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Import Export - Ulrich Seidl - 2009


Jeremie

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Après deux documentaires, Ulrich Seidl revient à la fiction...documentaire. Car finalement cet homme là, même quand il fait du cinéma, reste constamment dans son élément premier : capture la vérité la plus folle, la plus glauque possible. Le cinéma de Seild, c'est un peu Strip-Tease le film !

 

Depuis Dog Days et ses boeufs carbonisés sous un soleil de plomb, le décor a changé : à la canicule, succède la froideur de l'Autriche et de l'Ukraine.

Olga et Paul sont à des centaines de kilomètres de distance. Ils ne se connaissent pas, ne se connaitront jamais, et ne semblent pas avoir de véritables points communs. Et pourtant...

Médiocre gardien et looser paumé, Paul part en Ukraine pour aller placer des distributeurs de bonbons avec son père.

Infirmière arrondissant ses fins de mois en tournant des vidéos pornos live, Olga tente sa chance en Autriche dans une maison de retraite.

 

Pauvreté, solitude, frustration, échecs, vieillesse, déshumanisation : la société pourrissante par Seidl, c'est criant de vérité, et difficile à voir. Le réalisateur autrichien prend son temps, nous plonge dans un malaise qui dure, qui dure, le tout avec sa crudité habituelle (quelques scènes de sexes non simulées).

C'est pas rien, mais faut tout de même s'accrocher : j'avais trouvé Dog Days plus passionnant en ce qui me concerne...et peut-être plus "regardable" dans le sens où Import Export affiche un pessimisme relativement coriace et forcené.

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C'est pas rien, mais faut tout de même s'accrocher : j'avais trouvé Dog Days plus passionnant en ce qui me concerne...et peut-être plus "regardable" dans le sens où Import Export affiche un pessimisme relativement coriace et forcené.

 

Je partage la même sentiment, Dog Days bien plus passionnant (Sans parler de l'excellent Animal Love). Moins entendu que cet Import Export qui donne tout de même l'impression de recycler les images TV de reportages et ne brille pas par son originalité ( la mère infirmière, le bébé malade). Qui plus est, et même si l'idée de fond l'oblige, le tout est un peu long.

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