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Ghosthouse - Umberto Lenzi, 1987


Kerozene

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Bon sang mais que c'est pas bon....

Puisqu'on en est aux films témoignant du déclin du cinéma bis italien (KILLING BIRDS, MAYA), voici GHOSTHOUSE, un bon exemple de décadence (décadence amorcée avec DEMONS... ou même, avec MACABRO ).

Bref, toujours est-il que si GHOSTHOUSE témoigne du déclin du bis italien, il prouve surtout que son réalisateur est en pleine perte de ses moyens en signant un film d'une effarante platitude qui pompe sans vergogne SUSPIRIA (la petite comptine enfantine obsédante) et POLTERGEIST (la poupée-clown maléfique, le bassin rempli de squelettes, le visage soudainement ensanglanté devant un miroir). Alors certes, des films qui pompent sans vergogne et qui réussissent à être plaisants, ça existe, et on ne saurait leur jeter la pierre. Mais dans ce cas, les 90 minutes de visionnement sont tellement pénibles qu'on préfère saisir la perche et profiter de l'utiliser afin de lui taper dessus. Les effets gores (efficaces) ne rattrapent pas la platitude de l'entreprise que des acteurs effroyablement doublés finiront de ridiculiser. Nottons d'ailleurs la présence de l'épouvantable Lara Wendel (INTERVISTA de Fellini, mais surtout KILLING BIRDS, ou le lamentable MIDNIGHT HORROR de Lamberto Bava).

 

L'histoire de GHOSTHOUSE ?

C'est celle d'un radio-amateur captant un message "effrayant" sur sa CB. Il part à la recherche du poste émetteur et découvre que celui-ci est installé dans une maison abandonnée depuis 20 ans, suite au massacre de la famille qui y vivait. Fait étrange, le poste émetteur en question n'a pas encore été branché par son utilisateur.... (Twilight Zone theme).

 

 

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Je confirme, c'est excessivement mauvais. surtout connaissant la patte lenzi des année 70, cela relève du non-sens. Très long, très pénible à suivre et sans âme, ce Ghosthouse-là enterre le bis rital. Un peu comme un Castellari, en somme, du genre à vouloir singer un genre en pleine décrépitude (Cobra, le pire du pire) ou encore de vouloir piller à tout va sans honte (La Mort au large) et de rendre l'âme (Extralarge).

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ce que je trouve effrayant, c'est que tu sembles avoir vu plus de Castellari que moi (COBRA, EXTRALARGE.... jamais vu )

 

mmmm, en qualité de fan de Castellari, j'imagine que tu y trouveras des qualités. Pour ma part, c'est rigoureusement impossible. Pour la série des Extralarge, c'est l'encéphalogramme plat de la télévsion italienne. Un produit de consommation courante, tout à fait sans aucune personnalité mais regardable.

Par contre, si tu recherches de l'originalité, tu peux repasser des chemises à carreaux.

 

Et pour en revenir au Lenzi :

 

OH MON DIEU!

 

serait approprié.

 

Je l'ai vu au cinéma et même là, il 'y avait rien à sauver.[/b]

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La bovine Lara c'est surtout LA MALADOLESCENZA!!!!!!!!!!!

 

Je t'ai entendu arriver, avec tes gros sabots

 

 

Lenzi parvient à donner à son film un certain intéret grâce également à une agréable photographie

 

Aussi agréable qu'une écharde sous un ongle... je te savais maso, mais à ce point...

 

 

le film de Lenzi demeure un petit plaisir qui vous fera le temps de quelques minutes regarder d'un oeil inquiet votre vieille radio amateur ou votre clown d'enfance!

 

Je n'ai eu ni radio amateur, ni clown.... moi qui me demandait pourquoi mon enfance avait été si difficile à vivre

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