Jeremie Posté(e) le 13 décembre 2008 Share Posté(e) le 13 décembre 2008 Début du siecle dernier : delaissée par ses parents qui lui préfère une vie de décadence et de richesse, la petite Mary s'enfonce dans un profond autisme, à telle point qu'elle ne pleurera pas lorsque ceux-ci periront dans un tremblement de terre, la laissant orpheline. De l'Inde, Mary se retrouve chez son Oncle dans une gigantesque propriété perdue dans le brouillard et les landes. Une propriété que l'on dit hantée, à peine traversée par l'ombre de son propriétaire, plongé dans un total desespoir depuis la mort de sa femme. C'est alors que Mary trouve l'amitié en la personne du fils de l'une des domestiques... Chef d'oeuvre.Y'a pas à dire, j'ai beau le revoir, c'est toujours aussi bien. Il faudra attendre la toute dernière partie pour voir percer les premiers rayons de lumières dans ce conte ténébreux et doucereux, quand le brouillard et les pleurs d'enfants laisseront place à une explosion de couleurs et de joie. Toujours fascinée par le monde l'enfance et de l'adolescence (voir Europa Europa, Olivier Oliver, Rimbaud Verlaine...), Holland y laissera sans doute son meilleur film. On se laisse emporter par un visuel élégant et irréprochable, par son casting de fortes têtes, le score sublime de Preisner (et la chanson de Rondast ). Deux ans plus tard, la Warner laissera le soin au prodige Alfonso Cuaron de s'essayer au même exercice, ce qui donnera une autre petite perle : La petite Princesse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DPG Posté(e) le 13 décembre 2008 Share Posté(e) le 13 décembre 2008 Jamais entendu parler... Mais ta review donne envie ! C'est pas Wonkley qui te l'a envoyé celui là par ctre, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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