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Philadelphia - Jonathan Demme (1993)


Cyril

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Syno:

Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif.

 

Un bien grand film qui me fait chialer à chaque fois

Des acteurs au meilleur de leur forme, un scénario simple mais en avance sur son temps et des émotions palpables.

 

Jonathan Demme est un réalisateur talentueux, aidé par Tak Fujimoto a la photo et Howard Shore à la musique, il réalise un film porté par la grâce.

 

Shore n'est pas le seul à qui l'on doit cette réussite, je pense bien évidemment au splendide morceau de Bruce Springsteen et celui de Neil Young qui termine le film.

 

Un grand moment.

 

A noter que Roger Corman joue l'un des associées du cabinet d'avocat.

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Je suis pas obligé, mais...

 

j'ai un jour plaqué une fille quand elle m'a avoué que son film préféré était Philadelphia

 

 

 

Raaaah, tu vas me donner envie re-ecouter la toune de Neil Young là tu le sais.

 

Je me dis à chaque fois qu'il faut que je me prenne la collector. Y'a des trucs bien dessus ?

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  • 2 weeks later...
  • 2 months later...

Philadelphia ou le film qui noue la gorge, qui retourne l’estomac et qui sales vos joues tellement il est puissant émotionnellement.

 

Comme beaucoup de film qui me font pleurer, Philadelphia est une œuvre que j’ai très rarement revu en fait je crois que je ne l’ai vu que 2 fois. Pas assez sûrement pour comprendre toutes les subtilitées de l’œuvre de Demme mais sans aucun doute assez pour parler de l’émotion qui prend aux tripes de la première à la dernière minute…et comme tous les grands films, celui-ci vous suit longtemps après…

 

En ce qui me concerne j’appréhendai cette nouvelle vision.

 

Est-ce que j’allais être toujours touché par l’histoire, par les acteurs ? Est-ce que l’émotion allait être la même ? Et est-ce que j’allais sortir du film en étant un peu plus changé ?

 

La réponse est : OUI !

 

Je ne suis pas persuadé (mais il y a de forte chance que je me trompe, je ne connais pas assez son œuvre pour juger) que Jonathan Demme soit un cinéaste ou un auteur comme peuvent le concevoir Les Cahiers du Cinéma mais il est assurément un grand metteur en scène.

La construction du film est remarquable et les divers choix de mise en scène sont souvent très juste et permettent l’implication émotionnel. Il y a une mise en abyme entre la maladie et l’évolution de l’affaire devant le tribunal. Ainsi on se rend très vite compte que les dates qui jalonnent le film ne sont pas seulement là pour marquer les étapes de l’affaire mais à la manière d’un compte à rebours indique l’issue tragique de la maladie d’Andrew.

 

Un de mes moments préférés est la séquence ou le personnage de Tom Hanks fait écouter à Denzel Washington son morceau préféré d’opéra, la séquence bascule à la limite du fantastique…et encore une fois quelle émotion !

Il y a une sincérité qui se dégage du film qui est incroyable. J’imagine que certains pourront trouver le film trop lacrymal mais pour une fois que cela ne semble pas factice et superficiel.

 

Tom Hanks est juste merveilleux, Denzel parfait, le casting en entier est remarquable jusque dans les seconds rôles et l’apparition de Roger Corman est très sympa. Un clin d'oeil de son ancien employé.

 

La fin (intelligente) se termine non pas sur l’enterrement mais après… le film se conclue sur la séquence « film de famille tourné en super 8 » sur une chanson à faire chialer. Le générique défile et faut se ressaisir car la vie continue…

 

 

Bref un très grand moment de cinéma, un de ceux qui vous fait aimer la vie un peu plus.

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Un film de procès made in USA bourré de bonnes intentions, (peut etre un film nécessaire et responsable à l'époque?) mais surtout pour moi une belle crise de rires.

Lorsque je l'ai vu à l'époque au cinéma, au Feu Forum Horizon à Paris, la fin fut terrible. En effet, au moment crucial ou tout le monde sort son kleenex, une jeune femme se met à éternuer au rang devant nous. Et le son qui fut entendu : " I-I-I-----I-CHIIIIIIIIIII!" Et là, ma moitié et et moi sommes pris d'un fou-rire incontrolable jusqu'au générique, ce qui nous a valu moultes regards noirs et assassins.

C'est plan-plan, la justice triomphe, et blablabla. Poussif.

Sinon, c'est beau l'amour entre Tom hanks et Antonio Banderas (banderas pas?). Surtout qu'on ne s'embrasse pas, hein, on risquerait de chopper le sida!

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Quel cynisme monsieur dodoscope quand cela vous prends! Ichiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii dans la colle là!

C'est un film hollywoodien populaire qui a son niveau a quand même atteint un grand public que bon nombre de films marginaux et indépendants sur un sujet proche n'auront jamais. Et ce n'était pas si évident que cela je crois à cette époque..

Alors oui c'est vrai ils ne s'embrassent pas, et mets de côté tout ce qui ferait parasite et pourrait créer le malaise par rapport à l'intention du projet, conscient aussi de sa cible et je trouve qu'à son niveau, le film s'en sort plutôt très très bien dans son côté responsable et intelligent.

C'est pas un film de minorités certes, mais c'est quand même mieux que RIEN!

Les séquences de procès sont admirablement orchestrées et ajoutent de la tension à la dimension mélo du film. Habile. Du cinéma hollywoodien qui fait quand même avancer le schmilblick à son niveau. On va pas bouder.

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