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Aswang - Wrye Martin & Barry Poltermann - 1994


Jeremie

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Curieux petit budget ricain dégoté par Mondo Macabro au début de leur collection...et qui n'a pas trop percé finalement dans le cœur des fantasticophiles pour bien rester à sa place de machin obscur

 

Une oeuvre aussi bancale qu'attachante il faut dire, transposant le mythe du Aswang (le vampire phillipin, donc les crocs se situent dans leur langue extensible) aux States.

Enceinte de quelques mois, Katrina accepte le marché d'un célibataire plein aux as, qui lui monnayera ses services si celle-ci accepte de se faire passer pour sa nouvelle fiancée auprès de sa mère mourante. Mais le manoir dans lequel elle loge n'a pas fini de lui révéler de bien sombres secrets...

 

A l'oeil, Aswang semble tellement fauché qu'il donne l'impression d'avoir dix ans de retard : qu'à celà ne tienne, ce cachet visuel "passé" rajoute dans le sordide de l'entreprise, croisement fort curieux de Massacre à la tronçonneuse (pour le côté "seule contre tous"), X-Tro (avec qui il partage le même genre de climat poisseux et malsain, voire sexuel, et ce goût pour les mutations bizarres) et de Evil Dead. Pour ce dernier, il s'agit d'emprunt parfois un peu trop voyant au film de Raimi : utilisation d'une tronçonneuse et de la vue subjective en l'occurence. Des références bateaux, et si courantes dans de petits productions, qu'elles n'aident pas vraiment le métrage à décoller.

 

Mla rythmé car convenu, Aswang tire son épingle du jeu dans son ambiance délétère et l'aspect incongru de ses vampires (cette longue langue visqueuse et interminable qui n'attend que de sucer l'utérus d'une femme, oula ) et ses quelques pics de gore. Son intro, baroque, avec ses ébats emflammés sur fond d'ombres chinoises, est très réussie. Le reste, un peu moins...

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