Jeremie Posted November 21, 2008 Posted November 21, 2008 Visages maquillés de blanc, cirque de freaks où l'on croise une femme ballon et des nains, commères tendance parques, montagne pourpre et communication avec les morts : le décor est planté...Entre fiction et autobiographie, Terayama se projette totalement dans cette histoire de jeune adolescent encore agrippé à une mère castratrice. L'auteur intervient lui même dans l'histoire, interagi, et remet les pendules à l'heure... On pense pas mal à Fellini dans ce conte surréaliste traversés d'images décadentes et mélancoliques, se plaisant à triturer les couleurs, hypnotiser, troubler, à mettre en abîme tant qu'il peut. Grande fascination pour l'érotisme et la poésie au service d'une œuvre assez lente, mais un pur plaisir pour les yeux et les oreilles au bout du compte.Une très belle pièce d'EroGuro, qui aura vu d'ailleurs la Palme d'Or lui passer sous le nez à l'époque...
Kerozene Posted November 21, 2008 Posted November 21, 2008 Un chef d'oeuvre.... C'est beau, magique, onirique... Et c'était au luff cette année avec plein d'autres films du maître et c'était merveilleux.
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