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Max Payne - Remedy Entertainment - 2001


Jeremie

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Vu que le film pointe le bout de son nez, petit retour sur ce jeune classique sans qui Stranglehold et True Crime auraient fait bien pâle figure

 

Histoire vigilante typique : dans un NY hivernal et neigeux, le flic Max Payne perd sa femme et son gosse, assassinés par des junkies. Le père endeuillé décide alors de remonter la filière et de nettoyer la Grande Pomme pourrie...

Un actionner qui secoue et apporte une noirceur désespérée à un genre plutôt tendance défouloir : si la fonction bullet time pourra paraître fun et joussive, le jeu porte moins à sourire. Remedy ne fait pas les choses à moitié et s'inspire sans vergogne de la filmo d'un Ferrara, des dessins profondément ténébreux d'un Frank Miller et du 8 Mm de Schumacher. On a vu pire comme références...

Une faune de sacré salopards, une atmosphère qui prend aux tripes, avec ces boites de nuits satanistes, ces hotels de passe minables ou ces usines desafectés, un ton résolument nihiliste...et quelques passages oniriques aussi éprouvant que n'importe quel Silent Hill, voire pire (la trace de sang que l'on doit suivre dans le noir avec hurlements de nouveaux nés et de junkies overdosés en accompagnement sonore, merci bien ).

Reste des visages un peu figés, en particulier celui de Max Payne, qui semble constipé tout le long du jeu

 

Jamais tenté la suite (mauvaise réputation sur console je crois) mais vu la bête que j'ai maintenant à la maison, je vais essayer tout ça tranquilou

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