Nice Panda Posté(e) le 24 septembre 2015 Share Posté(e) le 24 septembre 2015 L’histoire de Bobby Fischer, le prodige américain des échecs, qui à l’apogée de la guerre froide se retrouve pris entre le feu des deux superpuissances en défiant l’Empire Soviétique lors du match du siècle contre Boris Spassky. Un film autour de la mythique rencontre ayant opposé Spassky et le génie cinglé Bobby Fischer ? Y a bon ! Sauf que deux écueils viennent entacher la bonne humeur affichée en début de projection : 1) Tobey Maguire, que je n'aurais, décidément, jamais trouvé bon que dans le Chevauchée avec le diable de Ang Lee et qui, ici, a bien du mal à personnifier la complexité, la démesure et la folie du personnage, en s'avérant bien trop lisse pour le rôle.Il suffit de voir, à la fin du film, les quelques images d'archive du vrai Fischer pour constater l'écart entre les deux... 2) Edward Zwick, dont je n'aurais, décidément jamais aimé un seul film, grâce à sa propension à s'emparer de sujets à fort potentiel pour les vider de leur substance et livrer des produits fades comme du Findus. On se retrouve ainsi, en lieu et place de la passionnante épopée mentale espérée, devant un biopic qui enquille tous les clichés du genre.Et se permet même d'en rajouter une couche à travers son analyse de la guerre froide dont la finesse est digne de celle des précédents travaux du réalisateur... Qui désire en apprendre un peu plus sur le sujet fera mieux de (re)voir ce doc passé sur Arte il y a quelques années et qui se montre bien plus épique à tous les niveaux. [dmotion]xn6mbn_64-cases-pour-un-genie-bobby-fisher-part1_tech[/dmotion] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Natale Posté(e) le 24 septembre 2015 Share Posté(e) le 24 septembre 2015 ce ne serait pas un remake de l'excellent la diagonale du fou de Richard Dumbo avec Piccoli ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chatterie royale Posté(e) le 28 septembre 2015 Share Posté(e) le 28 septembre 2015 Edward Zwick, dont je n'aurais, décidément jamais aimé un seul film, grâce à sa propension à s'emparer de sujets à fort potentiel pour les vider de leur substance et livrer des produits fades comme du Findus.tu dis ça parce que tu ne sais pas apprécier la saveur subtile de la viande de cheval sinon merci pour ton avis, à la base un biopic sur Bobby Fischer ça m'intéressait, mais si c'est pour se taper un truc sans âme... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés