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Kerozene

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Messages posté(e)s par Kerozene

  1. Hyper bien.

    Mais il y a un mec (on ne sait pas qui c'est) qui nous fait croire qu'il connaît Edika en disant que le chat s'appelle Bronsky.

    Non monsieur, il s'appelle Clark Gaybeul. Bronsky c'est le père de famille.

    Sinon c'est effectivement super intéressant!

  2. Je rattrappe mon retard chuckien, merci Netflix, puisque je n'étais pas allé au-delà de "Bride...".

    Après un "Seed of Chucky" plutôt médioce, surprise, "Curse..." est un vrai petit plaisir old school comme vous l'avez déjà tous dit plus haut. Efficace, premier degré, plutôt solidement mis en scène, le film capte l'attention rapidement. Dommage que la deuxième moitié soit en pilotage automatique: zéro surprise quant au bodycount, mais on se rettrape sur des effets mécaniques parfois bien gores. Merci Don!

  3. Vu en salle à sa sortie, je me souviens d'un film largement encensé par l'Ecran Fantastique, et que j'avais trouvé particulièrement irritant.

    Bon, j'avais 16 ans à l'époque, Julia Roberts était l'actrice que j'aimais détester (syndrôme post "Pretty Woman"), nul doute que je le verrai d'un autre oeil aujourd'hui.

    Ceci dit, je n'avais vraiment pas été séduit par tous ces thriller domestiques qui pullullaient à l'époque. C'était juste pas mon truc.

  4. J'en ai pris plein les yeux! J'ai trouvé ça diablement impressionnant, mais on ne peut en effet nier que c'est un peu brouillon. Cependant, je pense que ce côté brouillon va lui être bénéfique dans le sens où une armée de geeks et de théoriciens vont se pencher sur le sens plus ou moins caché de telle phrase, telle scène, etc... et qu'on n'a pas fini d'entendre parler de "Tenet", à tel point qu'il pourrait bien devenir la base d'une petite mythologie bien à lui

    Dans tous les cas, c'est de la belle ouvrage, et ça rassure de voir qu'un film aussi audacieux, sans sans super-héros, ni Dwayne Johnson, puisse bénéficier d'un budget pareil.

  5. Vu également (la faute aux enfants, hein...) et le résultat est assez stupéfiant de nullité.

    Le seul souvenir que j'en garde est une sorte d'immonde plan séquence digital où les personnages semblent avoir été traités au morphing comme Clavier et Reno dans Les Visiteurs.

  6. A voir pour Jackie Chan qui joue le ptit vieux chinois boiteux et pour mieux cacher ses capacités de donneur de coups de tatanes en tirant une gueule de Droopy. Mais ceux-ci se limitent à deux scènes de 30 secondes. Brosnan a une bonne gueule. Au-delà de ça, le film n'a pas grand intérêt.

  7. J'ai trouvé ça plutôt agaçant, la faute aux deux pouf têtes à claque qui fatiguent au bout de leur deuxième scène. Mais ce qui est le plus désespérant, c'est qu'Eli Roth, qui devait bien se rendre compte que son scénario était extrêmement prévisible, ne cherche jamais à surprendre. Il se borne à suivre un récit un peu con et sans imagination - ce qui rappelle là encore ces fameux "thriller psychologiques" des 90's (qu'est-ce que j'ai pu détester cette vague ). Même sa mise en scène est un peu plate.

    Sinon, vous saviez que Lorenza Izzo, la fille qui incarne la jolie peste brune, était sa femme?

  8. Vu en salle également, et c'était carrément réjouissant!

    Je rejoins les avis de tout le monde, la satire est bienvenue mais n'est pas bien fine, cependant le film ne prétend à aucune finesse. Bon point également: le commentaire sur le trolling Internet et les déviances en résultant.

    Mine de rien, "The Hunt" pourrait bien devenir l'un des films les plus représentatifs de notre époque.

  9. Lester Bangs: Psychotic Reactions & autres carburateurs flingués

     

    C'est l'un des deux reccueils de référence de l'un des critiques musicaux les plus légendaires - si ce n'est LE plus légendaire. Créateur du terme "punk rock", pourfendeur de la culture hippie, nihiliste, alcoolique, polytoxicomane, et génial défenseur de musiques décalées de 1969 à 1982, année de sa disparition à l'age de 34 ans, Bangs a été comparé à Hunter S. Thompson ou Bukowski, à moins que ce ne soit lui-même qui se comparait à eux. Toujours est-il que les articles regroupés dans ce bouquin sont aussi passionnantes que passionnés, on y parle des Stooges, du Velvet, beaucoup de Lou Reed, des Godz, des Ramones, Sex Pistols, Clash, il y a même la critique du film "The Incredibly Strange Creatures Who Stopped Living and Became Mixed Up Zombies". Ce qui est génial, c'est qu'il ne s'agit pas de simples comptes rendus d'albums, mais bien d'histoires ou de réflexion sur les modes, les mouvements, les époques, c'est incroyablement riche, ça déborde de partout, c'est bourré de remises en questions, d'éléments autobiographiques, d'autodérision (pour ne pas dire auto-humiliation) et un article peut facilement s'étaler sur plus de vingt pages.

    La traduction française m'a semblée un peu boîteuse par moment, ce qui a brisé la fluidité de la lecture (je me métais à traduire ce que je lisais en anglais pour mieux saisir le sens... une sorte de reverse engineering littéraire, ce qui est très handicapant), mais pour qui apprécie la contre-culture musicale des années 70, c'est un must.

     

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  10. Du coup j'ai très envie de me faire le film d'obayashi.

    D'autres l'ont vu ?

    Ils se traine un réputation médiocre et surtout peu fidèle au manga. Je risque de me spoiler des trucs ?

     

    Je n'ai pas lu le manga, mais oui, tu risques

    J'avais gribouillé une petite riviou du film après visionnement dans laquelle je confirmais la médiocrité du machin.

    Ca donne une idée de la chose:

     

    "The Drifting Classroom", c'est d'abord un manga horrifique culte de Kazuo Umezu. Quelque chose d'assez glauque, violent et tordu où une école remplie de gamins est projetée dans un futur apocalyptique via une faille temporelle; là, les enfants apprennent la survie, l'organisation en communauté, se battent comme des chiffonniers pour faire valoir leurs droits et affrontent des cafards mutants. Une fois passé à la moulinette Obayashi, il ne faut malheureusement pas espérer voir le réalisateur du génialissime "Hausu" rentrer dans le lard. Au contraire, le réalisateur, qui a mis beaucoup d'eau dans son saké depuis, oriente son métrage vers une aventure définitivement trop consensuelle. Du coup, cette entrée en force dans un monde obligeant les enfants à adopter des comportements adultes s'oriente vers un mode plus proche d'un idéal Bisounours, certes terni par quelques scènes de violence qui tranchent radicalement avec le ton passablement neuneu du film, guère aidé il est vrai par un casting qui peine à trouver le ton juste - d'autant plus que la moitié est tourné en langue anglaise, l'action étant situé dans une école internationale (l'occasion pour nous de rigoler du jeu approximatif d'un Troy Donahue en professeur d'anglais). Ce ton ne convient d'ailleurs pas à la mise en scène du réalisateur au passé expérimental, celui-ci n'hésitant pas à tourner des plans furieux aux mouvements parfois improbables, générant une sorte de sentiment d'urgence souvent inadapté. Les effets spéciaux sont rudimentaires pour la plupart, les transparences sont foireuses, les surimpressions hideuses et les décors simplistes. Ce qui avait du charme dans un "Hausu" complètement dégénéré ne fonctionne finalement pas dans un film en réalité plus terre à terre qu'il en a l'air. Reste les cafards mutants qui rappellent que les japonais n'ont rien à apprendre en matière de bestioles en caoutchouc. Le manga a connu une adaptation américaine, "Drifting School", avec Billy Drago et réalisé en 1995 par Junichi Mimura.
  11. Je ne connaissais quasiment rien du film. En fait, je pensais que c'était un plan séquence de 90 minutes , ce qui m'a un peu désespéré au bout de 30 minutes. Du coup, j'ai été surpris par la tournure de la chose et même carrément réjoui par le dernier tiers qui m'a bien fait marrer.

    Marrant aussi d'apprendre que le film serait à la base le produit d'un workshop, selon un trivia imdb...

  12. Mission secrète "Œil de Géant" de K.H. Scheer,

     

    En prenant ce bouquin tout usé dans mon étagère, j'espérais me plonger dans un petit récit de SF bien rétro, avec un début, un milieu et une fin. Sauf qu'il s'agit du 22e tome d'une série appelée D.A.S. (pour Département Anti-espionnage Scientifique) par l'auteur des Perry Rodan, et que du coup je me suis retrouvé bien emmerdé de n'avoir aucun background et que bien des choses me sont apparues très confuses. Ceci dit, c'est assez amusant, car raconté avec un humour très pince-sans-rire, et on y découvre un "Second Empire" qui dirige la galaxie et quelques éléments qui ne sont pas sans rappeler l'univers d'un certain Star Wars. Rien de très folichon non plus, du moins rien qui ne me poussera à lire les 41 autres bouquins de la série....

     

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