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Kerozene

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Messages posté(e)s par Kerozene

  1. Le Dupieux le moins inspiré en ce qui me concerne. Pourtant tout y est moche et gris: la photo en général, les paysage, les costumes, les acteurs, et ce choix esthétique est complètement réjouissant. Le problème est que Dupieux continue à jouer avec l'arythmie, et alors que ce jeu s'est souvent montré bienfaiteur chez lui, il vient ici plomber l'ensemble de son film. Dommage, parce que Dujardi et Adèle Haenel sont très bons - comme le reste du casting d'ailleurs. Mais on s'emmerde.

  2. COILGUNS

     

    Revu Coilguns samedi dernier en ouverture de Cult Leader, c'est vraiment la meilleure chose qui se fait sur scène!!!

    De la pure hystérie!

    Ils jouent ce soir au Gibus à Paris, si ça peut motiver qqn..... vous ne rergretterez pas!

     

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  3. YOKO HIGASHI

     

    Membre du jury aux dernières Hallucinations Collectives, cette japonaise installée à Lyon propose un mélange d'expérimentations sonores et de danse Butō. Pour sa dernière création en trois actes, elle bénéficie d'images filmées par Bertrand Mandico. Celles-ci sont abstraites et flashy et se marient curieusement avec la danse fantômatique de l'artiste. Il en ressort une étrange poésie dont je n'ai pas vraiment saisi le sens, mais qui ne manque pas d'envoutement. Reste que le premier acte, limité à la diffusion de sons abrasifs accompagnés de cris sépulcraux était plus efficace que la partie danse/projection.

     

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  4. "Mémoires d'un vieux con" de roland Topor

     

    Je pensais tomber sur une vraie autobiographie, et bien non, il s'agit là d'une parodie d'autobiographie dans laquelle Topor se remémore une vie antérieure à la sienne magnifiée par des rencontres prestigieuses. Son chemin croise ainsi écrivains, peintres, cinéastes, hommes politiques, les plus grands noms pleuvent sans arrêt, de Klee à Picasso, de Méliès à Chaplin, de Petain à Hitler, Sarah Bernhard à Einstein... et bien entendu des dizaines d'autres que je ne connaissais pas. Topor semble se moquer de certains individus égocentrés ne vivant qu'à travers la pratique du name-droping, et si la chose est amusante au départ, elle finit vite par lasser - d'autant plus quand on ne connaît pas la moitié des noms balancés, car ceux-ci sont souvent associés avec des blagues en lien avec les personnages eux-mêmes (mais peut-être est-ce là aussi l'intention de Topor lui-même que de frustrer son lecteur avec cette pratique appliquée de manière totalement abusive). Bref, ce n'est pas ce que j'attendais, j'en suis un peu déçu.

     

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  5. C'était hyper jouissif!!!

    Mais quelques bémols malheureusement:

    La traversée du désert qu ne sert à rien, une bande son vraiment épouvantable (ils ont fumé du Blédina?), et quelques digressions mal venues dans un univers qui était jusqu'ici tellement impeccable

    le cadre high-tech du final alors que nous sommes DANS le très barroque Hotel Continental

    . Le final pousse le côté cartoon un poil trop loin, mais il n'empêche que j'ai pris mon pied et que je me réjouis de John Wick 4!

     

    la présence du réalisateur de la saga aux commandes du reboot des films des Wachowski laisse planer ce doute.

     

    Ah bon? La réunion des deux univers casserait un peu le plaisir que procure tout ce merdier, mais ça ne serait pas si incohérent. Il est aussi pressenti pour relancer "Highlander".

  6. LOVE IN ELEVATOR

     

    Voilà un trio italien tout à fait sympathique qui balance son très "rock alternatif 90's" avec une fille au chant et à la guitare qui aime bien crier et qui assure niveau présence scénique, un bassiste filiforme qui balance des riffs accrocheurs et un batteur qui bat ma foi correctement. Ce n'est pas le live de l'année, mais une découverte tout à fait plaisante.

     

     

    SHELLAC

     

    Les italiens ouvraient pour Steve Albini et ses potos, et y a pas à chier, le bon vieux son des briscards de Chicago est toujours aussi bon et efficace. Abrassif et subversif, le trio l'est toujours autant, et ce n'est pas la brioche en plus qui risque de les empêcher d'envoyer du pâté. C'est la troisième fois que je les vois en 20 ans, et c'était certainement la meilleure prestation des trois! Petit regret: il manquait quelques tubes au répertoire, et les nouveaux morceaux qui annoncent un futur album ne semblent pas aussi râpeux que d'habitude, mais spa grave, on se réjouit qu'il sorte!

     

  7. Je rejoins un peu l'avis général.

    Si les problèmes d'échelle relevés plus haut sont un fait, les problèmes de temporalité et de géolocalisation (!) participent eux aussi au bordel ambiant. Les mecs passent d'un coin à l'autre de la planète en un claquement de doigt, on ne sait jamais vraiment où ils sont, de quoi ils parlent, on nous sort une histoire de "trou de vers" qui permettent des déplacements éclair, et ne parlons pas des incohérences du genre embarquer TOUS les mecs capables de sauver la planète à bord d'un sous-marin en mission suicide....

    Reste quelques beaux plans 100% CGI et un mammouth géant qui sert à rien.

  8. Toujours cette sale flémingite, j'ai zappé des dizaines de trucs... mais là il y a eu du lourd, du beau, du sale....

     

    WORMROT

     

    Ils sont trois, ils viennent de Singapoure, et sont l'un des meilleurs groupes de grindcore. Des riffs, aiguisés, des compos entêtantes, et une énergie à revendre. Invités par Misery Index pour leur tournée promo aux côtés de 2-3 autres groupes, Wormrot était clairement au-dessus du reste en terme de patates auditives!

     

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    THE LION'S DAUGHTER

     

    Inconnus à mon bataillon, ce trio de St-Louis également invité par Misery Index a été la surprise de la soirée. C'est du sludge bien fat avec des sonorités électro sorties de nulle part (un élément qui n'apparaît que depuis leur dernier album) et des compos de type rock-prog, autant dire que le cocktail est improbable et pourtant ça marche super bien! Très belle découverte.

     

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    MISERY INDEX

     

    Pas très convaincu par leur musique sur album malgré quelques sonorités krasspecs. Il y trop de solos pas beaux et de fioritures lorgnant vers le thrash. J'avais espoir de les trouver plus efficaces sur scène. Raté, je me suis trouvé dans le même état de septicisme devant les machins.

     

     

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    MATTERHORN

     

    Voici un drôle de trio zurichois qui propos une sorte de mélange de hard-rock parodique (ils alignent les manches de la basse et de la guitare et headbang en coeur), de punk, de thrash, de speed metal... en fait les mecs adorent tout ça et en font un gros mélange assez dingue d'une efficacité épatante. Ils sont techniquement irréprochables, ils ont des guitares moches comme tout, ils sont très jeunes et ils ont de longs cheveux beaucoup trop propres. Bref, une chouette découverte, je les reverrai avec plaisir.

     

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    DEIPHAGO

     

    Les petits zurichois ouvraient pour Deiphago, un groupe de grind sataniste philippin qui te sert de la bouillie sonore des plus réjouissantes. Les mecs, vilains comme tout, tournent depuis près de 30 ans (!!), se dessinent des croix inversées sur le front, portent des patch de leur propre groupe (ce qui est fortement prohibé par la police du métal) et hurlent "Gloire à Satan" entre chaque morceau. Le guitariste ne connait qu'un seul accord qu'il ballade frénétiquement sur son manche, le bassiste chanteur assure la partie "mélodique", et le batteur envoie du gros gros pâté - le mec est une brute. 15 personnes dans le public, l'hystérie est totale, à tel point que certains se risquent dangereusement au stage diving! C'était super!

     

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  9. "Comment je suis devenu le toutou de ces dames", ou les fausses confessions intimes de Christophe Bier qui se propulse dans un fantasme masochiste dans lequel il se transforme et humain-canin pour les plaisirs d'une bande de bourgeoises sadiques. C'est plein d'idées saugrenues et Bier se plaît à étaler un généreux vocabulaire porno-cracra-SM au service d'un récit certes tordu, mais pas franchement passionnant, et encore moins excitant. Car ici, l'excitation de l'auteur prime sans doute sur celle du lecteur.

     

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  10. Perso j'aime beaucoup... il faut dire que je ne savais pas du tout de quoi parlait le film la première fois que je l'ai vu, et du coup j'étais totalement surpris par ce qui se déroulait à l'écran, ça m'avait complètement éclaté. Et puis il y a le duo Moriarty / Carradine qui est excellent et qui à mon sens compte énormément dans l'intérêt du film - le personnage décadent de Moriarty étant particulièrement bien écrit et croustillant.

     

    Et en effet: quelle affiche!

  11. et la petite est bizarre (on dirait la fille de Drew Barrymore et Robert Z'dar)

     

     

    Je n'aime pas le film de Mary Lambert et j'aime bien "Starry Eyes", du coup j'avais de l'espoir de voir quelque chose de différent

    Malheureusement, ça ne l'est pas tant que ça, et ce n'est pas brillant....

    Cependant le film comporte quelques différences plutôt bienvenues comparativement à l'original (Jeremie, ton poste spoil d'ailleurs salement la plus marquante de celles-ci), mais à force de malgré tout coller si étroitement à son modèle, et même si l'interprétation y est globalement meilleure, j'ai trouvé ce remake tout aussi mauvais. Rendez-vous dans 30 ans pour une nouvelle version?

  12. Mouais, pas si sale, "The Dirt", et pas franchement passionant.

    Je n'aime pas la musique de Mötley Crüe, mais j'étais stimulé à l'idée de voir un étalage monstrueux d'obscénités et de décadences. Non seulement, l'étalage est loin d'être monstrueux, mais en plus on s'emmerde un peu.

    Une petite pensée émue tout de même pour la scène cracra avec Ozzy au bord de la piscine

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