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Ong Bak III - Tony Jaa & Panna Rittikrai (2009)


Steve

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Well, what have we here? With the American Film Market just around the corner, Sahamongkol Film have just released the first teaser art for Tony Jaa's Ong Bak 3 and while teaser art does not always bear a direct connection to finished product, if this one does then it certainly raises some interesting questions. And prime among them is that it does not appear to these eyes to be set in the same time period as Ong Bak 2. Which would mean - I presume - that the three films together represent some sort of karmic reincarnation cycle for Jaa. At the very least we can definitely say that he has considerably better hair this time out.

 

Beyond this it's hard to say much of anything. According to the producers, the production is in the home stretch now with a Thai release targeted for the first quarter of 2010. But specifics on story line and who's doing what are being kept quiet. Dan Chupong is said to be reprising his character from the end of Ong Bak 2 and the initial plan was to reuse some of the very large - and very expensive - standing sets created for Ong Bak 2. Who's directing? Again, hard to say. Both Jaa and mentor Panna Rittikrai were listed last time I looked but given Jaa's very public meltdown on set last time out and the fact that Rittikrai reportedly held back some Ong Bak 2 footage for use in this third installment when he took over that troubled production, the Jaa directing credit could simply be a reference back to that earlier material. Or they could be working hand in hand on this one. Only time will tell ...

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  • 6 months later...
  • 3 weeks later...

Ouille. Si vous n'avez pas aimé le 2, ce n'est meme pas la peine de jeter vos yeux sur celui-ci. On retrouve la meme atmosphere étrange et c'est bien le seul atout de cette sequelle dont l'intéret frole le foutage de gueule. Je veux bien que Tony Jaa soit en pleine quete de spiritualité, mais de la à épurer son film à ce point, il y a des limites. Donc, tres peu de dialogues, un scénario qui tient en 1 ligne (si tant est qu'il y ait un scénario). En gros si l'on retire tous les plans en slow motion, les scenes de brassage de vent ou Tony fait des mouvements dans les airs, dans l'eau etc pour bien nous montrer qu'il fait corps avec les éléments...il reste quoi? 10 minutes qui auraient tout à fait pu se trouver à la fin de Ong Bak 2. Pour couronner le tout, les combats manquent cruellement de passages spectaculaires... déception... tristesse...

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Je sais pas si Besson l'a déja acheté ou pas, mais celui la je le vois vraiment pas sortir en salles en France. Rien qu'en Thailande je suis pas sur qu'il tienne longtemps (séances pleines à craquer, mais c'est les vacances et c'est loin d'etre une sortie spectaculaire comme celle d'Ong Bak 2 qui monopolisait 90% des salles. Là, Iron Man reste le mieux pourvu. Bizarre.)

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J'ai adoré le second volet que j'ai vu 5 fois au cinoche, mais la... le pire c'est que j'ai envie de le revoir, je me dis que je suis peut etre passé à coté du truc... faut peut etre l'appréhender comme un film expérimental... du genre comment faire un film d'1 heure 45 avec ce qui aurait pu etre expédié en 10 minutes à la fin du 2

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C'est un échange culturel : Michel Houellebecq parle des bordels de Bangkok dans Plateforme, et en échange Tony Jaa utilise la structure narrative du film de la possibilité d'une île pour Ong Bak III.

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  • 1 year later...

Bon alors après un Ong Bak 2 qui était une tuerie, on avait laissé Tien mauvaise posture et le début du trois nous le confirme, l'intéressé s'en prenant plein la face. De là, on s'attend donc à ce que Tony Jaa remette tous ses os à leurs places, mette un petit coup de pine à son amie d'enfance et s'en aille coller sa main à la gueule du méchant, qui pour sa part fait des cauchemars bizarre entrecoupés de flashbacks.

 

 

En passant, vous me corrigerez si je trompe, mais il me semblait qu'à la fin du 2, Tien mourrait pour une sombre histoire de karma...

 

 

Sauf que non.

 

Dans Ong Bak 2, Tony Jaa semblait mettre un point d'honneur à présenter son pays et sa culture, ce qui pour l'occidental que je suis s'avérait rafraichissant (quels décors ! quels costumes ! quelles tronches !). Ici c'est un peu pareil, mais sous l'angle spirituel. Pendant une heure, nous avons donc de la danse, des incantations, des bouddhas dans tous les coins de l'image, des éléphants et Tony qui fait du tai-chi sous une cascade. Surprenant, mais pas désagréable, en fait.

 

La question est : est ce que ça fait un film ? j'ai envie de répondre "ça peut", mais le problème c'est que Panna Rittikrai, c'est un réalisateur qui sent la bouse d'éléphant quand même. J'aurai même envie de dire que quelque part, heureusement que Tony Jaa est parti se faire moine, parce que la question de se trouver un vrai cinéaste pour ses cabrioles allait finir par se montrer urgente.

 

 

Donc une oeuvre spirituelle aux bastons rares, plus techniques que spectaculaires, filmée en ralentis et en contre-jour avec une fin qui est un bazard absolu. Je sais pas trop quoi en penser, mais je me suis endormi devant. Quelque part, faire un film mystique quand tous le monde attendait de la tatane, c'est assez osé. Mais c'est pas ce que je voulais voir, en fait.

 

 

On souhaite une bonne retraite à Tony Jaa, dont retrospectivement le parcours humain reste assez singulier. Quand à Panna Rittikrai, il se consolera peut-être en débauchant le type qui joue l'homme-corbeau, qui ici oscille entre le démon mystérieux et le clodo bondissant.

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