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Que Viva Eisenstein ! - Peter Greenaway - 2015


Jeremie

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Très très etonnant que ce nouveau film de Greenaway, surtout après Goltzius, qui était hyper bandant mais ressassait des choses déjà dites en moins bien. Contrairement à certains real qui s'endorment sur leur caméra, il s'est sans doute dit qu'il n'était jamais trop tard pour tenter autre chose...

 

Greenaway a toujours signé des oeuvres baroques, proches du théâtre, de l'installation, et on peut parfois lui reprocher de se perdre dans ce côté arty, un peu figé. Là, et c'est étrange, on se retrouve avec un film beaucoup plus libre, avec des extérieurs en pagaille et beaucoup de gros plans, là où l'auteur a toujours préféré laissé une vraie distance. On se retrouve avec un film très incarné, ce qui est limite destabilisant pour un Greenaway

Dès le début, le mec joue avec les couleurs, le son, le cadre : bref il s'amuse encore et toujours. Un cinéma érudit, bizarre, et il filme aussi bien le Mexique que l'italie dans Le ventre de l'architecte. Ce n'est ni un biopic, ni un making of, bien que le film se déroule durant le séjour où Eisenstein tourna Que Viva Mexico. C'est bien simple : on ne verra aucune scène de tournage Ce qui interesse Greenaway, c'est comment le réalisateur russe a été frappé par le contraste avec la Russie, les couleurs, la mort joyeuse, et le sexe. A ce sujet j'imagine les vieux croutards pensant se taper un film respectable, et se retrouver avec Eisenstein qui montre sa bite en gros plan toutes les deux minutes, se gerbe dessus ou se fait sodomiser à l'huile d'olive dans une scène assez

 

Greenaway vieillit bien et vous dit fuck

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