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Tiger blade - Teeratorn Siripunwaraporn (2005)


Blame

Messages recommandés

  • 3 weeks later...
  • 8 months later...

Alors vu le film, voici mon avis viteuf :

 

Grand maîtres incontestés du joyeux fourre-tout décomplexé lors des années 80 et 90, les hongkongais sont en passe d’être dépassés par les thaïlandais qui osent tout et n’importe quoi de plus en plus souvent. J’en veux pour preuve avec des films comme Bangkok Loco ou encore SARS War, entre autres, mélangeant allègrement tous les genres et n’hésitant pas à pomper un peu partout dans le cinéma mondial.

 

On peut dès aujourd’hui y ajouter The Tiger Blade, série B d’action très dynamique, bourrée de défauts mais néanmoins fort sympathique, qui ne se gêne pas pour piller tout ce qui bouge : Ong Bak, Leon, Matrix, Naked Weapon, China Strike Forces, Jackie Chan, Yuen Woo Ping, John Woo,… et même un film bien de chez nous, Dobermann de Jan Kounen et sa fameuse scène du grenadage de motard (mais oui, souvenez vous « Il a rejoint le paradis des hommes sans tête. » - « Quoi ? » - « Il veut dire qu’on lui a grenadé la gueule ») reprise ici plan par plan ! Mais je m’arrête là car la liste serait vraiment trop longue.

 

Sur un scénario bidon (il faut dire ce qui est), essentiellement là pour justifier un quota élevé de scènes d’action, le réalisateur va essayer de nous en mettre plein la vue. Si ces scènes d’actions sont nombreuses et agréables à regarder, elles ne sont tout de même pas exemptes de défauts. Entre un montage souvent hasardeux voire épileptique par moments, et un manque de budget évident qui oblige pas mal de bricolages, les plus exigeants risquent d’être relativement déçus. Il n’y à qu’à voir la course poursuite en kart (!?!), faisant directement référence à celle en Formule 1 de China Strike Forces de Stanley Tong, accélérée au possible pour donner une quelconque sensation de vitesse (qui au final n’est d’ailleurs pas présente du tout) qui est complètement ridiculisée par des effets spéciaux d’un autre monde.

Tout cela nous rappelle d’ailleurs fortement tous ces polars kung-fu HK nerveux des années 80/90, orientés 100% action avec des scènes pas réalistes pour un sou mais sur lesquelles le plaisir était au rendez-vous. La bonne époque quoi.

 

Tout ça pour vous dire que The Tiger Blade est une honnête petite série B, qui remplit son contrat de divertissement haut la main, mais qui ne restera pas non plus dans les annales. Il annonce tout de même que du bon pour les productions thaïs du même genre à venir…

 

 

6/10

 

A noter que sur le dvd thaïlandais, à chaque fois qu’une arme à feu est pointée sur la tête de quelqu’un, un effet de flou a été ajouté. Une nouvelle façon de censurer étonnante, aussi présente lorsqu’un protagoniste se met à fumer une cigarette.

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  • 8 months later...

Un putain de z comme j'en avais pas vu depuis longtemps !

Découvert lors du dernier festival Asiexpo, ce Tiger Blade a pour lui une générosité hors borne, tellement qu'on frise l'indigestion a tout bout de champ.

 

En fait le gros problème du film c'est son coté bordélique, on a l'impression qu'a la base il y avait 4h de métrage et que le monteur a décidé de ne mettre que les scènes d'action bout à bout.

 

On retrouve pèle mêle des bombasses thaï en bikini invité a une soirée pour faire la bouffe, certaine d'ailleurs s'amuse avec un siège radiocommandé, on assiste plus tard à une bataille au sabre avec des poses matuvu et pour finir on tombe sur une poursuite en Kart filmé façon Tony Scott du pauvre.

 

Bref c'est pas original pour un sous, super pas compréhensible (l'unité de temps, de lieu et d'action dans ton cul) mais tellement décomplexé du bulbe que ça en devient magique.

 

C'est pour ma part le plus long trailer que j'ai jamais vu (1h30)

 

Europa compte le sortir en dvd très prochainement, je suis allé voir le représentant et je lui ai souhaité bonne chance

Il m'a répondu pour se défendre qu'ils avaient un super trailer qui va faire vendre du dvd. Mouaih

 

Ps: Le plan de la grenade dans le casque de motard de Doberman est repris tel quelle dans Tiger Blade, hommage ?

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Ah ah ah ... fallait voir les tronches dépitées des spectateurs après la scéance.

 

Enorme ce film ... et quel plaisir de le voir sans la censure débile qui est en train de pourrir tout le catalogue made in thaïlande.

 

Voir Tiger Blade au cinoche et mourir !

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Ah ah ah ... fallait voir les tronches dépitées des spectateurs après la scéance.

 

Enorme ce film ... et quel plaisir de le voir sans la censure débile qui est en train de pourrir tout le catalogue made in thaïlande.

 

Voir Tiger Blade au cinoche et mourir !

 

Attendez tous de voir DANGEROUS FLOWERS

et TIGER BLADE passera pour un coup d'essai encore plein de complexes

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Ah ah ah ... fallait voir les tronches dépitées des spectateurs après la scéance.

 

Enorme ce film ... et quel plaisir de le voir sans la censure débile qui est en train de pourrir tout le catalogue made in thaïlande.

 

Voir Tiger Blade au cinoche et mourir !

 

Attendez tous de voir DANGEROUS FLOWERS

et TIGER BLADE passera pour un coup d'essai encore plein de complexes

 

L'art du teasing, la je suis appâté !!

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L'art du teasing, la je suis appâté !!

 

Il fallait oser. Il fallait oser aller aussi loin dans la vulgarité, la lourdeur, la niaiserie et l’emprunt éhonté. Il fallait oser et les thaïlandais l’ont fait sans l’ombre d’un remord, assumant de façon flagrante le ridicule effrayant du résultat final. Et c’est bien grâce à ça, cette surenchère assumée, poussée parfois à l’extrême du mauvais goût, que Dangerous Flowers séduit autant qu’il laisse inquiet. Il fallait oser et dans son genre le film n’y va pas par quatre chemins. L’idée directrice est que tout cela soit fun, décérébré, régressif. Et bien le pari est hautement remporté avec les félicitations du jury puisque même les plus écervelées des productions Nu Image n’arrivent pas à la cheville de ce que Dangerous Flowers donne copieusement. Imaginez une fine équipe de cinq donzelles, plus ou moins généreusement dotées par la nature et pulmonairement athlétiques, qui luttent contre le crime sous la direction d’un chef d’équipe masculin. Le premier qui pense à Charlie’s Angels à raison, même si l’inspiration n’est pas à chercher du coté de la série mais plutôt des deux films cultismes signés McG. D’ailleurs en plus du thème musical, Dangerous Flowers emprunte son intro aérienne au premier film ainsi que quelques délires comme la danse du popotin. Mais loin de s’arrêter à ces simples emprunts à une franchise unique, le film pioche à tout va, créant un feu d’artifice continu de références dont le flot continu donne le tournis et finalement une certaine envie de vomir. Heureusement tout cela se fait dans une décontraction potache totale, où se mêlent humour lourdingue, tenues légères, situations rocambolesques, retournements de situations improbables, punch lines débordantes de candeur, et poitrines généreuses. Et oui il fait bien vendre le produit. Si les cinq actrices principales du film n’ont pas le charisme (voire même le talent) du trio américain, il faut avouer que certaines d’entre elles ne peuvent laisser indifférent ou insensible le male qui regarde le film une bière à la main. En chef de file les charnelles Supaksorn Chaimongkol (aka Kratae), et Bongkoj Khongmalai (aka Tak) idols tout aussi charmantes qu’actrices pitoyables mais dont le tour de poitrine est à l’image du film : débordant et racoleur. Il est dommage cependant que le réalisateur, Poj Arnon, n’est réussi (ou voulu) qu’à faire des actrices des simples poupées gonflables au lieu de les mettre en valeur. Les autres actrices peuvent en comparaison laisser de marbre, mais le quintet n’est que la partie visible d’une galerie iconoclaste de personnages en tous genres, tous complètement déjantés et souvent de très mauvais goût dont le maintenant indispensable lady boy et la caricature qui accompagne généralement le personnage dans les productions thaïlandaises, mais aussi une improbable méchante à la vulgarité absolue. Mais le fin du fin, cerise délicieusement sucrée sur un gâteau à la crème grasse, reste une gamine karateka au centre de deux des scènes les plus incroyables du film. Dans un déluge continu de scènes d’actions survoltées montées avec des moufles, chorégraphiées par un adepte de la non violence et exécutées avec conviction à défaut de professionnalisme, les personnages traversent le film en une succession de tableaux reliés par un mince lien scénaristique. Mais à vrai dire chercher un scénario au film est saugrenu, les auteurs du film eux-mêmes n’y ayant pas réellement pensé. Reste un fun indiscutable, dans lequel les passages nanardesques côtoient les scènes bis, sur fond d’humour thaïlandais, c'est-à-dire pas bien haut. La recette n’est pas nouvelle pour une immense majorité de films récents de Thaïlande, et bien que l’habitude rend plus permissible à une avalanche de blagues scatos et à un festival de grimaces, il faut avouer que la lourdeur outrancière de l’ensemble rend le film bien pénible sur la longueur. Heureusement le réalisateur ose tout, et assume le tout, dont l’inutilité flagrante d’un tel long métrage. Et devant cet étalage de bonne humeur et d’entrain à accoucher d’une œuvre nimportnaweske, il est difficile de ne pas pardonner les grosses imperfections de l’ensemble, à condition bien sur d’avoir laissé son cerveau se reposer ailleurs. Dans le genre débilitant et déplorable mais pourtant incroyablement généreux dans son foutoir, la Thaïlande n’a pas mieux fait. Le pire c’est que la marge de progression semble infinie. On va vraiment finir par l’avoir notre nanar ultime made in Thaïlande.

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il faut que tu m'envoie la fiche de ce film pour le site Yume, on l'a pas encore ^_^ Il faut qu'on atteigne les 100 reviews de films thaïs !

 

des que je :

- recupere mon PC (qui est dans un carton)

- fais les captures necessaires

- recupere ma connexion internet

 

je le fais, pas de soucis.

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  • 10 months later...

Euh.....

Non mais ça ne va pas du tout là.

C'est quoi toutes ces fleurs que vous lui lancez à ce machin?

C'est quand même sacrément mal branlé, c'est monté à la tronçonneuse, c'est rempli de tête à claques - même les actrices principales ne sont bonnes qu'à s'en prendre une (et pourtant dieu sait que je ne suis pas très difficile à ce niveau) - les scènes d'action sont foireuses, les effets spéciaux tout moisi et surtout, MAIS SURTOUT, on nous prend quand même pour de gros cons avec cette histoire de sabre magique qui n'est finalement utilisé que lors de deux scènes qui mises bout à bout durent bien 1 minute 12 secondes.

TIGER BLADE: une nouvelle escroquerie thaïlandaise; pas de doute, ces mecs sont plus forts que HK pour les contrefaçons de mauvaise qualité.

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