Aller au contenu

Hwal ( L'Arc ) - Kim Ki-Duk (2005)


riton

Messages recommandés

Une jeune fille et un vieil homme vivent sur un bateau au milieu de l'ocean. Elle ne quitte jamais le navire, tandis que lui fait régulièrement la navette à terre, convoyant des pêcheurs qui s'installent à bord pour exercer leur loisir et se faire dire l'avenir.

Accessoirement, la donzelle va sur ses 17 ans, âge auquel l'ancêtre a bien l'intention de l'épouser.

 

 

Quelqu'un a du se plaindre à Kim d'un manque d'accessibilté de sa production et il a pris des mesures. Du coup, il va être difficile de louer la légendaire subtilité asiatique dont ferait preuve l'Arc, l'auteur ayant décidé de raconter son histoire à grands renforts de symboles dans ta gueule.

Et ça fait très mal. Pour cette histoire simple (ce qui n'est pas un défaut à priori), il a sorti sa collection de clichés du placard, ce qui permet de constater qu'il en avait mis pas mal de côté. De plus, comme encore une fois les personnages principaux ne sont pas très enclins à la logorrhée, pour que tout le monde comprenne bien il a instauré un code : sourire = content, gros yeux = pas content. J'ai l'air de me moquer, mais en fait, pas tant que ça. Et ce ne sont pas les clins d'oeils à l'Ile qui vont sauver l'affaire, au contraire.

 

Bon, on dira que Kim avait besoin d'expulser l'excès de nunucherie qui était en lui, et qu'il y est fort bien parvenu. Maintenant, faut qu'il se repose, puis qu'il reprenne son boulot de cinéaste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon c'est pas faux ce que tu dis, mais les films a gros coups de métaphores sont quand même une des principale caracteristique du cinema de Kim Ki Duk, non?

 

Et il y a toujours aussi une certaine naiveté dans ses personnages, une simplicité de vivre dans leur monde. Ce film ne fait pas exception à la règle.

 

D'ailleurs, je n'ai pas encore vu l'ile, faudra rattraper ce retard...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon c'est pas faux ce que tu dis, mais les films a gros coups de métaphores sont quand même une des principale caracteristique du cinema de Kim Ki Duk, non?

 

Des symboles aussi directifs et stéréotypes qu'ici, je trouve pas.

Et vas-y que je te joue de l'arc (qui fait aussi guitare te claviers d'aileurs) sous la lune, tout le truc du walkman est gravissime, et la fin n'en parlons pas.

Quelqu'un lui a collé de l'huile essentielle de Pinoteau dans sa bouffe, c'est pas possible autrement.

 

 

D'ailleurs, je n'ai pas encore vu l'ile, faudra rattraper ce retard...

C'est dommage, t'aurais dû commencer par celui-là.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai un peu aussi l'impression qu'il ne se renouvelle pas des masses et que ses ficelles de création commence à trop se voir.

Autant les sujets sont très différents, autant le traitement se retrouve un peu partout pareil.

Quand on découvre ses films au début c'est super trop bien et maintenant après cinq/six films, c'est tout pareil. Je pense que dans quelques années, je confondrai complètement "Samaria" et "Adress unknow"

 

Pour en revenir à "l'arc", hormis le fait que j'ai beaucoup apprecié, le fin m'a paru très lourde question symbolique et franchement pas fine... (ce qui veut dire deux fois la même chose, c'est pas grave )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...