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Eskalofrio - Isidro Ortiz - 2008


Jeremie

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Rien à voir avec le Escalofrio de 1978 contrairement à ce qu'on pourrait croire : le seul lien qu'entretiennent les deux films est tout simplement leur pays d'origine, l'Espagne.

Belle Espagne

 

On aura vite fait d'oublier les quelques essais cinématographiques de Isidro Ortiz dans le Fausto 5.0 s'était retrouvé gratifié chez nous d'un incompréhensible Grand Prix à Gerardmer. On sentait déjà les premisces d'un cinéma soigné et audacieux, pour un film sans grande envergure malgré deux scènes de cul dont on aura encore un splendide souvenir. C'est peu, mais c'est mieux que rien...

 

Un projet plus modeste ce Eskalofrio, qui n'a rien d'une bondieuserie contrairement à ce que l'affiche pourrait faire penser. En fait, on croise des élements vaguement empruntés à The others à et Predator. Comment ça, c'est n'importe quoi ?

 

Passé l'incroyable introduction nous dévoilant de la manière la plus spectaculaire possible la maladie qui ronge le jeune Santi, on ne cesse de se demander (agréablement) dans quoi on est tombé ; quelque part entre le film de fantômes et le Survival. Bon en fait, c'est plus simple que ça...

Allergique aux rayons du soleil, Santi a dû mal à supporter ses pérégrinations nocturnes et les agressions de ses camarades ; avec sa mère, il déménage dans le Sud de l'Espagne, dans un petit village protégé des rayons de l'astre d'or par les nombreuses montagnes qui l'entoure. Mais quelque chose semble habiter les bois aux alentours...et semble avoir particulièrement faim ! De nombreuses attaques porte l'innocent Santi en tête de liste des suspects...

 

Bon ben c'est excellent : on se sent bien moite à l'idée de ce "truc" vorace et insaisissable qui file droit dans les hautes herbes et donne relativement peu de chances à ses victimes.

Paysages magiques et esthétique léchée pour un film incroyablement attachant, aux débordements gores somme tout correct, et porté à bout de bras par un jeune Junio Valverde sensationnel. On avait déjà l'occasion de le voir en spectre crevassé dans L'échine du diable...où il s'appellait déjà Santi ! Clin d'oeil ? Pas impossible, surtout lorsque certains aspects du scénario rappelle fortement un autre hit (tout de même beaucoup moins bon que ce Eskalofrio) ibérique récent

à savoir The backwoods

et même lorsque Ortiz amadoue le spectateur de Rec avec une scène en caméra subjective (hélas, totalement quelconque).

Aucune sortie n'est prévue pour la France, et j'espère de tout cœur qu'une partie d'entre vous pourra le découvrir à Gerardmer cette année (c'est pas impossible). C'est pas du DTV, et ça mérite amplement sa chance.

Et puis vous en voyez souvent vous des génériques de fin avec une reprise rock de Maman les ptits bateaux ?

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Vu le film (en partie) au Nifff, pas enthousiaste de mon coté par contre, c'est d'ailleurs pour ça que je me suis barré avant la fin, rien ne m'a semblé sortir du lot dans cette énième variation sur ce mythe (dont je tait l'appartenance, spoiler oblige)

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  • 1 year later...

Quel film ridicule qui se traine un scénario bidon étalé sur 1h34. Ça commence bien mais dès que la famille change de ville on se tape une histoire bidon avec quelques scènes de suspense pour ne pas s'endormir. A voir cependant pour le flash back de fin qui est d'une nullité rarement atteinte... Sans oublier le dernier plan...

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