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Kerozene

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Messages posté(e)s par Kerozene

  1. Je rejoins NLZ et Léo, "The Northman", c'est un peu la déconvenue après la claque et les flatulences "The Lighthouse". Ca reste de la belle ouvrage, avec des scènes de malade mental et des plans séquences qui font la nique au "300" de Snyder, mais quitte à nous livrer un film complètement prévisible et exempt d'émotion, Eggers aurait mieux fait de se la jouer bourrin jusqu'au bout et abuser sur la tripaille et les décapitations. Sinon Kidman est assez sidérante.

  2. Ce n'est pas pire que Venom 2, c'est même un peu mieux.

    Il y a une mise en place qui inspire plutôt confiance, puis tout s'écroule au moment des scènes d'action durant lesquelles les infographistes ont pété un fusible et tout bousillé en se prenant pour les Jackson Pollock du cinéma digital. Sinon, Leto n'est pas si mal, et les scènes-dans-le-générique sont du grand n'importe quoi.

  3. J'en ai fait l'acquisition en participant au crowdfunding - quel boulot!

    C'est vraiment un superbe objet... Va maintenant falloir que je le lise 🙃

    En tous les cas: merci!!

     

    PS: j'attends avec une impatience démesurée le bouquin sur Castellari

  4. J'ai été bluffé! La mise en scène tendue de Matt Reeves, la direction artistique gothico-indus, la photo super léchée, le casting en béton armé.... J'ai eu dix fois plus de plaisir devant THE BATMAN que devant les films de Nolan - des films que j'aime bien, mais aucun de m'a fait vibrer comme celui-ci. Ici, dès les premières minutes, j'ai été happé et me suis laissé hypnotiser par une scène d'intro comme je n'en avais pas vu depuis bien longtemps. Il y a bien quelques relâchements ici et là, mais rien de bien méchant et les 3 heures de métrages sont passées sans problème.

    Et dire que la bande annonce m'avait fait craindre le pire....

  5. Ce n'est certes pas un grand film, mais j'ai bien aimé pour ma part.

    Assez justement, le film reflète bien l'air du temps (gentrification, citadins tournés vers la campagne) sans se prendre les pieds dans les pièges de la woke culture pour autant.

    C'est bourrin et la partie "massacre" du titre est bien soulignée avec quelques plans gores assez dingues.

    Sympa.

  6. J'ai trouvé tout le discours sur les requel et la dimension méta assez amusante (je ne connaissais d'ailleurs pas ce terme de requel), et pourtant l'ensemble m'a semblé difficile à digérer.

    Parce qu'ouvrir et clore le film sur une glorification de l'elevated horror a donné une sale goût de crachat dans la soupe.

    Et parce que les plans les plus gores sont réalisés à l'aide de CGI hideux.

    Et ce final avec nos héroïnes vieillissantes en mode badass est carrément embarrassant.

     

     

    Citation

    j'ai kiffé retrouver Sidney et Dewey.

     

    Pareil. J'ai montré les trois premiers Scream à ma fille cadette, elle est devenue hyper fan de Dewey.

    Le voir avec 20 ans de plus au cinéma lui a plombé le morale 😁

     

     

  7. Vu la chose en espérant un truc évidemment pas fin mais un minimum éclatant....

    Si les scénaristes ne sont certes pas aidés par un matériaux de base narrativement pauvre, celui-ci laisse malgré tout une liberté narrative relativement vaste. On peut imaginer des trames folles avec des personnages pareils, mais visiblement les mecs ont fait le minimum syndical en gribouillant n'importe quoi entre deux traits de schnouf.

    Résultat: c'était à chier par la pine.

  8. C'était effectivement très divertissant et comme tu dis, les acteurs sont investis et on prend du plaisir à les suivre dans leur périple en idiocratie.

    Pas sûr que les portes que ça enfonce soient toutes si ouvertes que ça... si on laisse de côté la caricature absurde du gouvernement US, la satire des médias et (un peu) du monde connecté frappe assez justement. Ca ne fera réagir personne, mais c'est un peu réconfortant...

  9.  

    Difficile de ne pas mettre les sorties VOD, d'autant plus que les cinoches n'ont pas été ouverts toute l'année.

    Beaucoup de Netflix, donc - j'ai néanmoins exclu les projo festivalières.

     

    Très bien

    Dune

    Benedetta

    Lux Æterna (c'est de 2019, mais sortie en salle en Suisse en 2021)

     

    Bien

    The Fable: The Killer Who Doesn't Kill (Netflix)

    The Velvet Underground

    Last Night in Soho

    Titane

    Wrath of Man

    Bo Burnham: Inside (Netflix)

    The Block Island Sound (Netflix)

    Red Dot (Netflix)

    Beasts Clawing at Straws

    Bad Luck Banging or Loony Porn

    Teddy

    The Empty Man

     

    Pas mal

    Unhinged

    The Matrix Resurrections

    Resident Evil: Welcome to Raccoon City

    Intrusion (Netflix)

    Halloween Kills

    Below Zero (Netflix)

    Tides

    Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings

    Fear Street - la trilogie (Netflix)

    The Suicide Squad

    Blood Red Sky (Netflix)

    Bill & Ted Face the Music (Netflix)

    Cruella

    Mandibules

    Promising Young Woman

    Horizon Line

    Love and Monsters (Netflix)

    Drunk

     

    Bof

    Freaky

    The King's Man

    Kaamelott

    Minnal Muralli (Netflix)

    Eiffel

    Eternals

    The Harder They Fall (Netflix)

    Night Teeth (Netflix)

    No One Gets Out Alive (Netflix)

    No Time to Die

    The Guilty (Netflix)

    A Classic Horror Story (Netflix)

    Kate (Netflix)

    The Old Ways (Netflix)

    Major Grom: Plague Doctor (Netflix)

    Rurouni Kenshin: The Beginning (Netflix)

    Rurouni Kenshin: The Final (Netflix)

    Old

    Le dernier mercenaire (Netflix)

    Siberia

    The Marksman

    Roohi (Netflix)

    Peninsula

    Zack Snyder’s Justice League

    The Yin-Yang Master: Dream of Eternity (Netflix)

    All My Friends Are Dead (Netflix)

     

    Nul

    Boss Level

    Lui

    Prisoners of the Ghostland

    8 rue de l'Humanité (Netflix)

    Wild Dog (Netflix)

    The French Dispatch

    Red Notice (Netflix)

    Venom: Let There Be Carnage

    Black Widow

    The 8th Night (Netflix)

    Army of Thieves (Netflix)

    Nobody Sleeps in the Woods Tonight 2 (Netflix)

    OSS 117: From Africa with Love

    Xtreme (Netflix)

    The Conjuring: The Devil Made Me Do It

    Monster Hunter

    Army of the Dead (Netflix)

    The Craft: Legacy

    Homunculus (Netflix)

    Oxygen (Netflix)

    Madame Claude (Netflix)

    Space Sweepers (Netflix)

     

  10. La dimension méta du film est assez jouissive, mais le scénario est définitivement trop bordellique.

    Je ne suis pas sûr que Lana soit si "critique" quant à ce que le public a retenu de "Matrix", comme le dit Benj, les Wachowski ont capitalisés à mort sur le concept et les visuels. Je pense qu'il y a surtout une volonté très forte à ne pas se répéter - d'où quelques maladresses genre "bullet time dans le bullet time" et une certaine manie à se prendre les pieds dans le tapis à force de déconstruction. Dans l'ensemble, "Matrix Resurrection" me semble raté, mais reste une expérience intéressante, avec plein d'éléments hallucinants (les défenestrations en chaîne) et des  défauts qui passent mal, comme ces scènes de baston foireuses ou encore Lambert Wilson et son gang ridicule sapé façon fashion-week 1998.

  11. Sans vouloir questionner le talent de la réalisatrice, je ne suis pas convaincu par la capacité d'adaptation de Chloé Zhao à ce grand foutoir intergalactique qu'est le MCU. Si on ne peut nier qu'elle prend plus soin que ses prédécesseurs (ou du moins la majorité d'entre eux) à tenter de développer ses personnages, elle n'a certainement que trop peu d'influence sur les grandes lignes d'un scénario qui pousse parfois le film dans les marges de l'absurde.

    Il y a pour commencer la grande résolution à la question "mais qu'est-ce que les Eternals ont bien pu foutre pendant que Thanos était sur le point de cramer la moitié de l'Univers"? Et sans surprise, on n'hésite pas à prendre le spectateur pour un con:

    Révélation

    L'excuse balancée étant "on ne doit pas intervenir dans les décisions que prennent les humains", qu'en est-il du reste de la population de l'Univers? Ca pue la flemmardise au département écriture chez Disney.

    Difficile aussi ces multiples ellipses durant lesquelles nos héros millénaires voyagent d'un continent à l'autre, un carton suffisant à résumer le lieu: "Mumbai", ou "Amazonie", ou "Alaska" (ou un autre endroit où il y a plein de glace et de froid... peu importe). A force, on fini par rire lorsqu'à la suite des cartons les éternels surgissent d'une jungle ou d'une forêt, le pas désinvolte en affichant un air hautain pour débarquer dans un lieu complètement isolé de toutes civilisation comme on débarquerait dans le lobby d'un 4 Seasons pour un séjour payé aux frais de la princesse.

    Et puis bon, il y a le grand méchant

    Révélation

    Arishem.... Après Thanos, il fallait bien trouver plus gros, plus vilain et plus dangereux... J'aurais certainement apprécié et rigolé de bon coeur en découvrant pareille menace, et je l'aurai accepté sans problème si tout cela ne se prenait pas autant au sérieux, sauf que le ton est au mélodrame et que le déséquilibre entre ce dernier et ce qu'on nous raconte rend l'entreprise définitivement bancale. Me demande bien ce qu'ils trouveront une fois qu'ils lui auront pété les dents à celui-ci...

    Et pour pinailler, je trouve l'hygiène de ces super-héros tout à fait douteuse, la plupart ne prenant jamais soin de se changer (en particulier la sympathique Makkari et son t-shirt "Guerre des mondes" qu'elle porte - dans la logique temporelle du film - pendant plusieurs semaines).

    Et pour finir, 2 heures et presque 40 minutes de mariage Zhao/MCU pas vraiment réussi, c'est vraiment très, très long...

  12. D'accord avec toi.... en un peu plus bof.

    Car le gros gunfight final est affreusement soporifique et tout confus, et ça, ça ne passe pas.

    Ah, et la bande son était particulièrement difficile à mes oreilles - mais prévisible, le titre du film faisant référence il me semble à "The Harder They Come", plongée aux vapeurs raggae en plein coeur de la Jamaïque...

  13. Directed by Kazuhiro Nakagawa Done for Godzilla's 67th anniversery and Godzilla vs. Hedorah's 50th.

     

    La Toho recycle ses décors et costumes pour le fun, c'est réalisé par Kazuhiro Nakagawa (réal de seconde équipe sur Shin Godzilla)...

    Ca ne casse pas des briques (encore que...), mais ça ne cherche rien d'autre qu'à faire plaisir aux nostalgiques des costumes en latex.

    5 minutes de plaisir infantile, ça ne se refuse pas 😁

     

     

  14. Je m'étais abstenu de regarder la BA et suis arrivé à la projection totalement vierge d'info à propos du film. Et comme Jeremie, j'ai détesté "Baby Driver".

    Je suis donc allé voir "Last Night..." avec relativement peu d'enthousiasme. Résultat: très agréablement surpris.

    Si les références polanskiennes sont bien là (on pense très fort au "Locataire" et "Repulsion"), le film n'est ni une suite, un remake, un reboot ni même une adaptation de quoi que ce soit et fait donc office de bouffée d'air frais dans l'offre de cinéma de genre sur grand écran actuellement. La mise en scène est stylisée, la photo est plutôt solide et la reconstitution du Soho des 60's est paradoxalement rafraichissante. Mais ce sont surtout ses deux comédiennes centrales qui colmatent l'ensemble et font de cette proposition une réussite. Je suis sorti de la salle avec un sentiment de satisfaction finalement pas si courant ces derniers temps.

  15. Résultat pas inintéressant pour autant qu'on aime le genre, et malgré quelques stratagèmes scénaristiques discutables

    Révélation

    (la prolongation pas forcément utile du film séminal de Carpenter)

    . C'est extrêmement bourrin et plutôt bien torché, j'ai eu pas mal de plaisir jusqu'aux cinq dernières minutes qui sont un parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire.

    Sans doute y avait-il là la volonté d'instruire un public à la traîne qui n'aurait pas suivi (vu) les premiers pas du croque-mitaine d'Haddonfield. Il n'empêche que ça fait un peu foutage de gueule et laisse un goût de déception.

  16. Ben alors? Personne pour se lâcher sur le dernier 007? Personne pour saluer ou se moquer de la révérence craiguienne pleine de pathos et de morve au nez? Sacré Daniel, il aura quand même innové en nous offrant un James Bond en pleine crise juvénile, boudant dans sa voiture comme un gosse qu'on aurait grondé pour avoir tiré la langue à la voisine à côté d'une Léah Seydoux qui confirme l'erreur de casting qu'elle était dans le film précédent. Côté bad guys, on n'est pas vraiment mieux servi. Chris Waltz joue fadement une réplique d'Hannibal Lecter dans sa cellule, tandis que Rami Malek tente comme il peut de fructifier ses 4 minutes de présence à l'écran durant lesquelless il libère son otage parce qu'elle a perdu son doudou. Heureusement qu'il y a des poursuites en bagnoles (dont les plans les plus impressionants sont TOUS dans les bandes annonces) et quelques gunfight au bodycount généreux mais totalement aseptisés par des impacts de balles très PG-13 (voire PG) puisque personne n'a mal, personne ne fouffre, ne crie, ni ne saigne... Sauf quand c'est un gentil qui se ramasse un pruneau (Felix Leiter ou James lui-même - oops, je spoile). Le gentil, lui, il est humain, il agonise, il bave et grimace tandis que le sang coule au sol. Voilà un traitement bien inégalitaire pour un film verni de culture woke...

     

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  17. Bizarrement, j'ai trouvé ça plutôt plaisant.

    Les deux scène d'action principales (le bus et les échafaudages) sont vraiment très bien foutues, et elles sont surtout très lisibles - au contraire des bouillies gerbées par les frères Russo dans les épouvantables Avengers. Juste pour ces deux instants d'art martial bien frappé, j'étais heureux. Il a fallu faire abstraction du script ultra-disneyen, avec des méchants au fond pas si méchant (passons sur le papa qui ouvre enfin les yeux (oops... spoiler.... mais tu t'en doutais déjà donc on s'en fout), et plus marrant, ce barbare roumain au bras-machette qui manque de tuer 25 innocents et termine le film en sidekick opportuniste).  Il a fallu aussi faire abstraction aussi de la douteuse opé séduction vers la Chine que l'on carresse bien dans le sens du poil jusqu'à la raie des fesses au point que le monde semble être à eux à l'image de la ville de San Francisco et sa population à 80% chinoise. Mais ce qui m'a stupéfait, c'est le niveau hallucinant que les effets digitaux ont ici atteints, il y a vraiment quelque chose d'aussi fascinant qu'effrayant... et même si ils ont été exploité pour produire de la soupe il faut reconnaître qu'ils sont salement bluffants.

  18. C'était vraiment très très impressionant et je pense que je me laisserai tenter une seconde fois sur grand écran - même si en effet le Baron Harkonen a malheureusement perdu de sa magnifique répugnance (me suis refait le Lynch la veille de la vision du Villeneuve, et son Harkonen est pure merveille).

    Niveau casting, Momoa n'ayant pas un temps de présence trop important, sa prestation ne m'a pas dérangé... en revanche Bautista, qui doit pourtant apparaître 45 secondes sur l'intégralité du film, est limite embarrassant. Pour le reste, c'est du solide.

  19. Sacré événement en effet, Spike Lee et son team ont quand même eu de sacré burnes pour porter ce film jusque là.

    Évidemment, le film n'est pas à la hauteur du buzz cannois (vomissements? évanouissements? certainement des hallucinations de journalistes pétés au cocktail coke&champagne), mais un beau film bien barré, décalé et décadent. J'avais surkiffé "Grave" et "Titane" m'a un peu moins séduit (sans doute à cause de la grosse attente et parce que pas si gore que ça), mais voir un tel étalage de masochisme malsain sur grand écran fut une véritable source de plaisir.

  20. J'étais passé complètement à côté de ce film, merci au PIFFFcast de l'avoir mentionné à l'occasion de je-ne-sais-plus-quoi.

    Je me suis fendu la poire comme un gamin, Judor est un génie méséstimé, mais....

    Citation

    c'est que ça ressemble à un pilote de série potentielle : pas mal d'idées abandonnées ou pas réellement exploitées, une fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe...

    c'est très vrai. C'est comme une bédé d'Edika: l'auteur de sais pas comment boucler son ou ses idées de départ et fait un peu n'importe quoi pour parvenir à la dernière case.

    Mais comme chez Edika, le chemin qui nous amène jusqu'à cette ultime image est parsemé de fulgurances comiques qui rendent l'expérience toujours plaisante.

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