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Haunter - Vincenzo Natali (2013)


Léo

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Lisa, une jeune fille, est décédé dans des circonstances inhabituelles aux côtés de sa famille en 1986, après qu'ils furent tous piégés dans leur propre maison. Devenu un esprit, Lisa va alors tenter de protéger une jeune fille qui vient habiter dans cette même bâtisse et qui risque de subir le même sort.

 

Le dernier Natali a déjà été diffusé dans une demi-douzaine de festivals depuis quelques mois, dans l'indifférence générale apparemment. Les avis sont plutôt tièdes eux aussi...

 

Et c'est pas trop étonnant en fait. Cette petite série B est loin d'être nulle, mais plutôt anecdotique. On est face à un teen horror gentillet qui a un peu le cul entre deux chaises. La cible semble être les adolescentes mais on y trouve également des références 80's un peu lourdingues pour faire plaisir à des trentenaires nostalgiques : du Siouxie & the Banshee, des posters des Smiths, Bowie et Joy Division, Pacman sur Atari 7800, un court extrait d'Arabesque...

 

Sinon c'est très soigné, joliment filmé, sans prétention mais j'ai quand même eu l'impression de matter un épisode à rallonge de Chair de Poule avec plus de thunes. La seconde partie du métrage, quand l'héroïne découvre le pourquoi du comment, est un tout petit peu plus sombre mais soyez rassurés, tout ça se termine en happy end, faut pas déconner non plus.

 

Ah oui par contre Abigail Bresling est à se damner ! mais elle a surtout un sacré charisme. D'ailleurs elle est présente dans 95% des plans.

 

Donc au final c'est moyen mais ça se regarde pour sa jolie direction artistique et pour Abigail. Un film idéal pour initier en douceur des gamins de moins de 12 ans au fantastique un peu flippant. Moi je suis pas la cible.

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C'est quand même un peu décevant de la part de Natali tout ça, parce que c'est un peu simplet, et pas très inspiré car ça ne dépasse jamais son postulat de départ et que ça tourne désespérément en rond. Du coup l'intérêt s'effrite rapidement à tel point qu'on se fout pas mal de ce qu'il va advenir. Mais effectivement, c'est pas moche.

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