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bloknotise

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Messages posté(e)s par bloknotise

  1. te pose pas la question, c'est obligé c'est tout comment c'est trop bon de l'[b]avoir[/b] dsl :arrow: edit : en même temps y a ça qui sort dans 3 jours [img]http://images.amazon.com/images/P/B000BU0B6W.01._SCLZZZZZZZ_.jpg[/img] [quote]DVD Features Available Audio Tracks: English (Dolby Digital 5.1), English (DTS 5.1) Commentary by Robert Rodriguez & Frank Miller Commentary by Robert Rodriguez & Quentin Tarantino Commentary by Austin premiere audience reaction Recut and extended theatrical release - separated into four stories Original theatrical release including: All-new feature commentary with Robert Rodriguez & Frank Miller All-new feature commentary with Robert Rodriguez & Quentin Tarantino All-new feature commentary of Austin premiere audience reaction Exclusive never-before-seen extras: 15-minute film school with Robert Rodriguez The movie in high-speed green screen The Long Take: 17 uninterrupted minutes of Tarantino's segment Sin City Night at Antones -- filmmakers, cast and crew party 10-minute cooking school with Robert Rodriguez Bloopers Teaser & theatrical trailers A Hard Top With a Decent Engine: The cars of Sin City Making the Monsters: Special effects make-up Trench Coats & Fishnets: The costumes of Sin City Booze, Broads & Guns: The props of Sin City How it Went Down: Convincing Frank Miller to make the film Giving the Characters Life: Casting the film Special guest director: Quentin Tarantino Sin-Chroni-City interactive game Complete Sin City Graphic Novel - The Hard Goodbye Number of discs: 2 [/quote] je croix que je me suis fait niquer et bien comme il faut
  2. Un fou se prenant pour un docteur, s’évade d’un asile et va pratiquer son « art » dans une petite ville Californienne, où une inquiétante légende de Docteur fou circule depuis des années.

     

     

    C’est en 1992 que sort Dr Rictus (Dr Giggles) en plein milieu de la tentative désespérée des studios pour continuer à faire de l’argent avec un genre qu’ils ont usé jusqu'à la corde.

    Un genre qui depuis 1990 est en train de mourir, subissant la plus grande vague de séquelles jamais produites à Hollywood (Leatherface 1990, Prédator 2 1990, Robocop 2 1990, Gremlins 2 1990, Darkman (surfant sur le succès de Batman même si rappelons-le ce n’est pas une adaptation de comics) 1990, Freddy 6 1991 et j’en oubli sûrement).

    Donc en 1991 quand la Société d’édition de comics Dark Horse ouvre une branche de production de films, c’est d’abord à cause du succès que DC comics a rencontré avec Batman, et c’est surtout un pari très dangereux pour pas dire couillu, car la situation du cinéma de genre « fantastique » est bien laborieuse (oui souvenez-vous Ghost et Hook).

    Après tout les dernières incursions Hollywoodiennes dans le Slasher ont résultés de bien piètres produits quand on voit les plus récents opus des deux franchises phares du genre à l’époque, Halloween 5 et Vendredi 13 chap8

    (deux ans plus tard la même année que Dr Giggles les fans n’auront finalement pas trop à se plaindre puisque auront droit aussi à Candyman, Hellraiser 3 et Alien 3).

    Pas non plu trop dur de faire mieux que les deux mythes et pour cette opération, car c’est une véritable opération commerciale, Dark Horse confit le bébé à Manny Coto.

     

    Manny Coto est à l’époque un proche du trio Zemeckis, Hill, Adler pour qui il travaille activement à différents niveaux de la série Tales from the Crypt (production, scenario, réalisation, photographie) et il s’est dèja fait la main au cinéma avec 2 petits films sympathiques que sont Playroom et Cover up, le premier étant un remake cheap et mystico-gore de Shinning et l’autre un action movie eighties avec le duo gagnant du Punisher : Lungren et Gosset Jr. Que Coto soit habitué à porter plusieurs casquettes sur un plateau de tournage n’est certainement pas étranger au fait que les rênes du film lui soient confiées.

    Donc le projet consiste à créer de toute pièce une icône du Slasher a travers une campagne de presse soutenue et la sortie d’une série de comics en parallèle à celle du film (comme pas mal de franchises à l’époque, on était en plein boom des séries Aliens et Hellraiser en bd, respectivement éditées chez Dark Horse et Epic comics).

    Et c’est sans doutes à cause de ce développement sur différents supports que Dr Rictus est dèja, 5 ans avant Scream, dans cette mouvance cinématographique qui consiste à faire un film en s’amusant avec les propres clichés du genre. A l’époque Coto n’a pas eu la prétention ou l’intelligence d’un Wes Craven puisqu’il a vendu son film en disant d’abord que c’était un film hommage, de références aux classiques et pas une réflexion sur les effets des clichés d’un genre sur la culture populaire.

    C’est vrai que le récit de Dr Giggles est quand même plus classique dans le fond.

     

    Le film s’ouvre sur un super plan séquences tout en CGI (franchement pour l’époque pas mal) présentant le Docteur s’évadant de l’asile d’aliénés dans lequel il est enfermé depuis des années, style Halloween en mieux, d’ailleurs j’arrêterai là de citer toutes les références et les hommages du film, il y en a trop (13 ans d’avance sur Seed of Chucky). Après cette super intro le film reprend sur Hollie Mary Combs, vraiment jeune, jouant une jeune, lycéenne, qui a :

     

    1- des problèmes cardiaques

    2- un père qui s’inquiète (Cliff De Young cachetonneur impitoyable de la sérié B depuis les années 70, vu dans The hunger, FX effets de choc, tommyknockers, X-files, Robocop la série, entre beaucoup d’autres)

    3- une belle-mère pas gentille (Michelle Johnson, mais hui, la belle blonde vampirisée dans Waxwork).

    4- un copain qui la trompe dès qu’il peut (Glenn Quinn de la série Beverly Hills)

    et 5- une bande d’amis un peu cons qui décident dès la deuxième séquence d’aller se faire peur, en allant se raconter des histoires dans la maison du Docteur maudit dont la légende hante le petit village depuis 20 ans.

    A partir de là tout est permis, Coto se régale à caler toutes les 10 minutes d’horribles séquences de meurtres, à faire du plan subjectif en veux-tu en voila (mention spéciale à la bouche géante depuis l’intérieur de laquelle sont filmés les outrages que le Docteur fait subir à ses patients).

    De l’empoisonnement à l’acide sulfurique à la castration sommaire, de la liposuccion directe depuis l’estomac à l’amputation, le film a de quoi régaler les fans de base. Tout ça dans une photographie très Pulp 50’s avec beaucoup de couleurs (Tales from the Crypt jamais très loin d’ailleurs Coto à travaillé en même temps sur la série), le coté bd étant au cahier des charges du film.

    D’ailleurs voila un petit aperçu :

     

     

     

    Bref un peu injustement oublié, Dr Giggles inaugurait plus qu’honnêtement la carrière de Dark Horse productions qui commençait là un cycle de films sympathiques qui ont nourris le cinéma de genre américain des années 90 ( the Mask, Timecop, Barb Wire, Virus, Mystery men etc.) et encore aujourd’hui puisque la société est principale productrice d’Hellboy 2.

    Manny Coto prouvait aussi avec se film qu’il est un bon réalisateur cinéma et Larry Drake (technicien de surface célèbre dans la série TV « la loi de L.A ») entamait brillamment après Darkman une carrière de Bad Guy au cinéma qui en est resté un petit peu là, parce qu’a part Darkman 2 et plus récemment The trasher, le monsieur n’aura fait que quelques apparitions, notamment dans Bean (dur).

    A noter l’étrange distribution du film en dvd puisqu’il est assez rare en Z1, sa valeur a grimpé de façon hallucinante a cause du peu d’exemplaires auquel il a été tiré.

     

    Voila en espérant que ça va donner des idées a d’éventuels directeurs des programmes .

  3. a noter que pour le même prix on a droit un peu partout a l'edition Espagnole Filmax de Faust dans un magnifique double DVD rempli de Bonus (comparaison film/bd) interviews etc.

    Avec en plus un piste DTS et des sous-titres anglais.

    Je n'ai pas constaté sur cette edition les problèmes d'image soulevés par Buralo.

  4. Il faut bien comprendre que ce film est une sorte de reprise de Yuzna par rapport a Mutronics (adaptation du Manga Guyver, dans lequel on retrouvait dèja J.Combs en « Doctor Est ») dont Faust reprend en plus de la trame certaines scènes comme celle du combat dans la rue contre les loubards. C’est a peu de chose prés le même récit, l’histoire d’un gars qui devient un « super héro » un peu malgré lui.

    Mutronics avait été fait en 1991 produit par Yuzna et réalisé par Screaming mad George et Steve Wang (que l’on retrouve tout deux maquilleurs pour les créatures Underworld) une sorte d’apologie du latex très fun.

    Evidemment Faust est loin d’être parfait mais il faut savoir c’est l’adaptation d’une BD que Yuzna a finalement très peu retouchée, le matériau de base est dèja excessivement puéril.

    Le film conserve malgré tout cet aspect caricature de violence hyper jouissive et met en scène une des plus belle actrice Espagnole de tout les temps qu’est cette barcelonaise de 31 ans de Monica Van Campen dont la plastique est magnifiquement filmée pour le coup.

    On retrouve aussi dans le film l’acteur espagnol Fermí Reixach, en commissaire véreux, que l’on a pu récemment voir dans Semana santa ou Darkness.

    Toujours pour défendre le film il faut savoir aussi que c’est le premier film de Yuzna tourné sur le sol Espagnol puisque c’est sa première association avec Julio Fernandez et la Fantastic Factory, sur un scénario qu’il n’a pas écrit (oui l’adaptation est des auteurs de la BD) et faut bien comprendre qu’a l’époque le Monsieur ne parlait même pas la langue de Cervantes. A mon avis un coup moyennement raté quand on voit le dentiste 2 son dernier film américain.

  5. C’est vrai qu’il fait peur ce film,

    Il provoque un sentiment de malaise assez désagréable, c’est ce qui m’a fait avoir un avis très négatif dessus dans un premier temps, même si il n’arrive pas a la auteur d’incubus il est tout aussi dérangeant.

    Sinon il y a quand même de la gueule dans ce film et de la vraie :

    Michael J. Pollard, second rôle mythique qui a traversé les cinq dernières décades du cinéma à la télé avec son air ahuri, des Pétroleuses à American Way en passant par Why me ? (putain avec Christophe Lambert et Christopher Loyd qui se souvient de ce film ?) Tango & Cash, Star trek, Lost in space, Tales from the Crypt et plus récement dans House of the 1000 corpse.

    Du Rod Steiger, acteur américain comme on en fait plus qui a débuté en jouant Al Capone, est passé par Dr Jivago, la Montagne magique et à terminé sa carrière d’acteur au physique de Bulldog en jouant dans Mars Attaks et autres série B comme Modern Vampire.

    Coté féminin c’est la crème de la crème avec Yvonne De Carlo « the » Lily Munster (comme elle est belle) de the Munsters la sérié télé concurrente de l’Addams Familly qui de là entama une jolie carrière dans le genre avec La casa de las sombras, Satan's Cheerleaders, Nocturna, Play Dead, Mirror, Mirror, The Sorority House Murders entre ses cameos dans les téléfilm réguliers pour the Munsters, hélas la dame a arrêté sa carrière depuis 1995.

    Niveau Scream queen pas grand chose a part Janet Wright qu’on a pu voir récemment dans le Rollerball de Mc Tiernan ou dans des séries comme Taken et Kingdom Hostital par Stephen King.

    Le film date de 1988 année qui vue niveau slasher la sortie de Vendredi13 chap 8.Jason goes to Manhattan ou encore Halloween 4 return of M.Mayers qui m’ont l’air quand même un niveau en dessous d’American Gothic.

  6. Maniac Cop de William Lustig va bientôt ressortir en DVD, chez SYNAPSE cette fois.

    D’après Fangoria l’éditeur serait a la recherche du négatif original afin de faire un nouveau master haute definition (oui l’ancien était vieux et analogique) ainsi qu’un nouveau mixage 5.1 DD.

    Michael Felsher de Red Shirt pictures serait en train de faire un nouveau doc sur la prod et sont promis aussi plein des bonus « jamais vu avant » (never seen before c’est bizarre comme cette expression à tendance à faire sortir ma thune de mon portefeuille sans que je m’en aperçoive).

     

    Bref avec l’édition (pleine de bonne volonté mais en 4/3 quand même) à laquelle on a eu droit en France, un éventuel rachat sera sans doute bienvenu pour les amateurs de Larry Cohen et William Lustig.

  7. C’est surtout l’adaptation officieuse de The running man de Richard Bachman aka Stephen King datant de 1982 dont le film de Boisset reprend complètement le récit et même les personnages (Pisier justement). C’est quand même bizarre l’histoire de ce film puisque celui de Boisset est sensé dèja être l’adaptation d’une nouvelle de Robert Sheckley « The Prize of Peril » qui elle est de 1958, alors qui a plagié qui ? qui à donné l’envie de plagier qui ?

     

    Personnellement pour la même histoire je préfère nettement le prix du danger qui à mes yeux est bien moins kitch que le film de Paul « Starsky » Michael Glazer avec Shwarzy.

     

    D’ailleurs j’veux pas dire mais Lanvin il fait tellement désespéré dans LPDD que pas une seconde tu doutes qu’il lui crève sa mère à Shwarzy s'il veut (vu ce qu’il fait de Jean-Claude Dreyffus) .

  8. Martin, une des anciennes œuvres (1977) de George A. Romero, s'apprête à sortir en DVD sous la bannière de Wild Side le 21 février 2005, coïncidant ainsi avec l’arrivée dans nos bacs de Land of the dead (lire notre news) chez le même éditeur. Le mythe du vampire revisité par le maître de l’horreur sera disponible pour la première fois en DVD dans une version restaurée tant du côté de l’image que du son.

     

    Ce qui entraine une petite remarque : le communiqué annonce un format 1.77 : 1. Or, le film fut tourné en 16mm et projeté en salles à l'époque dans un format 1.37 :1, ceci en raison d'un budget limité. L'éditeur Wild Side a récupéré un nouveau master HD 1.77. Notons par ailleurs que l'éditeur américain Anchor Bay a ressorti le film dans un format 1.85:1 en zone 1. Il faut savoir cependant qu'au pays de l'oncle Sam, le réalisateur a été consulté et a donné son accord pour « moderniser » son film en ajoutant des caches noirs (on dit que le film a été « matté ») pour créér une image plus conforme aux habitudes de vision actuelles. Le nouveau master est donc, comme indiqué sur la jaquette, supervisé par Romero lui-même et l'on suppose que ce travail a été effectué avec soin.

     

    Ceci dit, d'un point de vue éditorial, cette édition sera agrémentée de nombreux bonus répartis sur deux disques. Tous les détails techniques et le visuel ci-dessous.

     

    Le visuel et la news sur Ecran Large

     

     

    Oyésse mon Romero préféré

    J’ai dû me rabattre à l’époque sur l’édition espagnole puisque celle d’Anchor Bay fut très vite out of stock.

    Par contre je ne savais pas qu’il avait été tourné en 16 mm ça explique bien des choses.

    Le DVD Espagnol est donc aujourd’hui ce qui ce fait de plus proche du bon format il est en 1.33 hélas la seule piste son est celle espagnole en mono et l’image est horrible (rosie par le temps, rayures, sautes, etc.).

    C’est con que personne ne le sorte en 4/3 tout bête puisque vraisemblablement c’est le format d’origine (ça va on va pas chipoter), surtout que dans nos contrés le film passe assez régulièrement à la télé et leur master est vraiment impeccable.

    En même temps je m’en fout de tout ça, c’est une super bonne nouvelle rien qu’au vue du DD 5.1 piste anglaise, le 16/9, l’entretien avec Romero, making of du film !!!

     

    Bref incroyable édition pour l’unique incursion de Romero dans le thème des vampires, magnifique parabole sur la découverte de la sexualité chez la génération post seventies.

  9. Rapide historique

    Au début des années 90, le cinéma de genre, en tout cas la production de films fantastiques aux USA est en pleine crise (ça change pas trop avec aujourd’hui, c’est vrai). Effectivement des plus petits films indépendants aux grands studios les producteurs ont de plus en plus de mal à trouver le public amateur d’horreurs de la fin des années 80.

    On dit même à l’époque que le genre est mort, qu’on ne peut plus avoir peur au cinéma. Et effectivement les productions se font de plus en plus décevantes comme par exemple les adaptations successives des classiques Dracula et Frankenstein, les fonds de casseroles des franchises usées jusqu'à la corde comme celles de Freddy ou Jason, Carpenter faisant de son mieux avec le Village des damnés, Wes Craven et son sous sol de la peur, même Cronenberg quitte le genre après le Festin nu pour M Butterfly et Crash.

    Sans oublier les pires de toutes : les adaptations ratées des romans de Stephen King (le cobaye, sometimes they come back, les tommyknokers etc.) dont les proches vendaient les droits à tour de bras pour pouvoir sauver l’auteur d’une inévitable lobotomie, séquelle d’un accident de la route.

    Effectivement personne ne pouvait imaginer que le salut de tout ce petit monde se trouverait à la télévision.

    Apparaît donc un jour la série de Chris Carter et là, un public de plus en plus nombreux se retrouve spectateur de cette ré écriture moderne et pertinente de tous les thèmes des livres et des films ayant abreuvés le genre depuis 50 ans.

    Cet incroyable travail d’analyse, de réflexion et d’écriture sur la « culture du fantastique » a été le moyen pour les studios de voir ce qui pouvait ou non marcher, car a part quelques exceptions tout le matériel thématique du genre est passé dans X-Files.

    La cerise sur le gâteau c’est quand, après l’envol de la série en 95, le cinéma hollywoodien vient rafler les lauriers en s’appropriant justement l’analyse et le recul par rapport aux thèmes au travers des Wes Craven disant révolutionner le slasher avec sa réflexion sur le genre dans Scream. Ou en moins prétentieux Tarantino et Rodriguez avec leur mélange de genres dans Une nuit en enfer sans oublier Blade, preuves du réveil hollywoodien concernant les films d’horreur dans la seconde moitié des années 90.

    De façon moins directe il est évident que les studios témoins du succès de la série mettant en scène une théorie du complot a tendance SF n’aient pas hésités a mettre de l’argent dans des Dark City ou des Matrix, le premier du nom ayant quand même beaucoup du coté paranoïaque de la série.

    Sans parler de la mise en scène qui deviendra la bible technique pour les 15 ans à venir, souvenez-vous des séries TV fantastiques à l’époque, on parle là de trucs comme Lois & Clark (1 million de dollars l’épisode quand même), d’highlander, Hercule et Xena, Robin des bois et Simbad le marin versions M6 bref l’horreur la vraie.

    Une réalisation simple, sobre, carrée, aux limites de l’académique, une photographie glacée aux couleurs froides, un éclairage naturel à la limite de la sous exposition, des gros plans en pagaille et le score génial composé quasiment que d’effets d’ambiances et de mélodies courtes au piano ou au violoncelle (putain j’ai l’impression de parler de Ring…non de Los sin nombre…heu non de Darkness…heu non de Bruiser…euh non de Mimic).

     

    En évitant sincèrement de la jouer « Histoire du cinéma » ça me parait indispensable de rappeler l’illumination que cette série à été, quel amateur ne s’est jamais dit « …mais le dernier film fantastique pour lequel j’ai payé une place de cinéma était moins bon que l’épisode de ce soir » ou « …m’a fait moins flipper que l’épisode de ce soir ».

    Effectivement il faut avoir était témoin à l’époque, de la traversée du désert que le début des années 90 furent pour les fans de films d’horreurs, quand on voie aujourd’hui des métrages traitant de monstres, de zombies ou de vampires devenus complètement mainstream, sortant régulièrement au cinéma c’est à n’en pas y croire, ça relève du rêve, du fantasme.

    Surtout pour un ado de quinze ans à l’époque (1990) qui ne s’intéressait qu’a une chose c’était les films que ses parents lui interdisaient de voir donc les films d’horreurs (oui à l’époque c’était plus accessible que les films pornos, z’ont trop de chance ces djeuzns).

     

    Plus sérieusement je crois vraiment qu’on doit en grande partie cette situation de prospérité du genre (et bien d’autres choses en fait) à tout le talent et le succès de cette série, en revoyant « la meute » (saison 4) dernièrement il parait évident que toute la vague récente des films « survival » bien léché en découle, bien avant les remake de TCM, les Wrong turn, Haute tension et compagnie. La même chose dans le sens contraire : malgré toutes les qualités de « the Arrival » (D. Thowy) qui ne pense pas à X-files en le regardant ? En tout cas qui peut croire le film se serait monté sans le succès de la série ?

    Combien de films souffriront pour les années à venir de la comparaison ?

    Bref X-Files a commencé en 1993 et c’est terminé en 2002, 9 saisons résumant à la perfection 9 décades de cinéma fantastique, pour une fin de siècle c’était un comble. La série s’est achevée en mars 2002 soit 7 mois après un événement hitorico-politique très grave qui changea radicalement la relation entre le pouvoir et l’ensemble du paysage audiovisuel nord américain, un pouvoir qui était plus qu’ouvertement critiqué dans la série.

  10. Un commentaire base uniquement sur la jaquette du DVD francais (tres maladroite il faut reconnaitre):

     

    qui a critiqué la jaquette française ?

     

     

    rarement vu un film vendu aussi mal, c'est quand même étrange de la part de Lions gates vu qu'ils ont co-produit quelques bonus pour l'édition dvd Filmax, mais ce manque de goût pour la jaquette (le comble c'est que la photo de la couv provient d'une séquence coupée au montage, le montage US serait-il différent ?).

  11. Superwonderscope l’avait annoncé dans un thread destiné aux futurs prods Nu Image

     

     

    Donc un remake du chef d’œuvre de Robin Hardy, vendu avec Nicolas Cage en tête d’affiche dans le rôle du « shérif » (oui public US oblige) qui se rend sur l’île. Le reste du casting est composé de Ellen (EXORCIST) Burstyn, Leelee (JOYRIDE) Sobieski, Molly (INTENSITY) Parker and Frances (SIX FEET UNDER) Conroy. Le film est réalisé par Neil Labute auteur de Nurse Betty, Possession et La forme des choses entre autres.

     

    news Fangoria : http://www.fangoria.com/news_article.php?id=5133

  12. ATTENTION SPOILERS

    C’est aussi le seul Frankenstein/Fisher-Cushing avec « «Horror of Frankenstein » de Sangster avec Ralph Bates qui se termine de façon aussi ouvertement mal, çàd bien pour le Baron (c’est quand même lui le méchant), alors qu’il est présenté dans « le monstre de l’enfer » comme encore plus inhumain et monstrueux que dans les autres films son handicap aidant.

    Et encore celui de Jimmy Sangster (scénariste génial des 3 premiers Fisher pour la Hammer) étant le récit de la jeunesse du Baron, il est inévitable que celui-ci se termine bien pour le personnage principal.

    « Monster from Hell » fut réalisé en 74 soit quatre ans après «Horror of Frankenstein » et les traitements du personnage du Baron sont relativement similaires, même les fins des films se ressemblent énormément puisqu’elles laissent le Baron en activité prêt à reprendre du service dans les deux cas.

    N’oublions pas que « Monster from Hell » est écrit par Anthony Hinds, co-producteur, scénariste réalisateur et accessoirement co-fondateur pour la Hammer seconde époque (de 57 à 70). Monsieur qui débutât en (saccageant ?) adaptant le scénario que Sangster avait fait pour Dracula Prince of Darkness au budget du film. Sangster lui en aurait-il gardé rancunes ?

    Toujours est-il que le Jimmy n’a plus rien fait pour la Hammer après Dracula, Prince of Darkness, a part justement « Horror of Frankenstein » qu’il a écrit et réalisé.

    Le film en plus d’être le dernier Frankenstein de la Hammer est le dernier film de Terence fisher qu’on disait dèja malade lors du tournage, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est sorti en beauté.

  13. Je suis content de voir que Coscarelli et Campbell recoltent finalement quelques lauriers, ce sont deux artisans du genre assez sous-estime je trouve.

    Et cette suite, ben on l'attends impatiemment pardi !!

     

     

    Surtout qu'on apprend dans les bonus du coffret sphère de Phantasm que ces deux vieux roublares de Campbell et Coscarelli voulaient travailler ensemble depuis belle lurette.

    Coscarelli explique même que pour pouvoir financer Phantasm 3 il avait d'abord voulu vendre le film avec Campbell en tête d'affiche dans le rôle du nouvel acolyte de Reggie Bannister.

    Expérience qu'il retentera encore pour financer le projet Phantasm 4 de Roger Avery mais en vain.

    Tant mieux d'un coté puisque ça a forcé Coscarelli a écrire lui-même son Phantasm : Oblivion qu'il tournera pour le prix d'un épisode d'Ally Mc Beal, et qui est quand même toute la preuve de son talent.

    Pour en revenir à Bruce et Don, les deux gars sont des potes de conventions Fangoria de toutes façons, imaginez qu'il ont passé tout le débuts des années 80 a se croiser régulièrement lors de ce genre de manifs, l'un a cause de d'Evil Dead et l'autre a cause de Phantasm et Dar.

    Drôles de destins quand même.

     

    NB : qui avait capté l’apparition de Raimi dans Phantasm 2 d’ailleurs ?

  14. La guerre entre les loups-garous et les vampires dure depuis 600 ans. Selene tueuse de la caste des vampires soldats s’aperçoit qu’un complot visant à détruire l’ordre des vampires se met en place entre les chefs des 2 races. Ce complot a pour instrument un homme, un simple médecin pris dans une tornade d’événements fantastiques au beau milieu de cette guerre sans merci. Selene se retrouve vite devant le dur choix de sauver son peuple en tuant le médecin ou tomber amoureuse de lui et foutre une merde énorme.

     

     

    Je ne suis pas un monstre de cynisme et les histoires d’amour à l’eau de rose style Roméo et Juliette me plaisent beaucoup, je suis très sensible à l’esthétique dite « gothique » « macabre » « lugubre » (c’est ça d’avoir écouté Virgin Prunes toute son adolescence) la photo construite, maîtrisée et super soignée comme dans les films de la Hammer. J’adore le vinyle noir, les petites brunes avec la coupe au carré, les hommes musclés à la peau bleu Klein, les vieux acteurs anglais à l’accent cockney et surtout plus que tout sur terre j’adore de façon inconsidérée les films de vampires, du coup Underworld c’est mon film, mon kiff, mon truc, ma joie, la synthèse de tellement de choses que j’aime, comment être objectif ? Comment ne pas passé pour un gogo gobe tout face à une caricature de film n’exploitant que les plus faciles et vieux clichés de l’histoire du cinéma ? Comment ne pas culpabilisé quand on jouit du début à la fin d’un film aussi grossièrement racoleur ? Comment ne pas avoir honte d’attendre la suite qui s’annonce encore pire, à tout les niveaux ?

     

    Eh bien c’est très facile, il faut se droguer…plusieurs fois par jour, voir par heure

     

    Ce montage propose donc 22 minutes supplémentaires, on a droits a très peu de scènes inédites mais plutôt des compléments sur quasiment toutes les séquences du film. Ceux qui ont reprochés au film sont aspect coupé au hachoir devront trouver un autre argument, c’est même le contraire alors que toutes les actions se déroulaient en même temps, ce montage les présente à la suite, l’intro comme le final prennent vraiment une toute autre ampleur les séquences de combats ne se chevauchant pas les unes sur les autres. Ici tous les personnages sont plus développés, en particulier la romance entre les deux protagonistes principaux du film, les personnages secondaires n’échappent pas à la règle eux non plus. De la soupirante délaissée du seigneur des vampires, au chef des lycans brisé par la peine. Finalement c’est toute la dramaturgie du film qui est là beaucoup plus classique dans cette présentation, le parallèle avec Roméo et Juliette est d’autant plus évident. L’autre trait du film qui ressort avec ce montage c’est aussi l’aspect « saga » du récit, tout les thèmes et les personnages abordés ne peuvent pas être tous développés dans un seul film et ça dès les 20 premières minutes du montage uncut on le comprend très bien.

    Bref tourné à Prague (merveilleuse toile de fond) avec plein des filtres bleus, pour 20 millions de dollars en 2003 le film est une coprod britano-germanico-americaine.

    Le métrage en uncut est donc dispo en Z1 dans une magnifique édition double avec piste et st français en DD 5.1

    Indispensable pour les gogos qui ont aimés.

  15. Ben moi c’est le contraire j’ai trouvé le roman de Streiber beaucoup plus fascinant que le film.

    Evidement c’est beaucoup plus cru (normal pour l’auteur), plus sombre tout ça, mais surtout ça met en scène des bêtes radicalement différentes des pauvres loups du film.

    Le roman décrit une forme de vie de lupins ayant évoluée de la même façon que l’homme jusqu'à ce qu’ils deviennent bipèdes, la motivation de cette communauté (par rapport à la territorialité) dans le récit est beaucoup plus compréhensible et légitime que celle de la pauvre horde de husky montré dans le film (extraordinaire métaphore de la condition des indiens d’Amérique du coup pour le bouquin).

    Le final du livre ne ressemble en rien à celui du film d’ailleurs puisque les motivations des personnages sont radicalement différentes.

    Dans le film c'est vraiment ridicule :

    SPOILER (scène la plus faible du métrage, ou un homme essaie de se faire comprendre par un chien, pathétique au possible pour moi) FIN SPOILER

    Cela dit Finley est magnifique comme d’hab, New york reste une des plus belle ville du monde et le film est très bien photographié.

  16. Alors phantasm 2, puisque c’est le seul de la série que je n’ai jamais pu voir autrement qu’en 4/3 et cut.

    Donc dèja piste DTS qui déchire les oreilles de mes voisins, image de folie même si a l’évidence c’est du transfert vidéo (d’ailleurs certain FX n’y survive pas comme les fils qui tiennent les sphères), 16/9 impeccable, interface et menus pas folichon mais correct, spot TV, trailer cine, apparition de Scrimm à la convention Fangoria dèja présente dans l’édition Z1 paramount du premier film, st ang pour film pas pour les comm.

     

    Le film commence, et là, figurez-vous que je m’aperçois que la version 4/3 que j’ai maudit pendant des années persuadé que c’était du 4/3 pan scan et bien c’était de l’open matte. Donc on perd de l’image en haut et en bas. Ca arrange nettement la photo bien sûr mais ça n’enlève pas le coté « série eighties » de la réalisation.

    Je sais que tout le monde s’en fout.

  17. bien sûr qu'il y a di bonus [quote]DVD Description The Prodigy release ‘Their Law - The Singles 1990 - 2005’ on Monday the 17th of October 2005. Featuring 15 hit singles, ‘Their Law’ showcases the career to date of The Prodigy, via the tracks that changed the face of British music . Since their formation in 1990 The Prodigy have released four albums, numerous singles, been number 1 in 27 countries simultaneously with their incomparable ‘Fat Of The Land’ masterpiece (STILL one of the fastest selling albums of all time), toured the world with their incendiary live show, made groundbreaking videos, shaken things up musically and socially and been unafraid to court controversy. And they’ve always done it in their own formidable way - as highlighted on ‘Their Law’.‘Their Law’ will be available in standard (CD1) and deluxe (CD1 and CD2) formats and there will also be an accompanying DVD. Special Features EXTRAS Spitfire (Live @ Pinkpop 2005) Their Law (Live @ Red Square 1997) Break And Enter (Live @ Glastonbury 1995) Out Of Space (Behind The Scenes) Voodoo People (Behind The Scenes) Poison (Behind The Scenes) Always Outnumbered Never Outgunned - (Demo Mix ) (Video) [/quote]
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