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Electroma - Daft Punk (2006)


Cyril

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L'après-Interstella 5555, c'est Electroma, premier long métrage des Daft Punk, étrange histoire de robots qui désirent devenir humains. C'est l'illustration ciné du titre de leur dernier album (Human after all). On l'attend à Cannes.

 

Trois ans après leur collaboration musicale et scénaristique à Interstella 5555, superbe dessin animé signé Leiji Matsumoto, les Daft Punk (Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo) reviennent tester leur musicalité filmique avec un premier long métrage expérimental Electroma, décrit comme une odyssée visuelle et musicale qui suit l'histoire de deux robots dans leur quête pour devenir humains. Après avoir empilé les bandes-son pour les autres (Irréversible, de Gaspar Noé), c'est à leur tour de passer derrière la caméra.

 

Présenté à la prochaine Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes, Electroma s'impose comme une authentique curiosité. Les Daft Punk reviennent avec cette fois un film live qui, d'après les premières images disponibles, s'annonce sous influence GVS. Le projet est présenté comme un hommage au cinéma des années 70. La bande son sera quasi exclusivement composée d'artistes de l’époque (Marvin Gaye, Brian Eno…). Seule exception: la présence d’un titre du Français Sébastien Tellier, Universe, issu de son premier album, L’incroyable vérité. Peter Hurteau et Michael Reich interprètent les deux robots. Et Steven Baker vient semer son grain musical. La relativement courte durée du projet (1h14 montre en main) devrait suffire pour montrer si les Daft Punk sont faits pour leur nouveau support.

 

 

Source: http://www.dvdrama.com/news.php?15237

 

Premiere review en direct de Cannes

 

Découverte d’Electroma donc, le premier long métrage des Daft Punk. Trois ans après leur collaboration musicale et scénaristique à Interstella 5555, superbe dessin animé signé Leiji Matsumoto, les Daft Punk (Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo) reviennent tester leur musicalité filmique avec un premier long métrage expérimental Electroma décrit comme une odyssée visuelle et musicale qui suit l'histoire de deux robots dans leur quête pour devenir humains. Après avoir empilé les bandes-son pour les autres (Irréversible, de Gaspar Noé), c'est à leur tour de passer derrière la caméra.

Les Daft ont fomenté un singulier objet filmique qui tente de lancer des clins d’yeux aux grands road-movies existentiels des années 70 ainsi qu’à Gus Van Sant (le film est le quasi-remake de Gerry) et Brown Bunny. Problème : les cinéastes sculptent de sublimes images qui reposent sur un concept un tantinet affecté. L’émotion passe moyennement et la souffrance, la tristesse, la mélancolie paraissent assez artificielles. On apprécie avec des réserves. Objet arty ou véritable précipité mélancolique ? Le doute persiste. De manière encore plus perverse que Southland Tales. Dans la salle, au bout de dix minutes, les hooligans cinéphiles claquent leur chaise bruyamment pour faire comprendre que tout ça ne les intéresse pas. Les autres se laissent envoûter en regardant leur montre. Preuve qu’avec seulement une heure et des poussières de bobine, il est possible de contrarier l’opinion cinéphile. Et que la durée n’est point un gage de qualité !

 

Source: Excessif.com

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  • 1 month later...

Putain c'est quoi cette esclandre, ce film est une pure bombe . Voici ce que j'en ai écris sur un forum concurrent (et oui je fais cocu ZoneBis ) : "Un film concept où deux robots vivant dans un monde uniquement peuplé de robots, veulent devenir humain. Le film emprunte enormement à Gerry de Gus Van Sant et c'est son plus gros défaut. Certains plans y sont copiés à l'identique, c'en est assez hallucinant. Cependant en immense admirateur du Gus Van Sant j'ai été totalement emballé par celui-ci également. Une ballade desespérée de deux personnages muets vers une humanité qu'il ne trouveront jamais. J'ai vraiment été emporté par le film et, au final, ému du sort des personnages. La photo est vraiment sublime et certaines images sont agréablement et durablement hypnotiques. De plus la musique du duo est assez loin de ce qu'il font habituellement et on se retrouve plutôt avec un album de chansons assez variés qui n'ont plus grand chose à voir avec la musique electronique. Bref le film est une petite merveille qui, si l'on accepte le pompage massif de Gerry et contient de purs moments de grâce. "

 

Vraiment un film/experience génial et visuellement assez bluffant. Maintenant ce n'est pas parfait et le film existerait pas sans Gerry c'est clair mais je trouve que c'est un vrai bon film de cinéma qui propose quelque chose et c'est assez rare je dois dire. En plus la BO déchire

 

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C'est dingue la baisse d'estime générale, voir le rejet hardcore, qu'ils subissent depuis quelques petites années les Daft Punk...après avoir été prophètes adulés et icones de toute une scène.

 

je sais pas si leur dernier album est effectivement aussi vain et creux qu'on l'a dit, je l'ai pas écouté, ou s'ils incarnent juste symboliquement la fin de l'age d'or de la decennie 90's, electro jusqu'à saturation où un peu n'importe qui et n'importe quoi (le DJ de mon coiffeur, le bar du coin) pouvait se prétendre DJ, sortir sa double compile mixée au kilomètre, taper la branchitude et le "respect'" avec quelques gimmicks improbables.

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C'est vraiment un pompage de Gerry mais en 100 fois plus loooonnnnnnnnnnnnnnnnngggggggg. C'est rapidement insupportable (10 minutes sur une voiture qui roule, 10 minutes dans une salle de bain a se regarder fondre dans une glace, 10 minutes...RRRRZZZZZZZZZRRRRRZZZZZ). Quand à la bo, y'a un ou deux morceaux du duo, le reste c'est une compil d'autres artistes comme Sebastien Tellier par ex.

 

En tout cas Art Core, tu dois être le premier à faire une reviou positive de ce machin .

Franchement RESPECT, MAN

 

PS: Joe, tu vas A-D-O-R-E-R.MMOOOOOOOOOUUUUUUUAAAAAHHHHAHA

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  • 1 year later...
  • 1 month later...
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  • 1 year later...

C'est sorti au cinoche cette semaine ici, doivent vraiment pas avoir grand chose a se mettre sous la dent. Bon c'était un peu un calvaire. Le truc vraiment inexcusable, c'était les vestes Daft Punk, aussi cool soient-elles, omniprésentes à l'écran. C'est un truc que j'aurai trouvé digne de Kanye West, j'espère qu'un jour il fera un film comme ça d'ailleurs, je suis sur que ce sera un peu moins chiant vu qu'au final il mettra surement Dieu K.O.

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