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Reincarnation of isabel- Renato Polselli- 1973


Médusa Man

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  • 8 months later...

WWWAAAh! Quel film! J'ai vraiment beaucoup aimé

C'est totalemnt décousu, absolument incohérent... la seule vraie bonne raison de voir ce "Rite, Magie Nere e Segrete Orge nel Trcento" est son concenté de mauvais cinéma.

Rarement les actrices (bovines, Eric l'a dit et sur ce coup je suis d'accord) ont mal joué. ici, c'est quand même le pompon! Mention TBLB (trop bonne la bovine) à l'hystérique aux couettes gaufrées qui se plaint de l'attaque d'un monstre vert...je ne pensais pas qu'un débit de langage aussi rapide et hystérique était possible allongé sur un escalier elle danse comme une conne, ricane comme une idiote et n'arrete pas de se casser la figure. Un vrai moment de comédie décalée... mais en phase avec ce film, un sommet de nawak comme seules les 70's pouvaient produire.

 

Polselli filme n'importe quoi, n'importe comment, n'importe où. Des lueurs rouges, vertes, jaunes bleues surggissent de nulle part. le vague argument scénaristique (faire revivre la belle isabella brulée vive, par le sacrifice de 7 vierges à la 25eme lune dans le caniveau quand les poules auront des dents et les lapins chasseurs ce matin un lapin a tué un chasseur) part en sucette.

Il faut extraire le coeur des vierges minijupées (le coeur, pas le choeur)...mais il y en a une qui se fait enterrer vivante (avec Kill Bill 2 , j'avais mon quota d'enterrées vivantes hier!). pourquoi? On sait pas. On s'en fout, Polselli aussi! Il ya une aveugle qui joue du piano, Mickey Hargitay qui roule des yeux avec son peeling aux algues marines à la fin du film, Rita qui ondule ses seins opulents, les villageois qui veulent bruler des sorcières en capes noires, seins nus et pitite culotte noire, des femmes enchainées à des croix (voir les chaines aux poignets, trois fois trop grosses que le poignet lui-même ).

La plupart des actrices sont choucroutées à mort, l'aveugle détenant la palme. Elle a du se prendre un coup de pétard dans la touffe cranienne, c'est pas possible autrement.

Le montage s'accélère aprfois dangeureusement, proche de l'épilepsie alcoolique, branque et touchant à la fois ausublime et au stupide le plus extrême.

Le vrai balbutiement du sexploitation à l'italienne, un compagnon idéal pour Delirio Caldo ou on retrouve Une partie la bande de la boite à POlselli (GRP), avec la Calderoni toujours aussi hallucinée, Hargitay toujours aussi en dehors du temps et la Barrymore avec sa petite lueur innocente et perverse dans le blanc de l'oeil.

 

Cette Reincarnation d'isabella est en effet psychédélique, bordélique aupossible ,ave cpour seule raison le fait que chacun ait fumé en direct sur le tournage. Il se dégage une vraie atmosphère bizarre et non-sensique, un authetique parfum de différence (volontaire ou involontaire, ça reste à prouver) cinématographique, d'expérimentation visuelle, sonore...mais pas du jeu d'acteurs qui reste catastrophique... mais qui passe bien après 20 minutes de ce cocktail navet-rose des fumiers.

 

ViVa PolSeLlI !

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Souvenir ému d'une soirée "psychédélisme 70's à la sauce italienne" avec NUDA PER SATANA suivit du film de Polselli

 

Un panard ultime pour moi, NUDA PER SATANA étant sans doute le meilleur film de tripés de la création - il s'agit là du bis ultime, par contre, insupportable pour mes invités qui fuirent la salle de projo à la fin de premier film, me laissant seul face à tant de merveilles que je souhaitais pourtant partager, persuadé que tout le monde y trouverait là de quoi se réjouir pour les semaines à venir

 

Je m'étais trompé

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