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Gremlins 2 : the new batch - Joe Dante (1990)


Superwonderscope

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Revu sur le Z1.

 

Un chef d'oeuvre, un vrai.

 

De nouveaux détails apparaissent à chaque vision. Ca fourmille dans tous les coins : des plus visibles (les hommages aux Looney tunes, à Batman, etc.) aux détails les plus incongrus auxquels je ne fais attention qu'après l'avoir vu pour la 10e fois.

 

A cent coudées au-dessus du premier, Dante se lache complètement. On retrouvera le personnage joué (magnifiquement) par John Glover dans Small Soldiers (le personnage de Dennis Leary). Ca transgresse dans tous les sens (le gremlin transsexuel quioursuit de ses assiduités un homme -le-dit homme finit par céder à la fin), ça rend des hommages partout... le délire est total. Ca vieillit plutôt bien, on rigole toujours autant...

 

Que du bonheur... et Il faut bien sûr rester jusqu'au bout du générique!

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Je me sens moins seul, j'ai toujours eu une préférence pour la suite.

Dans le genre capharnaüm organisé je trouve que le film n'a pas pareil équivalence.

 

Un florilège de gag tous plus originaux les un que les autres.

C'est super beau et tout et je pense que le film va aussi loin que Dante le souhaitais, si il a pas eu le final cut la dessus je serais curieux de voir ce que le studio a enlevé vu le nombre hallucinant de truc branque dans le film.

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Déjà, que le studio ait laissé passer ne serait-ce que la moitié du film, on est déjà heureux!

Car il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit d'un film de major avec Spielberg à la prod executive. C'est sur cette base que Gremlins 2 m'apparait un des films les plus osés de ces 20 dernières années, vus les sujets brassés.

Sans compter que Ted Turner et Donald trump ont du se sentir 1/ ridiculisés 2/ ridiculisés... ils s'en sont amusés mais, ça a du rire jaune.

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Non mais il faut réhabiliter ce film tout de suite, c'est clair !

 

Y'a 100 idées à la seconde, Dante ose tout, et le sous-texte est toujours aussi présent comme d'hab chez lui, avec un petit avant-goût de Matinee dans ce perso de vieux présentateur has been incarné par Robert Prosky. Et puis fallait oser le personnage à la Ted Turner - bientôt, Casablanca en couleur avec une fin heureuse

 

Par contre j'adore le un aussi pour des raisons différentes, je saurais pas les comparer ou les mettre l'un devant l'autre, disons que le 2 pour son délire son inventivité est quand même plus fun, mais ce sont deux chefs-d'oeuvres vala

 

On sent bien que Dante a repris le controle en revanche, Gizmo est presque jamais là, il est totalement secondaire, sans doute une vengeance pour le premier film

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J'ai toujours trouvé le film assez paresseux, et moins riche en surprises. Plus adulte et moins primaire dans son délire, ses références...

Il y a toujours ce mordant propre à Dante, un esprit qui fait souvent mouche... mais exit la magie du premier... ses explosions dans la neige, sa petite bourgade mise à mal, ce cocktail savant entre les identités respectives du producteur et celle du réalisateur... la malice fait place à quelque chose de plus satirique et caricaturale. C'est d'ailleurs un peu lourd, tant tout est appuyé... et puis j'ai vraiment souvenir de trucs qui vont pas... comme des amorces de scènes qui semblent pas terminées, comme le passage comédie musicale... cela renforce l'impression de gros bordel mais c'est frustrant.

J'aimais tellement l'idée de la destruction de cette ville à la Capra du premier.

Mais cela reste evidemment au-dessus du lot comme chaque film de Dante.

 

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours bloqué sur la scène avec l'émission de cuisine qui tourne mal. C'est mon passage préféré.

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Moi c'est un peu le contraire avec le premier, que j'ai trouvé beaucoup plus paresseux, plus respectueux d'une formule à honorer et moins rentre dedans que le second. On sent vraiment la patte de Spielby dans le premier, plus que dans le second opus qui court à bride abattue. Le côte "ne pas transgresser les règles sinon gare" etait clairement mis en avant dans le film, et c'était aussi la marque de fabrique du cinéma américain grand public des années 80 . ce qui n'est pus le cas ici, tant il s'agit d'un ressort scénaristiques expédié en deux coups de balai à chiotte au début.

Le côté bocson dans la Capra idyllique....mouais... c'est pas ce qu'il y a de mieux. On en sent Dante en forme qu'avec le bordel final. Un peu comme dans Poltergeist avec Tobe Hooper, qui s'exprime au mieux hors des jérémiades familiales à la con.

 

Ici, je m'y suis senti à l'aisé. Dante n'a plus de complexe et comme eprsonne chez Amblin & Warner n'avaient compris pourquoi le premier avait autant marché, il y aplus de marche manoeuvre. C'estquand même un produit moins policé et moins familial que le premier.

 

Moins riches en surprises? On n'a pas vu le même film, c'est pas possible

 

Moralité : Tu le revois, tu ne discutes pas!

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Le côte "ne pas transgresser les règles sinon gare" etait clairement mis en avant dans le film, et c'était aussi la marque de fabrique du cinéma américain grand public des années 80

 

Tout de même, rien que pour l'anecdote du père déguisé en père noël qui se tue dans la cheminée, ou pour la scène (toujours aussi géniale) de la mère qui bute les gremlins dans la cuisine, on peut pas dire que le premier soit totalement gnangnan et n'ait pas ses petits moments de transgression

 

Mais ça reste plus sage que dans le deux où Dante pète les plombs c'est sûr...

 

Et puis moi j'aime bien le mélange Spielberg/Dante ou Spielberg/Zemeckis ou Spielberg/Hooper, même dans les scènes de famille, je sais pas, ça fonctionne bien, on arrive plus à le rendre aujourd'hui sans que ça tombe dans le sirupeux ou le niais. Peut-être c'est parce qu'on a découvert ces films étant gosse, mais je rejoins haribo y'avait vraiment une magie qu'on a perdu aujourd'hui. C'est sans doute lié à la période aussi, à la nostalgie, tout ça.

Modifié par Invité
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Ayant revu le premier récemment après une longue période sans révision (genre bien 10 ans) il m'ai apparu que c'est un peu moins destructeur que dans mes souvenirs, à part un bar, un cinéma et un magasin de jouet il n'y a pas vraiment de destruction entière d'une petite ville tel que je l'avais gardé en mémoire. Le deux va plus loin dans le concept (principe d'une séquelle bien entendu)

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On sent vraiment la patte de Spielby dans le premier, plus que dans le second opus qui court à bride abattue. Le côte "ne pas transgresser les règles sinon gare" etait clairement mis en avant dans le film, et c'était aussi la marque de fabrique du cinéma américain grand public des années 80 .

 

Huuuuuum là je suis ne pas tellement d'accord, c'est aller un peu vite, à mon sens tout du moins!

Le premier film en lui-même dénote d'une production formatée en ce sens qu'il est un peu tout seul dans son coin à proposer dans le cadre d'un film pour kids très grand public, des scènes vraiment horrifiques, de réels moments de terreur à peine désamorcés par la comédie... l'attaque de la mère de Billy, le meurtre du professeur de biologie...

Dans le second, la comédie prends davantage le pas...

Et puis faire revenir les Futterman... alors qu'on les a laissé morts dans le premier...

 

Moralité : Tu le revois, tu ne discutes pas!

 

Mais je l'ai déjà revu plein de fois en VHS et DVD depuis sa découverte estivale dans un cinéma à balcon de Camaret-sur-Mer!

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