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Heaven - Scott Reynolds - 1998


Jeremie

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Scott Reynolds, c'est l'exemple type de petit gars malin qui passe à la trappe. Si on a eu vite fait de remarquer son Ugly (que tout le monde ou presque a oublié), premier film de serial-killer où les victimes lascérées expulsaient de la bille noire de leurs plaies, c'est une toute autre affaire pour Heaven.

 

Son sort en France est relativement symptomatique : aujourd'hui, on le trouve (ou pas) dans la piteuse collec Dvd à la Une avec vf only. Un sort qu'il ne mérite décemment pas...

Robert Marling a été plaqué par sa femme sous prétexte qu'il est et a toujours été un joueur invétéré. A tel point qu'il a sympathisé avec l'odieux Mr Stanner, patron d'un club de strip miteux : le Paradise.

Au milieu de la paperasse de divorce, et découvrant au passage la nature malfaisante de son psy et rival, Robert rencontre Heaven, une danseuse fragile à la solde de Stanner, mais surtout Pythie moderne.

Des images se bousculent depuis toujours dans son esprit, annonçant des événements funestes : des corps en charpies, des cartes, un visage surgissant des ténèbres, des flammes, un passage à tabac...

 

Il en faut peu à Reynolds pour construire un suspens en béton : non seulement, ça tient très bien la route, mais la réalisation est exemplaire : en témoigne un montage judicieux, jouant de manière inattendue avec passé et présent sans pour autant rendre l'ensemble aussi ronge-tête (comme...euh un Memento tiens). On aura trop vite fait également de classer le film comme un sous Crying game à cause de son personnage féminin ambiguë : le film n'a justement aucun rapport avec celui de Jordan.

 

Heaven est classe, prenant, diabolique, et sait doser ses sursauts de violence, parfois louchant carrément vers le gore (un accident de voiture cash et des corps explosés au shotgun en particulier). Bref, ça tue.

 

On croise au passage Karl Urban, tout jeune mais déjà bien bourrin

Modifié par Invité
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  • 1 month later...

Vu lors de son passage au BIFFF il y a quelques années, et sur grand écran, c'était assez impressionant. Magnifique image, construction-puzzle, audace du montage et de la narration, du grand art!. Joanna Going est sublime, envie de violer sur place Martin Donovan et un film vraiment envoutant. Miramax avait complètement sacrifié la sortie du film, les Weinstein n'ayant pas compris vendre le truc.

le Z1 est pas mal, ceci dit au passage, vu qiue le film ne se trouve en effet pratiquement plus.

 

On croise au passage Karl Roden, tout jeune mais déjà bien bourrin

 

euh.. c'est pas plutot Karl Urban dans le r^le du "balayeur" (Sweeper, qui donne d'ailleur sune scène gore du plus joli effet)

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