DPG Posted August 21, 2012 Share Posted August 21, 2012 Un joli film, chronique d'une époque (ça se passe en 1963), très attachant. On suit deux sœurs, deux ados, une rentre en 4e, l'autre en seconde. Elles s'avèrent assez touchantes dans leur parcours de découverte (amoureux, politique, de la vie en général...), l'ensemble est plutôt bien croqué, assez drôle, parfois touchant quand il faut l'être, sans en faire des tonnes, mais par une somme de petits détails bien sentis. Le tout est assez mélancolique, belle musique d'Yves Simon aussi, mais toujours avec une certaine retenue, des moments de légèreté qui viennent effacer les coups de blues récurrents. Une belle réussite dans son genre, sympathique découverte estivale en tout cas pour ma part ! J'ai lu un jour un texte de Beigbeder où, parlant de "Virgin Suicides", il le décrivait comme un "Diabolo menthe" qui aurait été réalisé par David Lynch, ça m'avait amusé comme comparaison. Sinon ya Marthe Villalonga et Yves Rénier dans des petits rôles, donc ça ne peut pas être un mauvais film. Puis j'aime bp la chanson. Puis Diane Kurys c'était la compagne d'Alexandre Arcady ! Affiche immonde : La chanson : VbafEixCBek La boisson : Une marmotte : Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jeremie Posted August 21, 2012 Share Posted August 21, 2012 J'adore Une comédie de moeurs simple et fraîche, un peu le genre qu'on arrive plus trop à faire en France en fait La chanson de Simon Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jeremie Posted May 12, 2013 Share Posted May 12, 2013 Tiens je l'ai revu et comme à chaque fois quand je revois ce genre de "comédie de moeurs", ça m'enchante autant que ça m'attriste. Pas pour le côté mélancolique du film (surtout dû à la très bonne zik d'Yves Simon), mais surtout parce qu'on ne voit plus ça en France. Bizarrement, le film de Kurys est absolument pas sophistiqué, limite on passe d'une scène à une autre sans trop de soucis de dramaturgie, ça aurait pu durer 1h comme 4h, mais je sais pas...le naturel des comédiens, la manière dont Kurys capte admirablement une époque (les années 60), les seconds rôles (j'adore le perso de la mère d'Anouk Ferjac, que j'ai absolument pas reconnu d'ailleurs malgré le fait d'avoir vu de nombreuses fois Viva la Muerte), les petits trucs qui, étrangement, font tout...Je pourrais dire la même chose sur Cousins Cousines ou L'effrontée, qui sont pour moi du même ressort. Le genre de film qui aurait tendance aujourd'hui à se l'a jouer plus radical, plus arty peut-être, ou plus bouffon. Bref, c'est loin quoi. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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