Aller au contenu

Un Singe en Hiver (Monkey Winter Soldier) - Henri Verneuil (1962)


Benj

Messages recommandés

21047625_20131008153522592.jpg

Albert Quentin, tient un hôtel dans une petite station balnéaire de la Cote normande. Grand alcoolique devant l'éternel, Quentin, qui buvait pour oublier son quotidien terne, a juré qu'il ne boirait plus. Or, un soir débarque un client, Fouquet, qui va faire oublier à Albert toutes ses promesses et lui permettre de vivre la joie d'une nuit folle et gaie.

YhOPNxLwru8

 

C'était sympa, je le reverrais sans doute un jour, mais ça ne m'a pas non plus époustouflé sans plus.

J'ai réussi à tenir face à Belmondo qui cabotine en faisant des claquette. Gabin c'est la classe. Le mec qui tient le bazar était cool.

Vu sur le BR chopé à 5 boules chez Book-Off, l'image est un peu tramée parfois et pourtant il a été restauré.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le film est ressorti récemment en BR chez Gaumont. J'ai le BR Europa aussi, mais jamais maté sur ce support.

 

Le film, j'adoooooooooooooooooore. Chef d’œuvre absolu pour ma part. J'adore déjà le roman de Blondin (mais que j'ai lu après avoir vu le film) et de tte façon, tout Blondin est génial. Mais le film arrive à merveille à rendre l'esprit de l'auteur, l'amour de la cuite et du bon mot, aidé en cela par un Audiard au top de sa forme ! Le duo Gabin / Bebel en mode passage de témoin d'une génération est formidable, le jeune loup et le vieux sage qui se revoit 30 ans plus tôt. Les seconds rôles sont top, une Suzanne Flon très touchante, un Noël Roquevert en "Landru" et le moindre patron de bistrot, de poissonnerie, magnifique France old school aujourd'hui disparue, très beaux décors naturels de cette Normandie si charmante. Je peux le revoir à l'infini, à chaque fois un peu différemment au fur et à mesure que je vieillis à mon tour, mais avec toujours la même jubilation, la même envie de me cuiter avec eux, le même pincement au coeur au final, quand Gabin part seul dans son train. On a tous, quelque part, notre Yang tse kiang, ou notre Espagne de corrida imaginaire et Verneuil sert magnifiquement le roman de Blondin !

 

Une de mes répliques cultes, qui résume tout

 

wNYUW5_uxvE

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je me suis demandé pourquoi je n'avais jamais entendu de samples du film dans des chansons rap. Parce que de la punchline d'alcoolo y en a à la pelle.

 

Je viens de regarder l'édition Gaumont, et je trouve le visuel immonde.

81fc0Jj1-KL._AC_SL1500_.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...