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Kerozene

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Messages posté(e)s par Kerozene

  1. ouais.... ben c'était pas terroche.

    Si le premier présentait quelques éléments discutables niveau scénario, le second aligne les incohérences et va même jusqu'à décrédibiliser son prédécesseur.

    La pauvre tentative de reproduire une bande son torturée pas des bras pétés fini de tirer le projet vers le bas.

    Dommage.

  2. Vu ça l'autre soir avec mes gosses qui ont bien flippé.

    Scott Derrickson est loin d'être un manche et "Sinister" est peut-être l'une des prod Blumhouse les plus recommandables - malgré les quelques absurdités scénaristiques relevées plus haut. On est donc au-dessus des "Insidious", et très au-dessus des "Conjuring" et c'est tant mieux. La bande son est clairement l'atout majeur du film, elle rappelle parfois certains bidouillages de Adrian Utley pour Portishead (il me semble que c'est lui qui sort les sons zarbis du groupe). Vais me faire le 2....

     

  3. Dans le topic "Le Convoyeur", Buriloftherats écrivait:

     

    Citation

    Bon comme j'ai la flemme de creer un topic je viens dire ici que le remake US realise par Guy Richie, avec Jason Statham est excellent!!!
    THE WRATH OF MAN.

    Le script prend beaucoup de liberté et on a faire a un film d'action noir (zero humour. rien a voir avec le Richie habituel), bien bourrin, hyper bien torche et rythme qui réinvente le film original.
    Claquage de beignet pour moi!

     

    Alors je ne suis peut-être pas aussi enthousiaste à cause de quelques incohérences ici et là, mais c'était tout de même sacrément bien torché (il y a des plans de fous) et j'ai pris un pied d'enfer! je n'avais pas vu un thriller aussi sec, violent et bourrin sur grand écran depuis bien longtemps. C'est autrement plus excitant que les gaudrioles habituelles du père Ritchie et effectivement, Statham est royal.

  4. Déçu par ce "Freaky".

    Déçu parce qu'il n'exploite pas pleinement le potentiel comique de son concept.

    Révélation

    Vince en ado est l'atout majeur du film, et mis à part quelques sorties et mimiques attendues, on ne retiendra principalement que la scène de la banquette arrière.

    Déçu aussi parce que le script déborde d'incohérences agaçantes.

    Révélation

    Pourquoi la blonde du début sort-elle de sa cachette?

    Comment et surtout pourquoi Vince réapparaît-il à la fin?

    Reste deux ou trois effets prosthétiques très gores mais aussi très furtifs.

    On est loin de la réjouissante réussite "Happy Deathday".

  5. Dupieux revient en forme après son Daim qui avait bien cassé les couilles.

    Me suis bien marré devant tant d'absurdité et malgré le drôle de jeu miroir des deux personnages centraux (ils jouent et parlent de manière absolument identique, impossible de les différencier si on ferme les yeux), et ça m'a donné envie d'adopter une grosse mouche.

    Mais une bottine vaudra toujours mieux que dix taureaux.

  6. J'ai trouvé ça lamentable.

    C'est visuellement immonde et construit n'importe comment, et si je pardonne volontiers la bêtise du script, j'ai beaucoup plus de mal à tolérer ses incohérences et trous scénaristiques qui relèvent quasiment de l'outrage à spectateur.

    Dire que je me réjouissais tellement... Tu fais chier Zack. Je t'aime plus. 😭

  7. Suis en pleine revoyure Chucky.

    Et comme à l'époque, je trouve ce 3e opus évidemment pas nécessaire, mais il est toujours plus fun que le second que je trouve épouvantable.

    Les perso sont tous fades mais on s'en fout un peu parce qu'au final il y a une fête foraine perdue au milieu d'une forêt et que ça donne un côté WTF pas désagrable du tout.

     

  8. Il y en a qui doutent de rien 

     

    https://movieweb.com/ebola-rex-clip/

     

    Ebola Rex starts during a "Dino Lives Matter" protest, when a captive Tyrannosaurus Rex is injected with the Ebola Virus by a crazed protester. The dinosaur escapes the lab to wreak havoc in Southern California, which is teased in the new clip and previous two trailers. It's up to an obsessed, renegade Soldier (Ken May, RoboWoman) to stop it.

     

     

     

    ebola.jpg

  9. Le 19/04/2021 à 09:36, DPG a dit :

    Dans le registre gros cast héroïque, je préfère 100 fois un film comme "Les sept mercenaires", même si les deux films n'ont rien à voir (sinon une partie de leur cast)

     

    ...et leur réalisateur/producteur ainsi que leur compositeur.

    Impossible pour moi de dissocier les deux tant je les ai regardé en boucle lorsque j'étais môme. Et impossible de dire lequel je préfère.

    J'ai peur d'être déçu en les revoyant... 

  10. J'ai accepté la proposition, à savoir le contrepied attendu, les décors Kolossalement Kommunistes, les scènes de danse hypnotiques, et je me suis doucement laissé emporté avec un certain plaisir... jusqu'à ce final WTF complètement Z qui a tout foutu par terre. Ittenbach a été cité plus haut et c'est EXACTEMENT ce que je me suis dit en voyant cette scène: on dirait du Ittenbach, ça fait caprice d'ado mal dans sa peau qui a envie d'hurler sa haine en tournant une scène gore dans le garage de sa maman - c'est cadré et monté avec deux pieds gauches, c'est moche et franchement embarrassant. Sauf que Ittenbach faisait ça avec pas un rond et il était vraiment ado ou tout au plus jeune adulte, alors que Guadagnino... Dommage, parce qu'il y avait du bon avant ça.

    Et comme NLZ: c'est quoi ces références à Baader-Meinhoff qu'on nous balance tout au long du film?

  11. Vu le machin sur Netflix - montage US qui dure 20 minutes de moins que l'original (pour éviter que les occidentaux s'ennuient)....

    Et ben c'était quand même chiant.

    C'est con parce que c'est ambitieux, c'est bourré d'idées, mais c'est malheureusement tellement bancal et mal monté qu'on ne croit jamais vraiment à cette histoire qui bouffe aux rateliers de James Bond, Indiana Jones et même aux Pirates des Caraïbes.

    Il y a une scène de baston anthologique dans un repaire high tech situé sous un vignoble français qui rappelle les belles heureus du cinéma de Jackie, ce qui fait bien peu....

  12. Alors le Snyder's cut est mieux, tout le monde est d'accord avec ça.

    Mais pour citer Bast "c'est quand même pas terrible".

    C'est dommage parce que ça commence plutôt bien, on est mis en confiance par cette esthétique bleu-métal, snyder y a injecté de sa personnalité et on se plaît à se laisser couler dans son canapé pour 240 minutes.... et c'est une bonne chose. 

    Ou pas.

    Parce qu'à mi-chemin du machin, on a compris depuis trop longtemps hélas qu'on est loin d'une réussite.

    L'histoire reste tout aussi con évidemment, portée par des personnages qui ne sont que de gros clichés ambulants, et le hic est que Snyder se plait à les surligner alors que j'espérais qu'il les détourne ou au moins qu'il en joue. Malheureusement, c'est avec sa palette graphique et sa table de montage qu'il joue, qu'il use et abuse de ralentis trèèèèèèèès ralentis, et j'ai personnellement craqué au bout de 180 minutes pour arrêter le machin et m'aérer les neurones parce que ça devenait tellement insupportable de répétition et de tournage en rond qu'il m'a fallu une pose salvatrice. J'ai ensuite enquillé la dernière heure sans envie, sans joie, juste avec cette volonté que nous avons tous de terminer-le-film-entamé-quelque-soit-sa-qualité.

     

  13. Le 30/03/2021 à 18:51, Léo a dit :

    Pour vraiment chipoter je trouve le plan avec la mère de Nancy qui disparaît dans le lit un peu foiré.

     

     

    Ah oui mais ça a toujours été le cas, même quand je l'ai découvert à la fin des 80's c'était déjà foireux :D

    Aujourd'hui je trouve que ça donne un certain charme.

     

    Citation

    Et puis la toute fin fait débat, mais moi je l'aime bien.

     

    Moi aussi, la revoir m'a rendu totalement nostalgique... plus personne n'oserai bousiller un happy de cette façon de nos jours...

  14. Revu hier soir, ça faisait bien longtemps.

    C'est toujours très bien, même si la mise en scène de Craven n'est pas des plus classes (bouh les vilains fondus au noir façon téléfilm).

    Certaines scènes restent absolument fascinantes, comme la mort de Tina ou la scène de la baignoire. Et j'adore cet univers plein d'ados lubriques incompris entourés par des parents flics ou alcooliques mais tous dépressifs.

    J'avais complètement oublié le score synthé/rigolo/80's un peu ringue, seul le thème principal m'était resté en tête, c'était comme si je découvrais certains aspects du film pour la première fois.

    Je crois que je vais me refaire la série entière :crazymeuh:

  15. Hunger Games de Suzanne Collins.

     

    J'aime assez bien les films tirés des bouquins de Suzanne Collins alors je me suis dit pourquoi pas. Et ça se lit plutôt bien, le récit à la première personne en fait une aventure très rythmée, parfois assez tendue... C'est un peu plus sanglant que le film (mais juste un peu) et le personnage de Haymitch est un peu plus dégueulasse. Pour le reste, j'ai été frappé de constater à quel point le film est fidèle au bouquin. A tel point qu'après visionnement, la lecture du bouquin n'apporte que peu de valeur ajoutée. 

     

    Hunger-Games-Tome-1-Hunger-Games.jpg

  16. Première vision de ce "Satyricon" et le moins que l'on puisse dire est que c'est calorifique.

    C'est visuellement épatant et complètement fascinant, le poste de Jérémie résume très bien l'orgie visuelle qu'offre le film, mais il est difficile d'être touché par son contenu tant le style employé par Fellini s'apparente à un robinet déversant un flux désepérément constant. Le rythme - effréné - ne variant jamais, les émotions s'en voient exclues, les tableaux présentés défilant trop vite pour être pleinement admirés. 

  17. J'avais aussi été agréablement surpris, car hanté par la peur de tomber sur un truc franchouillard un peu pète-sec et moralisateur.

    Et puis non, c'est un film de genre généreux à plein de niveau (une photo qui a de la gueule, des effets gores qui font mal, une bande son qui fait bien le job...) et pleinement assumé.

    Que demande le peuple?

  18. The Death Archives - Mayhem 1984-94

     

    Parce qu'il en avait ras-le-bol de lire et voir des conneries sur Mayhem, le bassiste Jorn Necrobutcher a posé ses mémoires à plat pour revenir sur les 10 premières années du groupe, autrement dit jusqu'à la mort d'Euronymous. C'est asez direct, froid, pas très bien écrit, mais il est intéressant - voir précieux - d'y voir la démystification de l'image de satanistes nihilistes que Mayhem se traîne. Alors certes, ils en font des caisses lors de shooting photos glauques au possible (le bouquin est truffé de photos d'époque et mérite le coup d'oeil rien que pour ça) et que la perception qu'on a du groupe vient en partie de là, mais on se rend surtout compte que c'est une bande de jeunes qui veulent juste faire du bruit. Je ne sais pas à quel point Jorn est honnête dans ses propos, mais à aucun moment il ne parle de religion ou d'église à brûler. Il souligne même la beauté de celle dans laquelle se sont déroulées les funérailles d'Euronymous. Bref, ça parle de jeunes qui aiment le métal extrême, la bière (et le coca pour Euronymous qui ne buvait pas), la viande, et semer le trouble via une imagerie morbide, et qui font dans leur froc quand ils apprennent que le squat de Leipzig dans lequel ils doivent jouer a été pris comme cible par des skinheads la veille de leur concert.

    C'est presque décevant :)

     

    Sinon, très beau livre, blindé de photos floues et granuleuses (exit celle de Dead explosé sur son canapé - car il est question de passer à autre chose), avec une postface signée Thurston Moore (qui a sorti le bouquin via son propre label d'édition).

     

    DEATH+ARCHIVES+copy.jpg

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