Jeremie Posté(e) le 17 mai 2010 Share Posté(e) le 17 mai 2010 Quand le cinéma français s'essaye aussi au psycho-killer à la sauce sensitive. Entreprise courageuse et un résultat qui l'est tout autant. Jean erre dans l'hexagone en visitant couramment des prostituées qu'il se plaît à observer et palper...avant de les étouffer. Il rencontre Claire, une jeune femme à la dérive rapidement fascinée par son manège morbide... Le titre ne trompe sur la marchandise : Grandrieux donne l'impression tenace d'évoluer dans un monde de ténèbres, avec ses beaux jours obscurs, ses putes mortes, sa lumière blafarde. Un travail impressionnant mais sensiblement longuet : sensitif pourquoi pas, mais quand le film donne l'impression de déborder gratuitement, c'est tout de suite moins engageant. A quelques scènes prés (la confession émouvante de la mère de famille), c'est quand même les premières minutes qui semblent se suffire à elles-mêmes : ces plans de routes à la Shining, ce premier assassinat dans une chambre miteuse, ces figures d'enfants hystériques... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kerozene Posté(e) le 17 mai 2010 Share Posté(e) le 17 mai 2010 Vu au cinéma et même si j'avais bien aimé, il ne me reste que des souvenirs relativement vagues de plans glauques, chargés d'un gros grain sablé, et montrant une nature peu accueillante. L'ambiance était pesante mais efficace, le film était un peu long mais s'avérait au final gratifiant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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