqu’un sait si le clip est antérieur au film ? Bref évitez quand même de mettre le surboofer à fond si vous avez un ampli 5.1, mes voisins me font la misère depuis, ça crache très très fort.
  2. Encore 4 heures…comme c’est dur…comme il est beau…comment vous faites pour vivre sans ?

     

    Je sais pas, par contre je pense sérieusement à fabriquer une sphère qui m'aideras a me débarrasser de la violence actuelle dans les banlieues

     

    Les sphères font des trous dans la tête pour les vider de leur contenu.

    Je pense que ce n’est pas vraiment une solution pour lutter contre la violence de vider le peu de choses qu’il reste dans les têtes des protagonistes de ces émeutes que ce soit pour les CRS ou les casseurs

     

    désolé

  3. Pardon à l’avance pour ce post HS mais comme je frustre.

    J’étais au boulot ce matin quand DHL est passé pour me le livrer, faut que j’aille à l’aéroport de Marignane pour le récupérer…seulement entre 18h00 et 19h30.

    Encore 4 heures…comme c’est dur…comme il est beau…comment vous faites pour vivre sans ?

  4. oui et j'ai beaucoup aimé

    j'ai même eu peur (t1 cette scène de "l'acouchement dans le camping car )

    j'en avait parlé sur le forum de Trash-times si mon souvenir est bon, Kero l'avait vu au BIFF et n'avait pas du tout accroché.

    L'ambience parano qui monte pendant tout le film est a rester scotché, pour moi c'est un essai presque aussi reussi que Blair Witch (voila faut avoir aimé Blair Witch bien sûr).

  5. A la fin du 19eme siècle Dracula et le professeur Van Helsing vivent leur dernier combat dans la campagne anglaise. Au terme de cette ultime confrontation les deux rivaux meurent et le corps du roi des vampires (re) tombe en poussière. Là sorti de nulle part un suppôt du vampire vient récupérer ces cendres et les cache dans le cimetière d’une chapelle du coin.

    Un siècle plus tard dans le Londres moderne des années 70 le récit se centre sur une bande de djeunz qui fument des joints, prennent des amphets et ont des rapports sexuels pré maritaux grosses fêtes après grosses fêtes. Parmi cette bande de raveurs avant l’heure il y a la petite fille du célèbre chasseur de vampire Jessica Van Helsing (Stephanie Beacham) ainsi que le petit fils du suppôt du vampire (Christopher Neame). A partir de là va se refermer sur la famille Van Helsing une sombre machination visant à ressusciter Dracula.

     

    Avant dernier Dracula de la Hammer, le film réuni le couple de cachetonneur anglais le plus célèbre de tout les temps Peter Cushing et Christopher Lee qui ne s’était plus croisés sur un Dracula depuis le tout premier métrage de Fisher, en tout pas moins de 5 films auront mis l’un ou l’autre des 2 personnages en scène sans les réunir : Les maîtresses Dracula, Dracula prince des ténèbres, Dracula et les femmes, Les cicatrices de Dracula et Dracula & la légende des 7 vampires d’or. Et heureusement pour les fans la majorité de l’équipe se réunira l’année d’après pour le tout dernier opus de la saga The satanic rites of Dracula.

    Le réalisateur qui s’y colle pour ce coup là c’est Alan Gibson, un réalisateur anglais qui débuta sa carrière à la télévision et qui s’y est sans doute fait remarquer par Michael Carreras en travaillant sur des séries fantastiques comme Journey to the Unknow. Notre bonhomme réitéra l’opération avec la suite directe de ce film ainsi que pour quelques épisodes de Hammer house of horror en 80, on le retrouve aussi sur la série Cosmos 1999 peu avant.

    Le petite fille hippie de Van Helsing est joué par Stephanie Beacham qu’on retrouvera plus tard dans Dynasty et Seaquest entre autres, elle ne reprendra pas son rôle pour la suite du film puisque c’est Joanna (Purdey) Lumley Pat de Absolutly Fabulous qui sera Jessica Van Helsing dans The satanics rites of Dracula.

    L’acteur qui tire son épingle du jeu c’est évidemment Christopher Neame grand nom de la série B, qui avait dèja fait ses preuves dans Lust for a vampire (3eme volet de la série des Karlstein de la Hammer entamée avec Vampire lovers) acteur au physique germanique ce qui l’emmènera a jouer des rôles de méchants allemands dans Bloodstone ou encore License to Kill. Ici dans le rôle d’un dandy sataniste décadent dealer de joint il est génial (mention spéciale pour la scène du combat avec Peter Cushing).

    Bien sur ce film marque aussi les débuts de Caroline Munroe qui avait doucement commencé sa carrière en jouant la femme de l’abominable Docteur Phibes (un rôle un peu frustrant vu qu’il se limite a l’apparition d’une photo) et une amazone dans The golden voyage of Simbad.

    Le film marque la volonté de la Hammer de se moderniser puisque c’est le premier a ce dérouler de nos jours et surtout il aborde ouvertement ses ambitions en ciblant un maximum le public des teenagers, c’est un peu le premier Scream like, puisqu’il met en scène une intrigue au milieu d’une bande d’adolescents, ici on fait feu de tout bois : teensploitation, drugsploitation, sexploitation, musiquedebabaxploitation tout les traits de la jeunesse londonienne y passent, on aurait presque pu retrouver le film dans le dossier teensploitation.

    Le sang coule a flot et il n’est plus orange mais bien rouge pétant, les apparitions du vampire sont superbement mis en image, c’est d’ailleurs assez étrange puisque la photo du film est très moderne et elle passe tout d’un coup a un style gothicofisher de la première heure cliché a l’extrême. Le plus frappant des changement reste la musique puisque ce n’est plus la si caractéristique partition de James Bernard qui accompagne le film mais une sorte de pop goth seventies absolument hors sujet lors des apparitions du vampire.

    Si Dracula ad 72 reste un ovni encore aujourd’hui il reste largement plus intéressant que successeur TSROD qui mettra en scène un Dracula PDG d’industries participant à la traite des blanches en faisant des messes noires. Oui pour de vrai.

    Voila le film est sorti en dvd Z1 avec piste et st fr.

  6. Moi aussi ça a été mon film préféré de mon enfance

    Faut avouer que c’est un coup de génie ce film, jouer sur les clichés comme ça, il a tué le genre des films de fantômes pour les 20 années qui ont suivies, presque jusqu'à Ring (non… en fait pas presque).

    A noter qu’encore dernièrement pour la sortie de Mafia Blues 2, Ramis parlait de remettre le couvert avec Reitman pour un 3eme opus.

  7. Up juste pour dire que le film sort en dvd en France le 5 janvier chez TF1 sous le titre salement ridicule de "l'enfer de loups".

    Apparemment c’est une édition simple, pas de bonus à l’horizon.

    Et promis/juré ce n’est pas un plagiat du Pacte des loups, ne croyez pas tout ce qui est écrit sur dvdrama.

  8. L’impossible retour du Bassiste d’un des plus mythique groupes de rock’n roll de tout les temps les NEW YORK DOLLS. Le monsieur ancien alcoolique repenti et tout fraîchement devenu mormon veut nous livrer un ultime hommage en réunissant son groupe 30 ans après sous le feu des cameras de Greg Whiteley. Avec plein des gens comme Iggy Pop qui témoignent, tout ça.

     

    Le trailer qui donne envie de brûler ses vinyles : http://movies.yahoo.com/shop?d=hv&cf=trailer&id=1808626899&intl=us

  9. Juste pour dire que l’annonce d’une nouvelle trilogie Phantasm réalisée par Coscarelli à été démentie par Don lui-même, il à même rajouté que rien concernant Phantasm n’est envisageable tant qu’il n’a pas trouvé un studio respectant à sa juste valeur sa franchise (le Monsieur n’a pas envie de renouveler l’expérience Universal). Sinon il ne serait pas contre un Bubba 2 vu que Campbell adore son rôle d’Elvis décrépi.

     

    La bonne nouvelle en anglais : http://www.comingsoon.net/news/topnews.php?id=11690

  10. Oua ces screenshot de malades !?

    C’est loin du truc tout minable que j’ai pu voir dans le test sur Game one, ils montraient des images de l’attaque de la base (celle la fin du film) mais genre Quake 2 version PS1.

    Toujours d’après ce test l’intelligence artificielle des insectes se rapprochait plus de celle d’une poule autiste que d’une araignée géante enragée.

    En tout cas ton lien m’a convaincu, merci.

  11. Oui terrible la voix de Serious Sam, ses répliques sont de folie

    Largement inspiré de Duke Nukem il faut dire

    D’ailleurs grand fan du 1 et du 2 j’ai aussi pris Serious Sam Final encounter sur PS2.

    Et j’ai jamais joué à un Doomlike aussi hystérique de ma vie (les versions PC étaient dèja salé à ce niveau là).

    Beaucoup plus moche que sur PC ou Xbox mais très agréable, plein d’extérieurs, ambiance limite naturaliste avec des centaines et des centaines d’adversaires au m2, impossible a finir seul d’ailleurs, il faut obligatoirement être en mode coopératif pour pouvoir affronter les hordes presque sans fin de monstres plus absurdes les uns que les autres.

    Le mode coopératif est une expérience unique à vivre pour ce genre de jeux.

  12. Hé oui

    Donc au tour de Creepshow de se faire « refaire » (sans doute à cause du succès récent d’un autre remake de film de Romero).

    C’est le duo Roy Lee et Doug Davison à qui on doit les remakes US de The Ring, Dark Waters et the grudge qui sont sur l’affaire. Du coup les japonais sont aussi impliqués dans ce remake puisque Taka Ichise ferait aussi parti cette bande de producteurs sans imagination.

    Les sketchs ne seront pas les mêmes que ceux du premier film mais issus de la BD originale.

    La news parle aussi d’un très prochain Creepshow 3.

    Evidemment ni Bachman ni Romero ne sont impliqués.

     

    Pour la lire en entier et en anglais : http://www.fangoria.com/news_article.php?id=4947

  13. C'est pas la première fois en plus chez nous

     

    "Blagues à part" était dèja le remake du premier sitcom de Steven Moffat le génial auteur de "Coupling".

    Sinon apparement tu ne dois pas être au courant que la chaine Comedie a l'ambition de remaker "le club des gentlemen" avec les Robins des bois.

     

    edit : j'déconnais pour Comédie

  14. Le coup du Batman pédophile ça me faisait déjà bien marrer mais là whaouuuu

    t'es sérieux ou c'est l'abus de crack qui te fait dire ça punk !!

     

    En fait la seul fois de ma vie que j’ai fumé du crack j’ai pas trop aimé. En se moment je carbure au marocain jaune fluo et aux cœurs oranges (j’ai plus eu d’érections comme ça depuis l’age de 13 ans, ma femme est heureuse).

    Sinon pour le film, c’est vraiment comme ça que je l’ai perçu, d’ailleurs avant de le voir je me demandais comment ferait la prod pour éviter de faire encore un film sur une histoire de vengeance (comme 90% des films d’actions ricains depuis 2001).

    Ce qui m’a fait réfléchir à ça c’est qu’une bande de cons traite Frank Miller de fasciste en argumentant d’après une lecture simpliste de Darkknight returns. Et c’est vrai, le personnage exploité est fasciste mais pas le récit bien sûr, j’en veux pour preuve le splendide manifeste anarchiste qu’est Darknight Strikes back (que beaucoup ont perçu comme une justification de DKR d’ailleurs). Bref on s’en fout.

  15. Le tour de force du film reste quand même de transformer un mythe fasciste en une parabole sur les conséquences d’une politique non sociale.

    Je m’explique, Batman un homme qui a vu ses parents mourir sous ses yeux à l’age de 10 ans. Sa souffrance le rend fou, il veut se venger, il passe sa vie a faire le service militaire et le jour ou il est prêt, il sort dans la rue en collant pour casser du dealer parce que ça le soulage.

    Bon donc remplace les collants par un bomber, le masque par un crâne rasé et dealer par noirs/arabes/homos/juifs/gens qui s’appelle Guy, etc. on obtient oui un gros con mais surtout un bel exemple de comportement fasciste. Ça c’est le personnage de BD inventé il y a 66 ans par un dessinateur réactionnaire.

    Ben oui que le dealer il fasse ce qu’il fait parce qu’il a 20 ans et pas le droit au RMI, qu’il n’ai pas de toit parce que ses parents ivrognes l’ont foutu dehors, forcement il ne ramène plus d’allocs, qu’il ne soit pris en charge par aucunes structures pouvant l’aider, ça, Batman il s’en fout, juste il vend du shit, il est en infraction avec la loi, il faut lui casser sa bouche.

    Oui rappelez-vous de l’ouverture du premier film de Burton. 2 toxicos qui volent le portefeuille à un bon père de famille, sans trop de violence en plus et qui se font déboulonner sévère par le darkknight, si ça ce n’est pas du Sarkozi ? (Euh non merde j’voulais pas dire ça…)

     

    Alors que Nolan et Goyer on en fait un fervent défenseur des délaissés de la société. La trame de fond géniale, le père de Bruce, notable aux convictions politiques ouvertement de gauche (scène du métro avec Bruce minot). La description des maux de Gotham par biais des fractures sociales (scène de la gifle avec Katie Holmes). Le grand méchant qui explique la démarche économique mise en place par son organisation pour plonger Gotham dans un chaos social. Et surtout le final ou le héro vole au secours du quartier populaire de Gotham car ses habitants devenu fou sous l’emprise de la peur menacent de détruire la ville dans leur rage inoculée par les méchants (très très riches soit dit en passant).

     

    Bref après les X-men, c’est au tour de Batman d’être socialiste, vive l’Hollywood subversif.

  16. Leviathan à quand même de sacrées carences scénaristiques comparativement à M.A.L

     

    SPOIL : pourquoi la compagnie tient-elle à ce que le personnel de la station reste immergé ?

    Alors que ce qui se trouve dans la station les intéresse ?

    Le personnage joué par Crena qui pète les plombs sans raisons, juste pour que son rôle de docteur corresponde à celui de « the thing ».

    Dans quoi est finalement contenu l’agent viral ?

    Ne devrait-il pas avoir une monstre à l’extérieur de la station, puisque les cadavres contaminés ont été rejetés à la mer (hui, puisque c’est un bout de celui-ci qui se développera à l’intérieur de la station et qui deviendra le monstre final).

    Comment se fait-il que Peter Weller qui est griffé par la créature ne mute pas comme les autres ?

    FIN SPOIL

    Le film est quand même bien moins construit que celui de Cunningham même si ce n’est pas du Bergman. La motivation des personnages est moins évidente mais le spectacle est agréable bien sur, c’est du Cosmatos.

    On peut trouvé le dvd belge pirate avec une image toute pourrite pour 2 euros un peu partout sur le net.

  17.  

     

    Anazapta Alberto Sciamma 2001

     

    Le seigneur d’un petit village anglais pendant la guerre de cent ans en 1348 est fait prisonnier par les français. Son neveux rentre au village lui aussi accompagné d’un prisonnier, le fils d’un conte français, qui servira de monnaie d’échange.

    Dès l’arrivée du prisonnier français le village est plongé dans une misère noire à cause d’une pluie incessante et l’épouse du seigneur est la proie d’un fléau tuant, un a un, tous ses proches en leur laissant d’effroyables stigmates.

    Le démon serait-il à l’origine de ces maux ?

     

    Alberto Sciamma réalisateur de Killer Tongue en 1996 film de SF déjanté, improbable traitement d’un scénario des frères Cohen par Alex de la Iglesia contant les aventures d’une braqueuse (Melinda « mais comme elle est belle bordel » Clarck qui a reçue le prix de la meilleur actrice pour le film a Stiges en 96) dont la langue est investie par un extra-terrestre lubrique. En 2002 Jericho’s mansion avec un extraordinaire James Caan sombrant dans une folie douce, film nominé au festival du film de Montreal.

    Entre les deux en 2001 Sciamma a réalisé Anazapta, resté invisible pendant 2 ans puisque le film n’a été distribué qu’en 2004, alors que dès le marché du film à Cannes en 2002 Lightning Entertainment annonçait son achat. C’est d’après ce que j’en lis un peu partout sur le net à cause de la très mauvaise presse (en règle générale anglo-saxonne) du film. Effectivement quand le film est projeté un peu partout dans le monde, la France est au centre de la polémique concernant la guerre en Irak, et n’a pas vraiment la côte auprès du public américain ou anglais. Hélas pour lui le film de Sciamma met en scène un français venant punir pour leurs odieux péchés l’entière population d’un village anglais, élément malheureusement inéluctable à la mise en place historique du récit. Pas de chance la critique souffrira peut-être d’une opinion concernant plus la France et donc le personnage principal du film que le cinéma.

     

    La preuve en est les incompréhensibles comparaisons avec Le pacte des loup ou Le nom de la rose qui jonchent les chroniques du film un peu partout sur le net. Alors qu’à l’évidence la volonté plastique et artistique du film se trouve vraiment ailleurs. C’est flagrant quand on voit que la lumière et la photographie empruntent plus aux peintures de Jérome Boch ou celles de Van Eyck qu’a Barry Lindon ou Excalibur (c’est peut-être les bougis je ne sais pas). Ou encore l’intrigue du film présentant une malédiction vécue de l’intérieur, mettant en scène tout l’obscurantisme de son époque, du manque d’hygiène au fanatisme religieux, tout les traits de la barbarie y passent, (étonnant de voir aussi que la bêtise et la naïveté des personnages traduites dans les dialogues aient été perçues comme des maladresses) Sciamma punie l’humanité, ses mœurs et toute son horreur au moyen age. Le film s’est tourné avec très peu de moyens et des acteurs confirmés, comme souvent chez les réalisateurs ibériques Sciamma à un don pour faire rentrer le spectateur dans l’intimité physiques des personnages et là ça sent vraiment pas bon. Le seul film à coté duquel on pourrait comparer Anazpta à ce niveau là c’est Justinien Trouvé ou le Bâtard de dieu, encore que si je me souviens bien ce dernier avait eu droit à un budget conséquent.

     

    Voila niveau acteurs de la gueule, de la vraie : Ian McNeice excellent Baron Harkonnen dans la mini-série Dune, (le souffre douleur de Jim Carrey dans Ace Ventura en Afrique c’est lui) vous fera vivre avec horreur la toute puissance cléricale. Christopher Fairbanks avec son visage ravagé (excellent en sergent SS dans le Bunker entre autres) parfait dans son rôle de maudit et l’actrice principale (qui casse pas des barres c’est vrai) Lena Headey vue récemment dans the cave et the Brothers Grimm dont le jeu est un peu distant par rapport à ce que vit son personnage, dommage.

     

    Voila je ne peux pas m’empêcher de finir en citant la dernière ligne de la critique du film par DVDrama :

     

    … On demeure simple spectateur d’une aventure au final plus soporifique que diabolique. Pour les amateurs de série B uniquement.

     

    (Est-ce que ça sous entend que les amateurs de Bis dorment beaucoup ?)

     

    Bref, en même temps ça tombe bien ici c’est Zonebis et des amateurs de série B il y en a.

  18. Et puis c’est sans doute la plus belle réussite avec Fright night pour renouveler le genre des « films de vampires » dans les années 80 (si pauvre en films de ce genre d’ailleurs).

    Le travail de Dan O’bannon au scenario est vraiment fin, mêler SF et histoire classique de vampire « When Alien meet Carmilla », je trouve ça génial.

    Il est fort ce Dan O’Bannon décidément.

  19. je ne remet pas la main sur l'interview dans lequel je l'ai lu, mais Norrington a toujours dit que se version préférée est celle qu'on a eu en France au montage beaucoup plus serré, il n'aime pas du tout la version dite "uncut"

     

    En fait je ne suis même pas sûr que la version coupée en France corresponde à ce que Norrington appelle la version cut. Dans la version VHS les coupes handicapent même le récit, sans spoiler : La première rencontre entre Ely Pouget et Brad Dourif saute comme les scènes présentant le groupe des éco-warriors.

    Du coup on ne comprend pas la relation entre Pouget et Dourif (emmerdant surtout quand on sait que c’est le moteur du récit) comme l’arrivée en l’occurrence « cheveux dans la soupe » du commando écolo au bout de 15 minutes de métrage. Le montage de la première ½ heure version cut me parait complètement anarchique, 20 minutes ça fait quand même beaucoup non ?

     

     

    Petit papa Noel fait que Norrington n'abandonne pas le cinéma comme il l'a dit... Amen, merci, ciao !

     

     

    Merci pour la bonne nouvelle Mr Mélange et aux autres pour vos post,

    Ça me faisait bien chichier de savoir ce réalisateur que je trouve si talentueux arrêtait sa carrière de réa pour un métrage qui lui a « échappé ».

    C’était d’autant plus frustrant de le voir se faire insulter sur le forum de DD, surtout pour un (pas deux, pas trois, non, un. Maismais on parle pas Michael Bay ou Hugues Bros là) film dont il n’a pas eu le contrôle post-production et qui en plus est loin d’être la catastrophe décriée (à coté d’une autre adaptation de BD de Moore extraordinairement moins réussie par rapport au matériel de base) désolé pour l’avis.

    Ca fait minable de dire ça mais c’est ce qui m’a poussé à faire la review.

    Le pire après qu’il ai annoncé la fin de sa carrière de réa, c’est de l’avoir vu comme sculpteur principal sur « Exorcist : beginning/dominion » et constater que c’est la seule chose de vraiment réussie dans le(s) film(s), la déco.

  20.  

    Dans un futur proche une société constructrice d’arme se retrouve sous le feu des médias. L’entreprise fabrique des armures faisant de Mr tout le monde un super soldat après un léger formatage du cerveau. La nouvelle directrice fraîchement nommée (Ely Poujet) rentre donc en conflit avec le concepteur de l’armure pour une évidente question de « déontologie ».

    Un concepteur à l’imagination débordante (Brad « quand je cabotine c’est pas du pipo » Dourif) puisque celui-ci vient de mettre au point l’arme ultime : un robot tueur à la mâchoire d’acier et aux griffes acérées nommée « Warbeast ».

    Impatient de faire valoir sa machine aux yeux de la direction, le concepteur file droit la présenter au directeur adjoint de l’entreprise qui se fera étriper au terme d’une démo plus que concluante. Le corps est découvert, la présidente est prévenue, elle arrive sur les lieux. Et là, elle est prise en otage par un groupe de terroristes écolos fumeurs de joints qui décide pilepoil de ce moment pour pirater le serveur de la compagnie. Tout ce beau petit monde ce retrouve alors enfermé dans le building aux prises avec « la machine de la mort ».

     

    Steven Norrington à 30 ans quand il réalise son premier film, dessinateur, infographiste et sculpteur talentueux il est dèja largement connu dans le milieu des effets spéciaux. Il débute en 1984 engagé par ILM dans l’équipe d’infographistes maquettistes pour « Le secret de la pyramide » nom du réa, après s’être fait connaître en travaillant sur quelques clip (notamment avec Russel Mulcahy). C’est en passant d’une équipe D’FX à une autre, pour des séries télé ou des films pour enfants comme Return to Oz en 1984 (à double emploi d’ailleurs puisque pour ce film il est concepteur des personnages mécaniques et tient aussi le rôle de Gump) que Norrington commence sa carrière hollywoodienne.

    Il a 22 ans quand il est contacté par un James Cameron très impressionné par ses dessins pour être concepteur/animateur des costumes de monstres pour Aliens en 1987 (les aliens au crâne en plateau avec des nervures apparentes c’est lui). La légende dit même qu’il serait passé sous les costumes pour les besoins de certaines scènes du film (à prendre avec des pincettes puisqu’on dit la même chose de Cameron). C’est de ses passages dans boites d’fx et de ses piges non créditées que Norrington vit jusqu’en 1990. Cette année là il fait un travail très remarqué dans le film MARK 13 de Richard Stanley pour lequel il réalise et anime le robot tueur du film. Une expérience importante pour lui, c’est un film a petit budget qui se monte quasiment dans le même contexte économique et matériel que Death Machine. La même année il sera maquilleur principal pour The Witches de Nicolas Roeg. Confirmé dans le milieu des effets spéciaux rien d’étonnant alors de la retrouver tour à tour aux génériques d’alien 3, Warlock 2 et Hellraiser : Bloodline. C’est entre ces deux derniers films en 1994 que Norrington a l’occasion de réaliser son premier long-metrage pour Japan Victor Company Death Machine.

    En 1996 Norrington comme les cadres de JVC qui ont produit son premier film, passe chez New Line, c’est après avoir œuvré (Alors à quel niveau ? FX ou réalisation ? l’histoire du tournage est tellement bordélique) sur Hellraiser : Bloodline qu’il est signé par cette filiale de Miramax pour réaliser BLADE.

     

    La chose la plus frappante dans Death Machine c’est sans doute la technique du montage. En 1994 très peu de films associent la dynamique propre à la musique techno et le rythme de montage. Si Paul Anderson en surprend plus d’un avec Mortal kombat et la dance variété qui accompagne les scènes d’actions dignes de Buffy contre les vampires, on est là face a un spectacle beaucoup plus maîtrisé avec Death Machine.

    Le pitch minimaliste du film, huit-clos croisement entre Alien et Die Hard 1, permet à Norrington de se concentrer quasiment que sur la technique pour insister sur le climax et les ambiances hystériques lors des apparitions de « la machine ». Scènes vraiment spectaculaires, montées ultra-cut entre prises de vues réelles et vues subjectives depuis la Warbeast, illustrées par son interface « jeux vidéos » largement plus inspiré par DOOM que par celle d’un Terminator.

    Bien sur décrit comme ça, on est en droit d’imaginer un film fait d’une bouillies d’images mal cadrées composée de plans d’une seconde où deux comme beaucoup de films d’actions récents (j’vais être cool et pas citer d’exemples).

    Mais pas du tout, on n’a pas là à faire à un énième réa de clip venu pour servir de paratonnerre au studio en cas d’échec au box office.

    Norrington monte son film avec une volonté presque cubiste, comme quelqu’un qui filme un plan séquence de 10 min en tournant autours d’une sculpture et qui en ferait un montage de 30 secondes avec pour seule volonté évoquer le relief de la sculpture chez le spectateur.

    A part que là la sculpture c’est pas le David de Michel-Ange mais plutôt Skeletal Reflection de Chico McMurtrie

    la volonté de l’artiste est évidement pas la même, son inspiration et ses références non plus.

     

    Et c’est à l’évidence grâce à ce qui l’a inspirée que la réalisation de Death Machine brille. C’est dans la nouvelle « pop culture » que le petit Steven Norrington élevé au Manga, à l’Amiga 550 et aux Spiral Tribe ira chercher tous les éléments qui feront de son film, pour l’époque, une véritable petite bombe.

    Que ce soit du coté de la plastique des armures des soldats-cyborg outrageusement pompée sur Apple-seed, celle de la machine à qui il ne manque plus qu’une dizaine de bites pour ressembler à un monstre tout droit sorti du premier UROSTUKIDOJI, ou encore du coté la mise en images des scènes de traques dans le building qui ont tout du montage de parties de DUKE NUKEM. Le tout sur une partition de Techno expérimentale bruitiste hardcore.

    Ce qui ne veut pas dire que le film passe en avance rapide ou que le spectateur est submergé de tellement de plans qu’il ne pourra pas tous les mémoriser (combien de films récents, même très cons, il a fallu que je revois 4/5 fois avant de pouvoir avoir un souvenir précis de leur réalisation).

    Malgré toutes les influences perçues Death Machine n’est pas pour autant un joyeux bordel hystérico-ridicule ou un produit formaté pour la génération MTV (oui rappelez-vous The crow, Johnny Mnemonic), l’influence majeure du cinéma asiatique et de la culture japonaise en générale (chose encore plus exploitée et frappante dans Blade) glace le film dans une photo très soignée et un rythme de récit en crescendo qui lui confèrent un aspect très maitrisé.

     

    Niveau interprétations pas grand-chose a dire, Ely Pouget crédible dans son rôle de femme forte tout droit sorti d’un film de Cameron, Dourif cabotine tellement qu’on le croirait jouant le joker dans Batman. La meilleure performance est sans hésitation celle de John Sharian qui débutait là une brillante carrière de second rôle (du 5eme éléments à Romasanta en passant par Lost in space et Fortress 2) Jouissif dans son rôle d’éco-warrior forcé de devenir une machine de guerre.

     

    Le film est sorti en France en vidéo dans une version tronquée de 20 minutes en 96

    il est disponible dans son intégralité en dvd Z1 dans une édition minimaliste chez Trimark

  21. Il ne prononce d'ailleurs pas un mot du film, une idée de Christopher Lee, parait-il pas franchement satisfait des dialogues écrits pour lui

     

    Contrairement a ce qu'on croit c'est pas vraiment une idée de Christopher Lee, en fait il s'en foutait un peu du personnage de Dracula ce gros cachetonneur repenti.

    Dèja il faut savoir que Sir Lee a réclamé beaucoup plus d'argent pour ce second film, donc pour réussir à l'avoir (chose qui s'est faite in extremis) la Hammer l'a embauché à l'heure (tant d'heures de tournages tu gagnes tant d'argent) pour Prince of darkness et pour faire des économies d'argent et de temps sur le tournage, Hinds ne lui a pas écrit de dialogues (oui parce qu'ou sinon répétitions etc., ça fait perdre du temps) du coup la prod appelait CL quand ils avaient besoin de lui pour tel ou tel plan, et ça ,ça le fait tjrs bien marronner à Christopher, en même temps il l'avait bien cherché.

    Dixit Lee himself sur le commentaire du dvd AB

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